Vous reprendrez bien une petite dose de « Cyanure » ?

Je suis pas trop roman policier, mais je dois dire que je suis tombé sur un petit bijou hier, un roman de la suédoise Camilla Läckberg, « Cyanure ».

Publié aux éditions Actes Sud, c’est encore une digne représentante de l’école du policier suédois, qui a donné la célèbre trilogie Millenium.

Dans un cadre digne d’une tragédie classique (unité de lieu, de temps et d’action), Camilla Läckberg nous régale avec un drame qui se passe dans un cadre familial cossu.

Pour résumer l’intrigue, rien ne vaut ce résumé trouvé sur la fiche de la FNAC :

Martin Molin accompagne sa petite amie Lisette sur l’île de Valö pour une réunion de famille juste avant Noël. Mais au cours du premier repas, le grand-père, un magnat industriel, meurt étouffé, juste après avoir annoncé à ses enfants qu’il les a déshérités. Martin se rend vite compte qu’il a été assassiné au cyanure. Une tempête de neige fait rage, l’île est isolée du monde et Martin décide de mener l’enquête. Offrant une pause à Erica Falck, Camilla Läckberg tisse un polar familial délicieusement empoisonné.

Une longue nouvelle de 150 pages, mais l’intrigue est bien ficelée. Je ne regrette pas l’achat, et si vous voulez découvrir Camilla Läckberg, c’est une bonne introduction.

C’est bien connu, Stallman est un c*****d, mais terriblement visionnaire.

Stallman est connu pour ses propos acerbes, parfois mal interprété par des fanboys qui ne comprennent pas que tout le monde ne succombe pas au culte de la personnalité de certains génies du commerce.

Cependant, un article sur Numerama nous fait part d’un projet de notre ancienne ministre de la Culture, celle qui avait porté la loi Hadopi à bout de bras. Sa dernière idée en date : faire payer un droit de lecture pour lire des livres électroniques

Je cite l’article de Numerama :

Et bien pouvoir aller dans une librairie, acheter un bouquin, et que le libraire vous dise, je ne sais pas, que pour trois euros de plus « vous pouvez avoir la version numérique, et puis cet auteur a fait un autre bouquin que l’on ne trouve qu’en numérique, vous pouvez aussi le trouver sur cette borne… ». Sachant que finalement vous achetez un droit de lecture, France Télécom Orange étant un tiers de confiance, étant celui qui va gérer votre droit de lecture, vous retrouvez beaucoup de vocations de France Télécom Orange : la capacité d’innovation, la sécurité, la pérennité,… et là je trouve que l’opérateur est complètement dans son rôle.

Cela me fait me souvenir d’un texte paru en anglais en 1997, du c*****d (pour reprendre les termes de commentaires de personnes très tolérantes sur un certain site dont j’ai parlé dans un autre billet), « Le Droit de Lire ».

Continuer la lecture de « C’est bien connu, Stallman est un c*****d, mais terriblement visionnaire. »

Internet, le bouc émissaire idéal ?

Après avoir été accusé par les industries cinématographiques et musicales d’être responsable de la chute des ventes (alors que les deux industries n’ont pas vu arriver la dématérialisation des oeuvres), voici qu’un éditeur veut interdire la vente de livre sur internet…

Jean-Marc Roberts, patron des éditions Stock accuse internet d’être responsable de la chute de vente de livres. Il est vrai qu’Internet est responsable de tout… Surtout quand les baisses sont en ventes et que les budgets culturels sont de plus en plus fragmentés (musique, cinéma, lecture, etc.)



La rentrée littéraire

par Europe1fr

Sur la vidéo reprise par l’article de Numérama, et que j’intègre dans l’article, un chiffre, cité à donne un élément de réponses. La rentrée littéraire – qui s’étale du 17 août au 30 octobre – va connaitre cette année… 654 ouvrages. Sur 75 jours. Faisons donc un rapide calcul.

Si on sort les 11 dimanches de cette période, il reste donc 64 jours. 654/64 ? 10,21 livres par jour en moyenne.

Donc la question est : qui peut lire et acheter 10 livres par jour, à 15 voire 20 € pièce ? Autre question, vouloir faire interdire la vente de livre en ligne, comme cela semble être voulu, cela risque d’être plus destructeurs que bénéfique. Quid de l’amoureux de lecture, qui vit dans la rase campagne et qui doit faire 15 voire 20 kilomètres pour trouver une librairie, même dans une surface commerciale ?

Si la vente des livres s’écroule, n’est-ce pas à cause d’une pléthore comme celle de la rentrée littéraire ?

Ce qui a tué le petit libraire, ce sont les grandes surfaces, et la pléthore de livres publiés. A mon très humble avis, d’ailleurs. Et le votre ?

Ajout du 4 septembre : lien de gnuzer pour la version webm de la vidéo.

http://www.mirorii.com/fichier/83/427742/LaRentreeLitteraire-webm.html

« La voix » : un polar qui vient du froid.

Etant allé sur Pessac la semaine dernière, je suis passé à la librairie « Encre Blanche« .

Sur les conseils de la personne qui tient la librairie, j’ai acheté le roman policier « La voix » de l’islandais Aranaldur Indridason. L’action se passe dans un hôtel de Reykjavik, la semaine de noël.

Le portier, qui est aussi le père noël de l’hôtel est retrouvé assassiné dans sa loge et dans une bien fâcheuse posture : le pantalon sur les chevilles avec une capote placée à l’endroit stratégique.

Je ne suis pas un grand amateur de polar, mais j’ai aimé voir le coté « sombre » de la société islandaise, et aussi la mécanique qui se met en place au fil des chapitres, qui ne manque pas de surprendre (de manière agréable) le lecteur. Sans oublier que quelques ressorts psychologiques qui intéragissent entre la victime (et son histoire) avec l’enquêteur, Erlendur Sveinsson.

J’ai vraiment aimé, et apparemment, c’est le troisième volet des aventures de cet inspecteur. Autant qu’il y a de fortes chances que je me procure les deux autres tomes.

A découvrir si on veut lire du policier de qualité !

Cultivons-nous en vrac’

Et oui, un vrac’ cul-turel 😉

C’est tout pour ce soir ! 😀