Prévisions 2012, bilan à mi-chemin.

Fin décembre 2011, je jouais mon prévisionniste. Voyons donc le bilan à mi-chemin.

Concernant ma prédiction sur MS-Windows 8, je n’ai rien à rajouter à cet article récent. Parlons du duo / duel Ubuntu – Linux Mint :

C’est un peu le quite ou double. Car les utilisateurs restés sur la version 10.04 se verront proposer la migration. Et ces derniers seront-ils la copie conforme des personnes qui ont accueillis de manières variées l’interface nouvelle generation fabriquée par Canonical ?

Sans trop m’avancer, je pense que Linux Mint et son projet Cinnamon vont connaître un regain de popularité.

Je continue d’affirmer cela. Même si le classement de Distrowatch ne veut pas dire grand chose dans l’absolu, Linux Mint continue de monopoliser la première place du top 5 au niveau de nombre de pages vues que ce soit sur une semaine :

1 – Mint 3715
2 – Fedora 3547
3 – Mageia 2226
4 – Ubuntu 1666
5 – SolusOS 1333

On sent l’effet de la sortie de la Fedora 17 pour la place de Fedora, ici.

Le dernier mois :

1 – Mint 4271
2 – Mageia 2339
3 – Ubuntu 2093
4 – Fedora 2085
5 – Debian 1371

Les 3 derniers mois :

1 – Mint 4190
2 – Ubuntu 2464
3 – Fedora 1797
4 – Mageia 1735
5 – Debian 1381

Les 6 derniers mois :

1 – Mint 4103
2 – Ubuntu 2202
3 – Fedora 1688
4 – Mageia 1424
5 – Debian 1394

Ou les 12 derniers mois (juin 2011 -> juin 2012)

1 – Mint 3423
2 – Ubuntu 2150
3 – Fedora 1690
4 – openSUSE 1412
5 – Debian 1353

Mise à part qu’OpenSuSE a disparue – à cause de son cycle de 11 mois ? – et est remplacée par Mageia, on trouve toujours dans le trio de tête aussi bien la Linux Mint que la Ubuntu, sauf sur la dernière semaine où la Fedora Linux 17 est arrivée.

Et pour Cinnamon, le projet intéresse au dela de la LinuxMint, cf cet article de Clapico sur une Cubuntu, ubuntu + Cinnamon

Parlons de Mageïa, je disais ceci sur le duel fratricide entre Mandriva et Mageïa :

Du duo fraticide Mageïa contre Mandriva, j’ai du mal à savoir laquelle des deux passera le cap de la fin d’année 2012.

L’annonce comme quoi Mandriva était retournée à la communauté, c’est, n’ayons pas peur des mots, l’acte officiel de décès de cette vénérable distribution. Car il existe une distribution qui ressemble à Mandriva et qui est déjà gérée par la communauté, c’est Mageïa… Comme quoi, les secessionnistes de Mageïa avaient raisons bien des mois à l’avance. Maître Cyrille exprime d’une manière plus crue et plus acide l’état des lieux :

Plutôt que de jeter correctement l’éponge et de donner le bébé et l’eau du bain à Mageia, Mandriva fait un appel à sa communauté provoquant une division qui n’apportera de toute façon rien de bon. Alors derniers petits êtres sur Mandriva, ceux qui ont encore espoir, peut-être toi aussi qui n’a pas entendu parler d’Ubuntu dans les dernières années parce qu’on t’a coupé le net à la maison de retraite, entends mon appel, et passe sous Mageia si vraiment tu n’es pas foutu de te passer de tes panneaux de configuration, de tes RPM et que tu n’as pas réussi à installer debian ou Fedora.

Bon, pour le coût des tablettes, pour le moment, je me suis planté, pour le moment au moins 🙂

Les parts de marché des navigateurs internet ? Google Chrome est passé de 28 à 33% en 6 mois, Mozilla Firefox est à 24/25%, Internet Explorer continue sa descente aux enfers, passant de 37 à 30% en 6 mois.

Côté navigateurs, 5% à 10% de plus de parts de marché pour Chrome, grignotés à Internet Explorer et Mozilla Firefox.

Donc, les 7% perdus sont 5% pour Google Chrome, et 1% pour Mozilla Firefox. Le dernier % ? Pour Opera et Safari.

