Le monde du libre de 2017 n’a plus rien à voir avec celui que j’ai connu à la fin des années 1990 et au début des années 2000. Il y a des dérives qu’il faut dénoncer, la première étant la récupération du culte du secret qui est une caractéristique du monde « privatif » pour reprendre les termes de Richard Matthew Stallman.
Quand au début des années 1980, Richard Matthew Stallman lance le mouvement du logiciel libre, c’est à cause d’une saleté d’imprimante qui connaissait un peu trop souvent des bourrages papier.
Au lieu d’avoir accès au code du pilote pour résoudre le problème, on lui oppose une fin de non-recevoir. Le code devait rester secret. Ce qui est contraire à l’éthique de l’informatique jusqu’au début des années 1980. Il y a bien la célèbre gueulante de Bill Gates contre les personnes qui ont recopié illicitement le Basic pour Altair, mais c’est tout.