L’installation des paquets demandée dans le précédent article vient de s’achever. On va passer à la configuration, partie la plus sensible de l’installation.
On accepte que les réglages soient repris. Cela permettra d’avoir la totalité des pilotes nécessaires déjà pré-inscrit dans le fichier /etc/rc.conf.
On va commencer par configurer /etc/rc.conf. Voici ce qu’il faut modifier.
Ligne LOCALE : mettre « fr_FR.UTF-8 »
Ligne MODULES : enlever tous les modules avec un « ! » devant eux. Et rajouter à la fin le module fuse
Ligne HOSTNAME : mettre ce qu’on veut. Dans mon cas : fredo-archlinux. Il faudra rajouter cette valeur un peu après dans le fichier /etc/hosts.
Ligne DAEMONS : Elle doit ressembler à cela :
DAEMONS=(syslog-ng !network netfs crond dbus networkmanager @alsa cups @iptables @avahi-daemon @avahi-dnsconfd @ntpd)
Pour le moment, on ne rajoute pas gdm car il n’y a pas d’utilisateur « normal » défini.
On passe au fichier /etc/hosts, et on rajoute la valeur de HOSTNAME. Cf la capture d’écran ci-dessous :
Etape à ne pas sauter… Il faut faire prendre en compte la traduction en français. Je l’ai fait sous Gnome, car j’avais oublié de le faire auparavant… La volonté d’aller trop vite. Il s’agit de la ligne contenant /etc/locale.gen
Avant cela, il faut modifier le fichier /etc/locale.gen, et décommenter les lignes commençant par fr_FR (en enlevant les # donc).
On passe à l’insertion du mot de passe de root. Puis on choisit l’option « return »
Le noyau est ensuite préparé. On passe à l’installation du chargeur de démarrage. On choisit grub2-bios, étant donné que la machine virtuelle n’émule pas – sauf erreur de ma part la technologie EFI.
On choisit l’endroit où installer le chargeur de démarrage, dans notre cas, /dev/sda. L’installation est terminée, et on peut taper reboot pour redémarrer.
Grub2 1.99-rc1 nous accueille. On démarre, et on arrive sur une demande de connexion. La partie ligne de commande inévitable nous accueille.
On entre donc root avec son mot de passe.
On fait d’abord une mise à jour des paquets avec un petit pacman -Syu
.
Et on installe un paquet bien pratique, indisponible lors de l’installation : gnome-system-tools avec un petit pacman -S gnome-system-tools
. Suivi d’un petit pacman -Scc
, histoire de libérer de la place sur le disque dur.
On a bientôt fini avec la ligne de commande. On rajoute un utilisateur, en utilisant la commande adduser
.
Lorsque l’outil demande la liste des groupes additionnels, il faut lui donner :
wheel,audio,optical,storage,adm,lp,power
Maintenant, on peut modifier le fichier /etc/rc.conf et rajouter à la fin de la ligne DAEMONS gdm.
On utilise vim avec un petit vim /etc/rc.conf
. Si vous ne connaissez pas vim, il suffit d’appuyer sur i, puis dans la ligne daemons de rajouter gdm à la fin. Ensuite, presser la touche échap, puis ceci « :wq » (sans les guillemets).
Au redémarrage, gdm s’affichera en français 😉
Un petit réglage à faire, étant donné que l’heure est décalé d’une heure…
On va dans le menu Système / Administration / Date et Heure. On dévérouille en cliquant sur le cadenas. On modifie l’heure, puis on sélectionne « Rester synchronisé avec les serveurs sur Internet »
Il suffit de modifier la résolution de l’écran en suivant l’astuce développée dans un vieux billet.
Voila, nous avons un environnement Gnome sous Archlinux installé en utilisant au minimum la ligne de commande.
Cependant, il est largement plus simple de suivre le wiki d’installation qui permet de faire la même chose, même s’il faut plus de ligne de commande 🙂