Kodak, industries de l’inculture, même causes, mêmes effets ?

On a appris cette semaine que Kodak, pionnier dans l’histoire de la photographie se mettait sous la protection de l’article 11, en clair, se mettait en faillite pour ne pas être ennuyé par ses créanciers, le temps de rebondir.

Kodak, c’est quand même un grand nom. Qui n’a jamais vu un appareil photo argentique kodak dans sa vie. Pour les djeunes, l’argentique, ce sont des photos prises sur un film, appellé pellicule. D’ailleurs, c’est George Eastman, fondateur de Kodak, qui mit au point l’une des premieres pellicules souple.

Et c’est ici que se trouve le noeud du problème. En 1975, les laboratoires de recherches de Kodak mette au point le prototype d’un appareil photo révolutionnaire, car numérique.

Evidemment, nous sommes en 1975, Apple n’est pas encore né (ce sera le cas l’année suivante), et le prototype est monstrueux :

Il était composé d’une optique de caméra Super8, un enregistreur de cassette, 16 batteries, un nouveau capteur CCD et divers composants électroniques pour relier tout ça.

L’appareil capturait une image avec une résolution de 100 lignes grâce à son capteur et envoyait les informations sur une cassette en 23 secondes.

Mais comme tout prototype en avance sur son temps, celui-ci accueillit avec un grand scepticisme. Comme le fut l’interface graphique, bien que rudimentaire pour ordinateur mise au point au centre de recherches de Xerox.

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