Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 51 : La guerre des soucoupes volantes, prototype d’UFO Robot Grendizer.

Nous sommes en 1975, et les séries Mazinger Z et Great Mazinger ont été diffusées avec succès au Japon. C’est pour surfer sur la vague des méga-robots que Go Nagai en collaboration avec la Toei Animation qu’un court métrage de 30 minutes est créé. Son nom ? « Uchuu Enban Dai-Sensou » devenu en français « La guerre des soucoupes volantes ».

Le sypnosis ? Après la destruction de sa planète, Duke Fleed s’enfuit à bord de Gattaiger, une arme constituée d’une soucoupe porteuse et d’un robot transformable, Roboizer. Il trouve refuge auprès d’un scientifique et travaille incognito dans un ranch jusqu’au jour où les forces démoniaques ayant détruit sa planète menace la Terre… Et cherche à récupérer Gattaiger au passage.

Ça vous est familier ? Et pour cause, ça ne peut que l’être. C’est le pilote de la troisième série de méga-robots, UFO Robot Grendizer devenu Goldorak pour la France. Série qui dura 3 saisons de 1975 à 1977. Mais revenons au court métrage.

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Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 48 : Les Mondes Engloutis.

S’il y a bien deux dessins animés qui m’ont marqué dans le milieu des années 1980, ce fut d’abord « Les Mystérieuses Cités d’Or » vers 1982-1983 et surtout « Les Mondes Engloutis » de 1985.

On suit les aventures d’un frère Bob, de sa soeur Rebecca, du solitaire Spartakus et de la créature à forme humaine Arkana. Ils doivent retourner au centre de la terre à bord de Shag-shag pour sauver le Soleil des arcadiens, le Shagma qui se meurt.

Les personnages sont truculents comme les deux pangolins jaunes, Bic et Bac. Sans oublier les pirates aux crêtes punk, et quelques personnages historiques que croiseront les personnages principaux.

La série se décompose en deux saisons de 26 épisodes. Je n’ai vu que la première moitié de la série cependant. Peut-être étais-je devenu trop vieux pour la deuxième moitié des aventures ?

La bande son est assuré par les Ministars qui ont connu leur période de gloire dans les années 1983 à 1986.

Note technique dont tout le monde se fout:

J’ai trouvé la vidéo sur Dailymotion, mais la vidéo encastrée dans l’article était inutilisable : le même son de départ en boucle. C’est pour celà que je l’ai importé sur Ourtube pour l’intégrer dans la vidéo.

Oui, le dessin peut paraître vieillot mais on est plus ici dans la qualité que la quantité. Cela changeait au peu des dessins animés anglo-américains et japonais qui monopolisaient les programmes jeunesses.

Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 49 : les petits papiers de Noël.

Ici, on revient dans la décennie qui a couru de 1975 à 1985. Si de nos jours des émissions comme le téléthon ou encore le sidaction sont devenus des classiques, il ne faudrait pas oublier une émission qui a servi de précurseur aux émissions « bonne pour se nettoyer la conscience ».

Durant les vacances de Noël, sur FR3 qui deviendra plus tard France 3, une émission basée sur le don principalement pour l’UNICEF, permettait à des artistes de récolter des bulletins de dons. En échange d’un titre joué en playback, les artistes se faisaient ainsi de de la publicité pour eux et leur dernier album.

Être charitable d’accord, mais si on peut y rajouter un peu de promotion quasiment gratuite, c’est mieux 🙂

L’émission était ouverte par le maire de la commune concernée animant un orgue de barbarie. Je n’ai pas trouvé de générique en vidéo, mais j’ai toujours trouvé la mélodie complète.

L’émission a été présenté par des vedettes de la télé de l’époque : Jean-Pierre Descombes, Jean-Pierre Foucault ou encore Harold Kay.

Si on peut trouver des émissions complètes sur youtube – je vous laisserai les rechercher – c’est devenu incroyable kitsch et même surjoué par moment. Mais bon, les artistes y trouvaient leur bonheur et les personnes qui donnaient avaient le sentiment de faire une bonne action.