Concernant Facebook, son introduction en bourse et ses pertes monstrueuses, passant de 38$ à 26,80$ au 4 juin, soit en l’espace de 17 jours, ça fait quand même 29,47% de perte de valeurs… Ma phrase de conclusion résume bien la situation de ce réseau social qui ne fait que vendre du vent : « A force de croire que les arbres montent au ciel… »

Maintenant, on verra en décembre 2012 où en seront mes prévisions de décembre 2011 🙂

7 réflexions sur « Prévisions 2012, bilan à mi-chemin. »

  1. Bonjour,
    A force de lire que les stats de Distrowatch ne veulent pas dire grand chose, je vais finir par m’énerver… Cela tombe sur vous, puisque je vous « aime » « bien ».
    Les stats de visite des pages de distribution évoluent grandement à un changement de version. Cela semble indiquer que beaucoup de visiteurs utilisent ce site comme un portail pour visualiser les différentes distributions et accéder aux sites locaux, aux critiques… Plus stablement, les stats semblent dépendre du nombre d’utilisateurs et dex flux de communication – publicité autour d’une distribution.
    En général, on peut donc dire que les stats marquent l’intérêt que les visiteurs de Distrowatch ont à chercher de l’information sur une distribution. En conclusion, je pense qu’il faut surtout juger des stats de Distrowatch en les analysant en relatif (Distro/Distro) mais en connaissant les influences périodiques des annonces / sorties de version.
    Mon interprétation : le niveau élevé de LinuxMint / niveau en baisse de Ubuntu indique qu’un nombre plus important d’utilisateurs d’Ubuntu sont insatisfaits et cherchent avant tout une distribution dérivée ou Debian comme possible substitution, et s’informent occasionnellement sur d’autres distributions majeures (ex Fedora) lors d’un changement de version. On pourrait donc faire l’hypothèse que LinuxMint croît plus rapidement qu’avant à la marge d’Ubuntu.
    Amicalement.

    1. A force de lire que les stats de Distrowatch ne veulent pas dire grand chose, je vais finir par m’énerver… Cela tombe sur vous, puisque je vous « aime » « bien ».

      Je ne faisais que reprendre un argument préféré des fanboys de certaines distributions 🙂

      Les stats de visite des pages de distribution évoluent grandement à un changement de version. Cela semble indiquer que beaucoup de visiteurs utilisent ce site comme un portail pour visualiser les différentes distributions et accéder aux sites locaux, aux critiques… Plus stablement, les stats semblent dépendre du nombre d’utilisateurs et dex flux de communication – publicité autour d’une distribution.

      Entièrement d’accord. Visiter la page d’une distribution ne voudra pas dire installer la distribution en dur.

      En conclusion, je pense qu’il faut surtout juger des stats de Distrowatch en les analysant en relatif (Distro/Distro) mais en connaissant les influences périodiques des annonces / sorties de version.

      C’est pour cela que j’ai rajouté sous les premières stats citées : « On sent l’effet de la sortie de la Fedora 17 pour la place de Fedora, ici. »

      Mon interprétation : le niveau élevé de LinuxMint / niveau en baisse de Ubuntu indique qu’un nombre plus important d’utilisateurs d’Ubuntu sont insatisfaits et cherchent avant tout une distribution dérivée ou Debian comme possible substitution, et s’informent occasionnellement sur d’autres distributions majeures (ex Fedora) lors d’un changement de version. On pourrait donc faire l’hypothèse que LinuxMint croît plus rapidement qu’avant à la marge d’Ubuntu.

      En ce qui concerne le duo / duel Linux Mint / ubuntu, je ne puis qu’acquiescer, même si la propension qu’à Cinnamon à se propager semble jouer à la marge sur un rejet plus ou moins important d’Unity. Cette semaine, il y a eu au moins une autre distribution à proposer Cinnamon, la Snowlinux. Et si on remonte un peu, on peut rajouter la Cubuntu (cité dans mon article). Ou encore ce tutoriel pour installer Cinnamon sur la Fedora 17…http://www.linuxbsdos.com/2012/05/30/install-cinnamon-1-4-on-fedora-17/

