Quand une personne découvre l’existence des distributions GNU/Linux, le plus souvent c’est par hasard. Quand elle passe à l’étape suivante, à savoir l’installation, elle se basera dans 99,9% des cas sur un outil en mode graphique, un clicodrome en partant du principe que c’est moins effrayant.
Que ce soit Ubiquity (l’outil de Canonical pour Ubuntu qui existe en gros depuis la première LTS, la 6.06), l’outil de la LinuxMint Debian Edition, l’installateur de l’Antergos (porté sur Manjaro Linux pour la version 0.8.8), Anaconda de la Fedora Linux, ou encore l’outil de la Debian GNU/Linux il y a le choix. En fonction des connaissances et des goûts de l’utilisateur qui se trouve entre le clavier et la chaise.
Notre bon prof de maths, blogueur à ses heures, j’ai nommé Cyrille Borne s’est fendu d’un billet pour montrer qu’installer une Debian GNU/Linux, ce n’est pas effrayant.
En juillet 2012, la distribution GNU/Linux pour élitistes et vantards (du moins c’est la réputation qui en ressort), j’ai nommé Archlinux laisse tomber son vieil installateur semi-graphique au profit de scripts. Ce qui entraina une volée de bois vert de la part de personnes qui étaient habituées à l’ancien outil.Qui jetèrent au passage le bébé avec l’eau du bain.
C’est tellement complexe et imbuvable que je propose d’ailleurs tous les 3 à 4 mois des tutoriels basés sur les dits scripts. Guide qui doivent faire une douzaine de pages à tout casser. Dont 60 à 70% sont des explications du pourquoi et du comment !
Outre le fait que ce n’est pas vraiment plus compliqué que l’ancien installateur (si on sait lire et que l’on connait son matériel, la deuxième étape étant quand même importante), il existe toujours les ISOs archboot qui sont semi-graphiques et sont bien pratiques si on a une machine avec un circuit UEFI en lieu et place du bon vieux BIOS.
J’avais écrit un article sur ces ISOs. Article encore valide, dans sa plus grande partie, sauf que le réseau est activé au démarrage.
Si vous considérez qu’installer une distribution GNU/Linux en lisant la documentation, c’est compliqué, c’est simplement que vous n’avez pas compris une chose essentielle : l’informatique n’est pas magique. Ce n’est pas un simple clicodrome où tout se résout en un claquement de doigt. Clicodrome qui sera toujours incomplet au niveau des fonctionnalités.
Si vous voulez de l’informatique « magique », faites des économies, et achetez-vous un ordinateur Apple. Vous aurez surement d’autres problèmes à résoudre, mais pas celui qu’on rencontre une seule fois : celui d’installer votre distribution GNU/Linux préférée.
Quoiqu’avec certaines distributions il est conseillé de partir de zéro à chaque nouvelle version. Ce qui est à la fois ennuyeux et pratique. Au moins, on est certain que deux fois par an, on a un système propre 🙂
Pour finir, je citerais Deng Xiao Ping : « Peu importe qu’un chat soit blanc ou noir, s’il attrape les souris, c’est un bon chat. »
Au final, peu importe l’outil, l’important, c’est qu’il fasse la tâche qu’on lui assigne, non ?
Toutafait, & si un jour prochain, il faut tout faire avec un seul doigt (quand le tactilodrome aura déferlé sur le monde), on pourra adapter cet autre adage chinois:
Quand le sage montrait le clavier, ect… (je laisse la suite à ton imagination) 😉
Il y a quelques temps, J’ai installé une Arch sur machine virtuelle en utilisant ton tuto. Je dois admettre que si ce ne fût pas une partie de plaisir (la console en root pendant deux heures…sniff), j’ai retiré de cette expérience un bénéfice certain sur le plan de la compréhension du système. Merci pour ce tuto, claire, précis, efficace et ré-actualisé périodiquement. A consommer sans modération 🙂
Tu peux économiser pas mal de souffrances avec les ISO archboot. Au moins la première, partie, configuration de base du système compris.
Après, chacun voit midi à sa porte !
faut retomber sur terre les mecs.
On peut pas dire à un gars qui depuis toujours à utilisé windows , sans la moindre difficulté d’installation et qui un jour par conviction vient chez linux pour des raisons « éthiques » du style
( Marre d’être une vache à lait, d’être membre d’un business model à la Billou. Marre des choix imposés, La philosophie de Linux me plaît, j’envisage à mon niveau à contribuer à une distro (dév, wiki, forum etc) .
: « Mon gars retrousse toi les manches sans script point de salut, et pour installer faut commencer par là. » Ce n’est PAS vrai.
Et, non il n’est pas normal en tant que débutant de se tartiner 12 pages de tutos pour installer une distro, l’explication aussi bonne soit-elle.
Ce que le débutant linux veut c’est profiter tout de suite d’un DE différent de son habituel environnement windows
Les gens qui tiennent ce discours n’attireront personne vers Linux et c’est bien dommage.
Confession : j’y suis venu car j’en avais marre des cracks qui fonctionnait une fois sur trois pour certains logiciels hors de prix.
Oh, la belle bleue. Faudra me dire où je conseille au débutant parfait d’utiliser une distribution comme Archlinux dans l’article. J’attends avec impatience, et avec du popcorn qui chauffe au micro-ondes.
Faudra dire cela aux développeurs et utilisateurs de KDE SC qui existe depuis… 1997 et dont la version 1.0 date de 1998.
Je répondrais la même chose : Mageia, Ubuntu ou Mint. C’est bien pour débuter.
Salut Fred !!
dans tous les cas, je rejoins Erwan dans son commentaire. Grace à ton tuto j’ai pu pour la première fois installer une arch en VB. Je l’ai fait dans un but bien particulier : mieux comprendre comment ça marche. J’ai bien sûr encore beaucoup à apprendre mais c’est vraiment intéressant. Maintenant, j’ai Manjaro sur ma machine de travail, parce que je préfère quelque chose de plus accessible pour moi pour le moment.
Merci pour ton travail qui aide ceux veulent en savoir un peu plus et mettre un peu plus les mains dans le cambouis…