Du besoin d’une implémentation puissante et libre d’Adobe Flash – partie 1

Il y a quelques jours, Adobe annonçait l’arrivée de la première préversion d’Adobe Flash 10.1. Alors que la version 64 bits du greffon flash pour Linux en 64 bits n’a pas été mise à jour depuis juillet dernier, Adobe annonce que cette préversion est uniquement en 32 bits dixit Phoronix :

Alongside the Windows and Mac OS X beta releases was a 32-bit Linux build, but the 64-bit build isn’t yet available so those users will need to be use the earlier 64-bit beta.

Ce qui donne traduit :

A côté des versions bêta pour Windows et MacOS X il y aune version 32 bits pour linux, mais la version 64 bits n’est pas encore disponible donc les utilisateurs – de 64 bits – devront encore utiliser la version 64 bits précédente.

Ou utiliser nspluginwrapper, ce qui n’est pas franchement la joie. Il ne reste plus que deux options : gnash ou swfdec. Objet de deux articles qui viendront d’ici peu.

ScummVM 1.0 enfin disponible !

Scummvm est un émulateur libre qui permet de faire tourner les vieux jeux d’aventure « pointer et cliquer » qui étaient légion dans les années 1980-1990 sur des machines comme les Amiga, Atari ST et PC de l’époque.

Il faut avoir une version officielle du jeu à émuler pour y jouer. Logique, non ?

Parmi les séries célèbres de ce genre de jeux ? Les débuts des « King Quest », « Space Quest », « Monkey Island », ou encore des jeux mythiques comme « Maniac Mansion » ou encore « Day of The Tentacle ». En gros, une bonne partie des jeux d’aventure de Lucas Arts et de Sierra.

Au moins trois jeux sont disponible librement pour être utilisé par cet émulateur : « Flight Of The Amazon Queen« , « Lure of the Temptress » et « Beneath A Steel Sky« .

Pour l’installer, on peut soit aller sur le site officiel et récupérer le paquet qui va bien, ou sur archlinux (en utilisant l’indispensable yaourt) :

yaourt -S scummvm

Ensuite, le lancement est très simple. J’ai récupéré « Lure of the temptress » et « Flight of the amazon queen ». Ensuite, j’ai décompressé les archives, et j’ai lancé ScummVM. En allant sur le bouton « add games », j’ai pointé vers l’endroit où sont stockés les jeux. Il est cependant conseillé dans les options de choisir un affichage double.

ScummVM au lancement

Et ensuite, on choisit le jeu à lancer… Quel plaisir de retrouver des bons vieux jeux d’aventures, comme « Flight Of The Amazon Queen » 🙂

Flight Of The Amazon Queen

Nostalgie, quand tu nous tiens 😉

ZevenOS : enfin un dérivé d’Ubuntu rafraichissant ?

Ubuntu Linux est sûrement l’une des distributions qui connait le plus de dérivés. En dehors des dérivés officiels (Kubuntu, Xubuntu, Edubuntu, Mythbuntu), on peut trouver – de mémoire :

Et j’ai encore du en oublier un sacré paquet. ZevenOS – qui se base sur xubuntu – reprend une interface qui fera écraser quelques larmes aux amateurs d’OS alternatifs : BeOS. La version 2.0 de la distribution est sortie récémment.

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XZ : voila un format de compression qu’il est bien.

Dans un billet de fin mai 2009, j’avais abordé rapidement l’arrivée des xz-utils dans Archlinux. Mais que sont donc les xz-utils ?

Avant toute chose, il faut aborder deux notions différentes et pourtant liée de l’informatique : l’archivage et la compression.

Archivage : c’est créer un fichier unique à partir d’un ensemble de fichiers et de répertoires.

Compression : c’est utiliser des outils pour réduire – sans perte de données – un fichier ou une archive.

Dans le petit monde des unix, c’est tar pour Tape ARchive qui est le plus connu. Dans le petit monde de Windows, c’est zip, qui combine à la fois archivage et compression.

D’ailleurs, si mes souvenirs sont bons, la première fois qu’un Windows a intégré la gestion en natif des fichiers zip, cela devait être à l’époque de Windows Millenium en 2000.

D’ailleurs d’autres formats ont maintenant pris le relais : rar, ace ou encore 7-zip.

Côté outil de compression dans le monde des unix, on peut citer : gzip (Gnu zip), Bzip2 (l’un des plus employé actuellement), rzip (assez confidentiel). Sinon, historiquement ce fût compress qui a eu ses heures de gloire.

Maintenant que le point – rapide – a été fait sur la différence entre archiveur et compresseur, continuons à parler de xz-utils.

xz-utils, c’est le descendant de lzma, pour « Lempel-Ziv-Markov chain-Algorithm » et il permet d’avoir des taux de compression assez impressionnant.

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Quoi de neuf sur la slackware-current 2 mois et demi après la sortie de la slackware 13.0 ?

Il y a 2 mois et demi la version 13.0 de l’une des plus anciennes – voire même la plus ancienne – des distributions linux encore vivantes sortait, un an après la précédente version, la 12.2.

La grande nouveauté de cette version, en dehors de l’ajout de KDE 4.2.x, c’était l’arrivée d’une version officielle en 64 bits.

Comme les versions majeures de la slackware sortent quand elles sont prêtes (en gros entre 6 et 12 mois en moyenne), j’ai voulu voir ce qu’avait actuellement dans le ventre la version -current.

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