Un utilisateur classique d’Archlinux n’est pas franchement effarouché par la ligne de commande. Cependant, j’ai voulu faire une installation d’Archlinux + Gnome + LibreOffice en utilisant au minimum la ligne de commande. Je n’ai pas inséré des technologies propriétaires comme Adobe Flash. Le wiki anglophone est une source inépuisable d’informations 🙂
C’est plus un exercice de style, une preuve de faisabilité qu’autre chose.
Pour arriver à ce but, j’ai téléchargé la dernière image ISO d’installation hybride Archboot.
Au moment où je rédige cet article, c’est la version 2011.02-2 qui est récupérable.
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ ls
archlinux-2011.02-1-archboot.iso
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://mir.archlinux.fr/iso/archboot/latest/archlinux-2011.02-2-archboot.iso
–2011-02-21 07:41:38– http://mir.archlinux.fr/iso/archboot/latest/archlinux-2011.02-2-archboot.iso
Résolution de mir.archlinux.fr… 213.186.62.207
Connexion vers mir.archlinux.fr|213.186.62.207|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 684720128 (653M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : «archlinux-2011.02-2-archboot.iso»100%[======================================>] 684 720 128 2,40M/s ds 4m 35s
2011-02-21 07:46:13 (2,38 MB/s) – «archlinux-2011.02-2-archboot.iso» sauvegardé [684720128/684720128]
Je vais utiliser qemu-kvm – en version de développement – avec 2 GiO de mémoire, 32 GiO de disque.
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=34359738368 cluster_size=0 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom archlinux-2011.02-2-archboot.iso -boot cd &
On commence par définir le clavier et la police du terminal.
Puis, on saute temporairement l’étape de la date et de l’heure. On va commencer par définir la source, à savoir une installation en réseau, avec comme site de récupération : mir.archlinux.fr
On peut ensuite passer à la définition de l’heure. J’ai choisi le fuseau horaire (timezone) Europe / Paris.
On définit l’heure et la date. UTC étant donné que c’est l’heure utilisée par les systèmes unix. On modifie et on demande à ntpdate de donner l’heure correcte.
On passe à la préparation automatique des partitions, en utilisant GPT.
Pour / et /home ? Soyons fou, utilisons du ext4 🙂
Pour le référencement, on prend les UUID 🙂
Une fois le formatage terminé, on passe à la sélection des groupes… Car on peut installer les groupes dès cette étape…
Donc je choisis de prendre – on affinera par la suite :
- base
- gnome
- libreoffice-extensions
- pulseaudio-gnome
- xorg
- xorg-input-drivers
- xorg-video-drivers
Et maintenant commence la partie ennuyeuse : rajouter et enlever les paquets. Je me suis basé sur le wiki d’ArchLinux et mon installation réelle pour la liste des paquets à enlever et à rajouter. Pour une installation dans une machine virtuelle qemu-kvm :
A enlever :
- grub (sera remplacé par grub2)
- pcmciautils
- libreoffice-extensions-hunart
- xf86-video (tout sauf cirrus, dummy, fbdev et vesa)
A rajouter à la préselection :(même si les dépendances sont automatiquement vérifiées et installées)
Et on lance l’installation des paquets.
Fin de la première partie de l’article.