Tout le monde y trouvait son compte, et c’était bien cela le principal !

Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 48 : « Wattoo-Wattoo » le premier dessin animé parlant d’écologie.

Il y a des précurseurs dans tous les domaines. Dans celui du dessin animé qui parle d’écologie, nombre de personnes me diront que le premier en date, c’est « Captain Planet » (1990-1996). Non, en France au moins, un dessin animé avait été le précurseur dans ce domaine, c’est « Wattoo-Wattoo » (1978).

C’est une série de 56 épisodes de 5 minutes où de nombreux sujets à orientation écologistes sont traités.

Je n’ai que peu de souvenirs de cette série, ayant 4-5 ans quand elle fut diffusée pour la première fois.

La voix off du dessin animé est assurée par une certaine Dorothée qui fit les belles heures de Récré A2 (1978-1988), puis d’un club portant son nom sur TF1 entre 1987 et 1997.

Il est vrai que le dessin animé a vieilli, ce qui est normal pour une série affichant 44 ans au compteur.

Entre le générique qui me foutait le moral assez bas, les effets spéciaux comme la multiplication des oiseaux quand le besoin s’en fait sentir, j’ai gardé un souvenir assez flou. Mais au moins, elle parlait pour la première de sujets qui ont été traités jusqu’à la nausée par la suite.

Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 46 : Maguy, la première sitcom française.

Nous sommes en 1985. Les sitcoms sont déjà connues en France avec entre autres « Ma sorcière bien aimée » (Bewitched) ou encore « Happy Days ».

Cependant, des créateurs de série veulent produire la première sitcom française. Ce sera « Maguy », inspiré du sitcom américain « Maud ».

Au casting, on retrouve entre autres Rosy Varte (Maguy), Jean-Marc Thibaut (Georges Bossier), Henri Garcin (Pierre Bretteville) et Marthe Villalonga (Rose Le Plouhannec). La sitcom se déroule dans la ville imaginaire du Vézinet (avec un Z), et on suit les aventures de Maguy, quincagénaire mariée en troisième noce avec Georges, directeur du magasin d’életroménager « Boissier Maxi Discount ».

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Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 45 : Le village dans les nuages.

Si on pense au duo Christophe Izard et émission pour la jeunesse, le mythique « Ile aux Enfants » (1974-1982) vient à l’esprit. Cette émission dont j’ai trop peu de souvenirs a bercé le début de mon enfance.

Mais il serait dommage de passer sous silence une émission qui lui a succédé durant 3 ans, « Le Village dans les nuages ». En parallèle avec Récré A2, cette émission a bercé la fin de mon enfance. Ici, pas de dinosaures, mais des extra-terrestres échoués suite à un incident sur un nuage magique qui héberge un village.

Entre Ding-Ding, l’ordinateur de bord, des personnages truculents, un haricot magique qui permet de monter dans le village, tout est occasion de faire des sketches. Mais ayant déjà 8 ans au début de l’émission, je me suis vite tourné vers le mythique Récré A2.

Pour finir ce court article, voici donc le générique de début de cette émission. Elle parlera sûrement plus aux enfants nés à la fin des années 1970 qu’à d’autres.

Bonne (re)découverte 😉

Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 44 : Les séries à vous filer le cafard.

De mon enfance, j’ai conservé certaines séries mythiques, spécialement dans le domaine du dessin animé. Mais il y en a trois que je qualifierai de « fouteuse de cafard ». Des séries si tristes qu’on peut se réjouir d’avoir fait survivre l’espoir malgré leur visionnage.

Je vais y aller chronologiquement, et je commence avec une série arrivée en 1978 arrivée dans Récré A2, j’ai nommé Candy, « Candy Candy » en version originale. Est-il besoin de présenter ce shojo manga ? Candy est abandonné par ses parents et est recueillie en même temps que celle qu’elle considère comme sa soeur, Annie.

