Ici, c’est le vieil ArchLinuxien (bientôt 7 ans au compteur) – donc linuxien élitiste et fan de la ligne de commande, tiens un pléonasme – qui va s’exprimer le long de ce court article. Car je compte vous parler de l’ancêtre d’un de mes outils préférés en ligne de commande, Midnight Commander.
Le vénérable ancêtre de gestionnaire de fichiers « à deux panneaux » a été developpé par une boite de sinistre réputation : Symantec. Oui, vous savez l’antivirus si léger qu’il fait fuir les virus par sa lourdeur 🙂
Quand j’ai commencé à m’intéresser à l’informatique en 1988-1989, il n’y avait pas vraiment besoin d’un gestionnaire de fichiers. Sur un Amstrad CPC et des disquettes d’une capacité de stockage totale de 360 Ko sur deux faces, les commandes pour gérer les fichiers se résumait à save, |era (ùera pour les claviers azerty), |ren (ùren pour les claviers azerty), cat. Bref, pas de quoi se casser la tête.
Lors de mon passage sur Amiga 1200 et donc aux GUI, avoir un gestionnaire de fichiers « à deux panneaux » était bien pratique pour éviter de jongler avec deux fenêtres ouvertes en parallèle. Des pointures comme Directory Opus 4.0 que j’ai connu… Via un circuit parallèle 🙂
Autant dire que quand je suis arrivé sur PC en 1995 avec 486 et son duo MS-DOS et MS-Windows 3.1, j’ai été malheureux. Pour MS-Dos qui était encore fringant à l’époque, étant donné que je suis arrivé sur PC peu avant MS-Windows 95, mieux valait passer par MS-DOS pour gérer ses fichiers. Le roi en la matière était Norton Commander.