Hadopi ? La preuve même du rejet du darwinisme économique.

Par darwinisme, je pense surtout à l’idée : s’adapter ou disparaître.

Hadopi, cette loi inapplicable (à moins de fliquer chaque ligne et chaque internaute, sans oublier le mouchard payant et non interopérable qui fera de chaque utilisateur d’informatique n’utilisant pas un PC sous Windows un coupable par défaut), dépassée technologiquement (cryptage des communications, réseau privé virtuel, abandon du pair-à-pair traditionnel pour des sites d’hébergement, diffusion par flux) qui coutera plusieurs dizaines de millions d’euros (dixit les fournisseurs d’accès) ne rapportera pas un seul centime à la création, et encore moins aux intermédiaires que sont les maisons de disques dont le rôle principal est de vendre de la galette plastifiée.

Après une quinzaine d’années plutôt faste, entre 1985 et 2000 – il fallait bien remplacer les vynils et les cassettes stéréo par des CDs – l’industrie du disque n’a pas voulu admettre que l’accès à l’internet et donc à la musique au niveau mondial ne se ferait plus par elle.

Et cela, c’est inacceptable pour des personnes qui ne veulent pas voir disparaître leur monopole de fait : imposer aux acheteurs la musique – ou la daube, même si c’est insulter ce plat de cuisine – formattée, prédigérée, des artistes savonnettes comme à la grande époque des yéyés (1961 – 1963) ou plus récemment les diverses télé-réalités musicales.

Comme jadis dans les années 1980, la copie sur cassette devait tuer la création, l’internet est maintenant rendu responsable. C’est vrai qu’il est impensable de voir les artistes proposer directement leur création à leur public. Quelle idée insensée !

Ne plus avoir besoin des circuits de distributions classique, et donc ne plus utiliser un intermédiaire couteux comme une maison de disque… Quelle hérésie.

Pour moi, hadopi sera un fiasco et je ne donne pas plus de deux ans à vivre à cette institution qui sera bientôt synonyme d’accusations injustifiées, d’usine à gaz, et on ne verra pas la moindre vente supplémentaire de galette plastifiée.

Ce n’est pas non plus les idées du rapport dit « Hadopi 3 » qui changeront la mise. La mise en place d’une carte discriminatoire sur l’age, les personnes de plus de 25 ans n’aurait pas le droit de découvrir de nouvelles musiques, ne changera rien.

Les majors ont TOUJOURS (ou presque) produit de la merde ou l’on entretenu. Comme jadis les dinosaures ont disparus, victimes d’un astéroïde et de leur inadaptation aux changements du climat terrestre, comme jadis les métiers à tisser mécanique ont disparus (malgré le combat des luddistes), les majors se doivent de disparaître.

Il y a eu des musiciens avant que la musique ne s’incarne dans du vynil ou du plastique. Il y aura des musiciens après cela.

La musique est par définition immatérielle, et de sa longue histoire, les deux siècles qui viennent de s’écouler ne sont que quelques instants.

Maintenant, on verra bien si les industries du disque seront s’adapter… Mais vu le combat qu’elles mènent contre leurs – futurs – clients…

La version de ThisOneIsOnUs de « The Gift » : un vrai cadeau de noël pour les fans de NiN.

Et je pèse mes mots. Depuis près d’un an, l’équipe derrière « ThisOneIsOnUs » travaille sur les vidéos du paquet « The Gift » et sur le concert de Las Vegas en 2008. Même si le concert ne sera disponible que dans deux mois (soupir !), la version compilée des 3 concerts filmés sur « ordre » de Trent Reznor prennent ici toute leur puissance.

This One Is On Us : the gift

Histoire de mettre en bouche avant la suite de l’article, la bande annonce, disponible sur youtube :

Après un menu animé qui propose de choisir entre deux sonorisations (2.0 ou 5.1), on peut choisir aussi entre pas de sous-titres ou ceux disponibles dans une huit langues (anglais, espagnol, français, néerlandais, brésilien, allemand, grec ou slovène).