Ensuite, il y a eu entre autres :

  • Le départ déchirant d’Annie
  • Elle arrive dans une famille où elle est maltraitée par un frère et sa soeur
  • La mort du premier amour de Candy, Archibald dans un accident de chasse. Pour éviter de choquer les plus jeunes, la mort sera transformée en handicap à vie
  • Elle perd son deuxième amour, Terry Granchester
  • Elle prendra part au premier conflit mondial

Bref, que du très joyeux pour les 115 épisodes de la série. Allez, séquence nostalgie avec le premier générique.

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Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 43 : « Monsieur Merlin ».

Il y a des séries qui n’étant passé qu’une seule fois sur une chaine hertzienne ont marqué leur époque. Je pense bien entendu à « Tonnerre Mécanique » que j’avais rapidement évoqué dans un billet de janvier 2022.

Mais replongeons-nous en 1983. Dans l’émission phare RécréA2, une nouvelle série dont seul 13 épisodes sur les 22 seront doublés arrive : « Monsieur Merlin », traduction littérale de Mr Merlin. La série diffusé fin 1981 et début 1982 part d’un postulat étrange.

Merlin l’Enchanteur a survécu à l’épopée d’Arthur et se retrouve à travailler comme garagiste à San Francisco.

Voulant prendre une retraite bien méritée, il désigne un adolescent du nom de Zac comme son successeur.

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Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 41 : Les petits génies.

C’est une série qui m’a marqué étant mome. Comme je l’avais déjà dit dans un article que j’ai écrit il y a environ 10 ans (que le temps passe vite) :

Ce ne sont pas les séries les plus longues qui marquent forcément le plus. Voici celles qui m’ont laissés de sacrés souvenirs.
[…]
« Whiz Kids » alias « Les petits génies » , la série qui m’a branché à l’informatique et m’a donné cette passion dévorante depuis. 18 épisodes

On devrait parfois ne pas revoir les séries marquantes de notre jeunesse, car elle passent très mal l’épreuve du temps et font leur âge.

« Whiz Kids » en fait partie.

Outre le fait qu’il est marrant de revoir les ordinateurs de l’époque, soit de 1983-1984, c’est aussi intéressant de constater que dans la liste des acteurs et actrices de la série, il n’y a que trois noms qui ressortent vraiment.

  1. Matthew Laborteaux dont le rôle le plus connu a été celui d’Albert Ingalls dans la série « La petite maison dans la prairie »
  2. A. Martinez qui sera Cruz Castillo dans le soap opera « Santa Barbara »
  3. Andrea Elson qui aura un rôle majeur dans une sitcom, « Alf » dans le rôle de la fille ainée des Tanner

Après avoir revu le pilote, je n’ai pas réussi à aller plus loin dans le visionnage. Tout est trop daté, les limites techniques des ordinateurs de l’époque – contemporains du krach du jeu vidéo de 1983 – sont largement dépassées et les scénarios sont irréalistes.

La série dura à peine une saison. Il est vrai que l’évolution de la micro-informatique dans les années 1980 – on commença avec des ordinateurs comme le Commodore PET/Vic20 et on termina avec des ordinateurs comme la série des ST/TT d’Atari et les Commodore Amiga 500/2000. Autant dire que c’était un superbe grand écart facial technique.

Maintenant, si vous n’avez jamais vu la série, le seul intérêt sera de voir l’informatique personnelle en 1983-1984. Sinon, passez votre chemin.

Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 38 : Captain Future alias Capitaine Flam… Que cela fait son âge !

Je dois dire que cet article va être assez acide. J’ai eu envie de revoir les épisodes de la série Captain Future alias Capitaine Flam produit entre 1978 et 1979 par la Toei d’après l’oeuvre d’Edmond Hamilton après cet historique bien ficelé de Séries Cultes :

Sur les 13 voyages de la série, je dois dire que j’ai laissé tombé après deux. Le premier « L’Empereur de l’Espace », que j’ai vu en version française et le deuxième « Les cinq mines de Gravium » que j’ai eu le bonheur de voir en version originale sous-titrée.

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