Lubuntu, c’est le mélange Lxde et d’Ubuntu. Aimant bien les trucs inutiles, j’ai voulu voir si je pouvais me faire un équivalent à cette nouvelle dérivée officielle d’ubuntu avec ArchLinux.
Même si le site officiel annonce que Lubuntu peut tourner avec 128 Mo, je vais être un peu plus réaliste, et utiliser une machine virtuelle avec 256 Mo de mémoire vive, 32 Go de disque, et un processeur 32 bits.
Oui, étant donné que Lxde est un environnement qualifié de léger, et dixit ses créateurs qu’on peut le faire fonctionner avec des machines datant de 1999, on va émuler une machine avec de très faibles ressources (contrairement à nos monstres de puissances qui sont parfois équipés d’octo-core, tout cela pour balancer des oiseaux dans des cochons, alors que pour envoyer Apollo 11 et ses congénères la puissance des ordinateurs était largement plus faible…)
Donc, voici les lignes de commandes que j’ai utilisé :
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=34359738368 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-system-i386 --enable-kvm -m 256 -k fr -soundhw all -hda disk.img -cdrom archlinux-2011.08.19-netinstall-i686.iso -boot order=cd &
Pour installer Lxde, j’ai suivi le guide sur le wiki d’Archlinux.
J’ai fait compiler ensuite pcmanfm, puis sylpheed (absent des dépots officiels). J’ai essayé de recopier au maximum l’environnement de Lubuntu, en ajoutant : AbiWord, Gnumeric, Osmo, MtPaint, Audacious, Gnome-Mplayer et enfin, Pidgin.
Cependant, j’ai préféré remplacer NetworkManager par wicd et Chromium par Midori.
Bien entendu le résultat que j’ai obtenu est largement moins « léché » que la Lubuntu officielle, et il doit surement manquer des outils ou des paufinages.
Mais j’avoue que j’ai été surpris par le peu de gourmandise de l’ensemble. On dépasse rarement les 100 Mo utilisés, ce qui pourrait justifier les 128 Mo minimum requis par Lubuntu. Le gestionnaire de connexion lxdm fait son travail, tout comme PcManFM le sien, dans la plus pure pensée unix : un outil qui fait une tâche précise et qui la fait bien.
Et même si je n’apprécie pas outre mesure l’interface lxde, j’avoue que la stabilité de l’ensemble est plaisant à voir.
Et aussi, qu’il ne vole pas sa réputation d’environnement léger !