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This One Is On Us : enfin la première partie disponible.

Cadeau de Noël un peu tardif, la première partie du mythique « Another Version Of The Truth », qui contient deux vidéos de concert du groupe NiN est enfin disponible. La première partie, c’est celle qui a déjà été utilisée à de nombreuses reprises, à savoir ce que Trent Reznor avait appellé « The Gift » : des vidéos en Haute Définition des concerts de Sacramento, Victoria et Portland de la tournée de 2008.

Si on en croit le planning, la deuxième partie, à savoir le concert de Las Vegas sera disponible courant février 2010, la partie bonus devant être disponible courant janvier 2010.

En tout cas, j’avoue que je me suis pincé quand j’ai lu le courrier que j’ai reçu dans ma boite aux lettres, je cite :

thisoneisonus is proud to announce the launch of the first professionally edited, color corrected and authored release – The Gift. Initially, it’s available by bittorrent, and physical distribution will begin soon.

Traduit à l’arrache :

thisoneisonus est fier d’annoncer le lancement de la première version éditée professionnellement, à la couleur corrigée et mis en scène – The Gift. Il sera initialement disponible via bittorrent, et la distribution physique commencera bientôt.

Il faut dire qu’il est actuellement disponible en blu-ray, DVD double couche (miam !), youtube, en .mov et au format ipod.

Autant dire que mon client transmission-gtk-svn (Pour les archlinuxiens) risque de chauffer ce week-end 😉

L’ultime compilation live des NiN ?

Même si Trent Reznor a annoncé la « fin » de Nine Inch Nails en 2009, les fans font preuve d’une créativité sans commun pour rendre hommage à ce groupe mythique.

Un exemple récent est une compilation des morceaux en live de NiN pour la tournée de 2009, qui s’appelle « nine inch nails banged and blown through (live 2009) »

Couverture de la compilation  "Banged and Blown through"

Composée de 90 titres pour une compilation d’environ 6 CDs (!!!), elle couvre l’ensemble des concerts de l’ultime tournée. Je n’ai pas encore écouté l’ensemble, mais je pense qu’il va y avoir de la gravure de CD très bientôt 😉

Le nécro-commerce : « nouvelle » idée pour vendre de la galette plastifiée ?

Quand j’étais au lycée (entre 1989 et 1993), il ne se passait pas une année sans qu’on trouve « par miracle » une nouvelle série d’inédits de Jimi Hendrix ne soit proposé à la vente.

Plus de 15 ans sont passés, et encore récemment, on a eu droit à l’arrivée prochaine d’une nouvelle série d’inédits de Jimi Hendrix ou plus récemment, près de 3 ans après sondécès médiatisé à un nouvel album d’inédits de Gregory Lemarchal, ce dernier – histoire de se donner une bonne conscience ???? – au profit de l’Association Gregory Lemarchal qui lutte contre la mucoviscidose.

Comment ne pas rapprocher cette sortie du grand barnum qui a accompagné l’explosion des ventes d’albums – post-mortem – de Michael Jackson et de l’exploitation jusqu’à plus soif des dernières images du vivant de celui qui s’était autoproclamé « King of the pop ».

Et que dire de la réédition de la totalité des albums des Beatles, alors qu’il ne reste plus que la moitié du groupe encore en vie – au profit des héritiers de Michael Jackson qui avait en 1985 racheté les créations des Fab Four – à savoir Richard Starkey (alias Ringo Starr) et Paul McCartney ?

Alors l’industrie du disque – qui ment comme une arracheuse de dents, cherchant un bouc émissaire idéal dans leur non adaptation à l’internet et à la musique numérisée dans les vilains pirates – cherche-t-elle une nouvelle façon de siphonner encore plus les portefeuilles des consommateurs déjà vidés par la démultiplication des supports de loisirs depuis des années (cd, dvd, musique sur téléphone portable, jeux vidéos, etc…)

En tout cas, je l’avoue : ras le popotin du nécro-commerce et du matraquage médiatique actuel.