Deux astuces en ligne de commande bien pratique.

J’ai toujours considéré que pour certaines choses, la ligne de commande était plus que supérieure à l’interface graphique. Il est vrai que mon premier ordinateur n’avait pas d’interface graphique pour interagir avec l’utilisateur 😉

Voici deux exemples qui prouvent la puissance de la ligne de commande.

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Ah, l’auto-initiation au langage C ;)

J’ai toujours été curieux de comprendre les rudiments du langage C. Bien que le site du Zéro propose un cours intéressant, il n’est pas assez « linuxisé » pour moi. En faisant quelque recherches, je suis tombé sur ce site qui propose un cours pour débutant en C.

Voici donc un programme que j’ai rédigé en C avec gedit pour un truc basique : l’application du théorème de pythagore. Il est tout sauf prémuni contre les mauvaises saisies. Je débute en C, et cela doit faire 3 heures que je le pratique, bien qu’ayant quelques notions de programmation grâce à Python.

C’est du brut de décoffrage, z’êtes prévenu. Pour les pros du C, merci de ne pas m’envoyer des missives enflammées. Je voudrais avoir des rudiments de C, cela peut toujours servir 😉

/* Programme 12 du cours de C pour Linux.

Calcul de l’hypothénuse. Pythagore.

Il faudra insérer les fonctions maths de C => #include
et donc rajouter à la ligne de compilation -lm

D’après le chapitre 4 du cours de C pour linux :

http://lesouriciergris.free.fr/linux_cours_c.html

Bouh, que je suis nul en C 😉

*/

// On commence par les includes
// racine carrée => sqrt()
// Pythagore => racine carrée de a²+b²

# include <stdio.h>
# include <math.h> // prise de tête !!!! 🙂

int main () // Boucle principale
{
// Il faut deux valeurs entière, les deux cotés a & b
// et une valeur float nommée hypo qui sera sqrt(a²+b²)

// Valeurs entières a & b, initialisée par défaut à 0.
int a,b = 0; // les deux cotés

float hypo; // hypothénuse, float pour le calcul de la racine.

// On affiche le but du programme :

// Saisie du coté a puis du coté b, deux entiers.

printf (« Valeur de a : « );
scanf (« %d », &a); // scanf va prendre en compte la saisie du clavier
// %d => nombre entier, &a => variable a.
// et de même pour b.

printf (« Valeur de b : « );
scanf (« %d », &b);

// calcul de l’hypothénuse.

a = a*a; // a² please.
b = b*b; // b² please.
hypo = sqrt(a+b); // racine de la somme des deux cotés au carré.

printf (« L’hypothénuse a donc une valeur de %.3f :\n »,hypo);
// 3 chiffres après la virgule.

return(0); // On quitte proprement, voyons.
}

Je sais, ce code est moche, lourd, mal optimisé, mais je débute en C… Et j’avoue être content d’avoir réussi sans regarder la solution 😉

NB : les indentations n’ont pas été conservées.

Cela se compile sans problème avec mon gcc 4.2 sous Linux. Des retours de la compilation de ce code sous d’autres compilateurs ?

Vrac’ons librement et rapidement ;)

Un « en vrac » rapide consacré au logiciel libre :

  • Sortie de la version alpha2 de Shredder : pas mal de nouveautés dont une meilleure intégration dans MacOS-X, support IMAP amélioré, filtre antispam amélioré. Pour une liste des bogues corrigés, il suffit d’aller sur le Rumbling Edge.
  • Firefox 3.0.2 et 2.0.0.17 sont prévus pour les environs du 3 septembre, dixit le Firefox Extension Guru’s Blog.
  • OpenArena basé sur le code source de Quake 3 Arena est en version 0.80. Et cerise sur le gateau, un exécutable AMD64 pour linux existe 😉
  • La 3ième RC du noyau linux 2.6.27 vient de sortir. Et selon Linus, le pilote ath9k a été rajouté dans le code du noyau. Dommage que cela ne concerne pas mon circuit wifi atheros 5007eg 🙁
  • WordPress 2.6.1 béta2 est disponible. Pour tout dire, n’ayant vu aucun bug dans la version 2.6.0, je ne sais pas si je n’attendrais pas la version 2.7.0 avant une nouvelle migration du logiciel.