      Cinnamon semble petit à petit avoir le vent en poupe… Comme c’est étrange 😀

  2. Bonjour,
    Je suis certain que Cinamon a pris un bon départ, mais pas un excellent… Comme un goût d’inachevé :
    – pas assez stable (mais je suppose que cela progresse à chaque mis à jour),
    – pas assez léger (mais Gnome3 peut-il être léger?),
    – pas assez intégré (contrôles Gnome + Cinamon)
    – une barre de panneau que je trouve plus réussie sous Ubuntu
    Associé aux problèmes plus généraux
    – pas la maniabilité des interfaces de KDE (mais bon là, on peut rien contre Gnome. Afficher provisoirement les textes sous les icônes pendant l’apprentissage du logiciel, sélectionner les icônes utiles à son utilisation personnelle…)
    – pas le choix des catégories pour les applications (quelle régression sous Gnome3 – Unity! Comme si les catégories pouvaient convenir à tout le monde du professionnel de l’infographie (qui sépare image et photo), à l’universitaire (moi! qui voit les applications spécifiques attribuées aléatoirement à un foutoir de catégories diverses entre accessoire, bureautique, éducation, science…).
    – un gestionnaire standard de copier-coller existera-t-il sous gnome avant 2050?
    – idem pour une fonction de recherche décente.
    Bref, sait-on jamais… Si KDE débugge ses applications (et c’est pas gagné!) et tous les services défaillants (et c’est toujours pas gagné)… Tout en acquérant une culture moderne de l’ergonomie (on rêve!)… Alors c’est peut-être KDE qui prendra tout le monde de vitesse dans ce concours de marche arrière et fera passer Cinamon pour Cautère sur jambe de bois.

    1. Sans vouloir faire mon pro-gnome-shell, mais je le trouve plus léger que Unity.

      – pas le choix des catégories pour les applications (quelle régression sous Gnome3 – Unity! Comme si les catégories pouvaient convenir à tout le monde du professionnel de l’infographie (qui sépare image et photo), à l’universitaire (moi! qui voit les applications spécifiques attribuées aléatoirement à un foutoir de catégories diverses entre accessoire, bureautique, éducation, science…).

      Euh… Un professionnel qui utilise Linux dans le domaine de l’infographie et de la retouche photo, ça existe ?

      Bref, sait-on jamais… Si KDE débugge ses applications (et c’est pas gagné!) et tous les services défaillants (et c’est toujours pas gagné)… Tout en acquérant une culture moderne de l’ergonomie (on rêve!)… Alors c’est peut-être KDE qui prendra tout le monde de vitesse dans ce concours de marche arrière et fera passer Cinamon pour Cautère sur jambe de bois.

      Je ne répondrais qu’une chose : utilisez KDE et arrêtez de critiquer les autres environnements.

      KDE est pour moi tout sauf ergonomique, tout sauf léger (suffit de voir le nombre de services lancés au démarrage) et tout sauf aisément personnalisable pour la barre de taches.

      Pour finir, je dirais : « chacun voit midi à sa porte, tout dépend du fuseau horaire ».

  3. > Je ne répondrais qu’une chose : utilisez KDE et arrêtez de critiquer les autres environnements.
    Surpris en plein fanboys attitude… J’utilise ce que je veux, et même, je m’autorise le choix de critiquer mes propres choix… et surtout en matière de bureaux Linux… Tous ! Pour KDE, je suis entièrement d’accord, et c’est fort dommage… Pour l’instant, je considère que tous les bureaux Linux fonctionnent sur 3 roues !
    PS: j’ai systématiquement un message d’erreur quand je poste.

    1. Surpris en plein fanboys attitude… J’utilise ce que je veux, et même, je m’autorise le choix de critiquer mes propres choix… et surtout en matière de bureaux Linux… Tous !

      Tout de suite les grands mots. Je n’aime pas KDE, et je l’ai pourtant utilisé. Donc… 😉

      Et sur la « fanboy attitude », je dirais simplement : j’utilise ce avec quoi je suis le plus à l’aise, et que je considère comme collant le mieux à mes besoins, attentes, etc…

      Pour l’instant, je considère que tous les bureaux Linux fonctionnent sur 3 roues !

      Ah ? Je m’en étais pas aperçu depuis en gros 2005 – 2006 🙂

      PS: j’ai systématiquement un message d’erreur quand je poste.

      Ennuyeux.

  4. Ben, non, finalement pas systématiquement… Je suppose que c’est uniquement quand le serveur est moins disponible.

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