ZenWalk 5.2 « Gnome Edition » : un petit tour du « propriétaire »

La ZenWalk est dérivé de la distribution slackware, tout en incluant des paquets assez récent. Bien qu’utilisant principalement l’environnement Xfce, une version utilisant l’environnement gnome est disponible. Du moins, en version béta 😉

Ayant téléchargé l’image ISO, j’ai créé une machine virtuelle et comme la distribution est assez légère, je ne lui ai donné que 16GiO de disque. Et avec une mémoire vive de 768 Mo, j’ai donc utilisé la ligne de commande suivante :


fred@fred-laptop:~/download$ qemu-img create -f raw zenw.img 16GFormatting 'zenw.img', fmt=raw, size=16777216 kB
fred@fred-laptop:~/download$ kvm -m 768 -hda zenw.img -k fr -localtime -soundhw all -cdrom zenwalk-gnome-5.2beta.iso -boot d &

L’installation se fait en mode semi-graphique, dans un anglais assez simple, et le tout est assez automatisé. J’ai pu noté que le formatage des partitions d’installation (une / et une /home) utilise le format xfs au lieu du classique ext3fs.

Après l’installation des paquets, l’ajout de l’utilisateur et le support du circuit son sont effectués au premier redémarrage. Ensuite, on arrive sur un écran de connexion tout ce qu’il y a de plus classique.

écran de connexion de la Zenwalk 5.2 gnome edition

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Et si le logiciel libre était répulsif à cause de la liberté de choix qu’il propose ?

Chaque année depuis 1998, on nous promet que ce sera l’année de l’envol pour Linux version bureau. Et chaque année, de repousser cet avènement à l’année suivante.

Si un OS alternatif à Windows commence à lui tailler des croupières, c’est bien le bon vieux Mac, qui s’est offert avec MacOS-X dans les années 2001 une cure de jeunesse bienvenue à un MacOS mis à jour constamment depuis ses premières versions datant de 1984…

Cependant, la répartition est toujours du genre : 95% de Windows (grace à la vente liée et à la création d’un marché captif par la facilité de pirater Windows), 4% de MacOS-X, et 1% pour Linux et autres OS libre.

Une des raisons du succès de Windows, c’est d’offrir du « pré-maché », même s’il faut rajouter sur un windows – quelque soit sa génération – au minimum un duo anti-virus et anti-espiogiciel. Ce dernier ayant pris de l’importance depuis une bonne demi-douzaine d’années environ.

Si on regarde un windows typique, tout est « prémaché » pour l’utilisateur :

  • Pour la navigation internet : Internet Explorer.
  • Pour la lecture des fichiers multimédia : Windows Media Player
  • Pour le courrier : Outlook Express devenu Windows Mail sous Windows Vista

Même si ce sont des outils loin d’être parfaits, ils forment une limite basse de qualité. Il suffit de comparer la qualité du rendu ou du niveau de support des normes internationales en matières de pages internet que propose la concurrence à Internet Explorer, en l’occurence les navigateurs basés sur Gecko, sur Webkit ou encore le navigateur Opera. IE est à chaque fois battu à plate couture.

L’ignorance de l’existance de la concurrence et / ou le codage des pages ont permis à IE de conserver un niveau de parts de marché de 75% environ en Europe. Soit une chute de 20 points en l’espace de 4 ans.

Ce qui est vrai pour IE, l’est aussi pour les autres outils que fournit Microsoft, comme le montre la liste aussi longue que le bras de paquets de codecs pour Windows Media Player ou encore le nombre de clients courriers pour Windows : Mozilla Thunderbird, The Bat!, Claws Mail, etc…

Malgré les défauts souvent énormes, Windows et les logiciels Microsoft conservent leur place de logiciels étalons.

Prenons le monde du logiciel libre. Pour chaque tache, il suffit de voir que le nombre d’outils de trois, voire plus.

Par exemple, pour naviguer sur internet, l’on a le choix entre des navigateurs utilisant Gecko (Mozilla Firefox, Epiphany jusqu’à ses versions 2.22.x), Konqueror utilisant KHTML qui serait remplacé à terme par Webkit, Midori (utilisant Webkit, le coeur de Safari d’Apple), Opera.

On veut lire un fichier multimédia ? VideoLanClient, Mplayer, Totem sont proposés.

Du traitement de texte ? OpenOffice.org Writer, Abiword, Kword sont disponibles.

Du tableur ? OpenOffice.org Calc, Gnumeric, Kspread sont disponibles.

Et contrairement à Windows, l’interface graphique n’est pas autant figé. On peut choisir entre :

Si on veut du plus léger ? Les gestionnaires de fenêtres sont alors très nombreux : fvwm, fluxbox, openbox, windowmaker, etc…

Et que dire du choix des distributions ? On peut tout choisir dans le monde libre. C’est peut-être donc ce choix hypertrophié fait peur aux personnes qui veulent quelque chose de louable : quelque chose qui fonctionne sans que l’on se pose de question, mettant aux toilettes un point primordial : c’est au logiciel de s’adapter à l’utilisateur et non l’utilisateur à s’adopter au logiciel.