Souvenirs de film de SF, « Le trou noir » de 1979.

La fin des années 1970 a été marqué par un retour en grace de la Science Fiction, grandement aidé par le succès de Star Wars en 1977. Dans ce film produit par Disney qui se permet de proposer des jurons et des scènes un tant soit peu violentes, on sent qu’une époque se termine. Fini les films qui dégoulinent de bons sentiments. Ici, on a droit à un film assez sombre.

Le synopsis ? On est à la fin XXième siècle. Au coeur d’une lointaine galaxie, à bord du vaisseau d’exploration Palomino qui retourne vers la Terre, Vincent détecte la présence d’un puissant « trou noir ». Au bord du gouffre, une gigantesque station spatiale défie le trou noir. C’est l’USS Cygnus, disparut 20 ans plus tôt.

Vincent reprend le rôle du gentil robot parfois cabochard qui était celui de R2D2 dans le premier Star Wars.

Dans le rôle du grand méchant, il y a le robot rouge volant, Maximilian qui fout les chocottes à chacune de ses apparitions, chien de garde fidèle du Docteur Reihhardt, le seul humain à bord de l’USS Cygnus.

La musique d’introduction du film donne rapidement le vertige. John Narry sait inspirer de la peur et de l’inconnu avec ce rythme balançant et terriblement efficace. Le Cygnus cache bien des sombres secrets que l’équipage du Palomino découvre petit à petit pour sa plus grande horreur.

Le casting est bien fourni avec Antony Perkins et Ernest Borgnine pour ne citer les deux acteurs les plus connus. Maximilian Schell joue à la perfection le rôle du Docteur Reinhardt.

Évidemment, les effets spéciaux ont un brin vieilli, et certaines incohérences arrivent parfois dans le film, mais cela ne gâche pas outre mesure le plaisir. Même si le démarrage est un peu long, la fin est haletante et un peu… spéciale !

Pas le meilleur film de science fiction que j’ai pu voir, mais les presque 100 minutes du film passent agréablement.

Vous avez un mess@ge : que vaut-il 22 ans après sa sortie ?

Il m’arrive de revoir certains films qui ont marqué mes années de jeune adulte, mes 18 à 30 ans, en gros la période 1992-2004.

Cette comédie romantique de Nora Ephron, avec Tom Hanks, Meg Ryan, Greg Kinnear, Parker Posey, Dave Chappelle, Steve Zahn, Jean Stapleton et Dabney Coleman est sortie en 1998.

Elle reprend la bonne vieille intrigue des deux personnages principaux qui s’échangent des courriers électroniques  avant internet des lettres papiers –  qui sont amoureux l’un de l’autre en ligne, mais s’étriperaient volontiers pour des raisons économiques dans la vie réelle.

Il est intéressant de voir comment la vie était il y a une vingtaine d’années.

Entre l’interface d’AOL, les ordinateurs portables de l’époque, spécialement des macs pour le personnage de Meg Ryan et des PC pour Tom Hanks. Sans oublier la porteuse, souvenir criard des débuts de l’internet.

Sans oublier les écrans cathodiques, le métro où l’on voit des personnes en train de bouquiner. Cela nous apparait comme étrange, surtout quand on observe les zombies le nez plongé sur le téléphone portable. Zombie dont je fais partie.

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Cstream, le retour de « Yahoo Music Unlimited » en version multiformat ?

Les plus jeunes d’entre vous ne doivent pas se souvenir de ce site de streaming musical né en 2005 et débranché en 2008. J’écrivais une bafouille rapide sur le service en octobre 2005.

Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts. Spotify, ainsi que Deezer sont arrivés et même s’ils sont vampirisés financièrement par les éditeurs de galettes plastifiées musicale, la location musicale fonctionne à peu près.

CDiscount vient de lancer une offre triple play, qui inclue la musique commerciale (donc souvent insipide comme celle produit depuis une dizaine d’années ; je vous renvoie aux expériences musicales de PV Nova), des films et des livres électroniques. L’offre commence à l’euro symbolique puis passe à 9,99€ par mois sans engagement. Si on se rend sur le site CStream, sur l’onglet support, malheureusement on n’a aucune surprise au final.

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Diplomatie : un film magistral sur une nuit de tension.

Même si René Clement a fait un film magistral sur la libération de Paris en 1966, avec son « Paris brûle-t-il ? », le combat de longue haleine de Raoul Nördling pour éviter que Paris ne soit dynamité méritait largement un film à lui tout seul.

C’est ce qu’à fait Volker Schlöndorff avec « Diplomatie ».

Dans ce tête à tête en huis-clos, on voit comment Raoul Nördling, interprété par André Dussolier, fait tout son possible pour que le général Dietrich von Choltitz, interprété par Niels Arestrup, limite les dégats et sauve la ville.

C’est une réalisation magistrale, même si les dialogues sont un peu trop typé « théatre » par moment. On y retrouve les grandes règles de la tragédie : unité de lieu (la ville de Paris), unité de temps (la nuit du 24 au 25 août 1944), unité d’action (le combat de Raoul Nördling).

C’est donc pour moi une agréable surprise, que je ne saurais trop conseillé aux personnes qui s’intéresse à cette période critique de l’histoire récente, même si les faits ont eu lieu il y a environ 70 ans.

Le billet culturel du mercredi.

Un petit billet culturel en ce milieu de semaine. Au menu, deux albums qui bougent pas mal et un film qui est sympa sans casser trois pattes à un canard.

Allons-y chronologiquement 🙂

En 1975, après avoir être parti à grand bruit du groupe dont il a été l’un des fondateurs, Richie « Je suis un guitariste de génie avec un caractère porcin affirmé » Blackmore fonde Rainbow avec le regretté Ronnie James Dio. Après deux albums studio « Rainbow » et « Rising », le groupe sort ce qui sera l’album live du groupe « On stage ».

J’ai acquis récemment la version Deluxe, qui contient des pistes bonus enregistrée à Osaka, le 9 décembre 1976. Que dire qui n’a pas déjà été dit sur cet album ? Que le « Kill The King » (qui sera repris sur « Long Live Rock’n’Roll ») est un bijou ? Que le medley basé sur « Man On The Silver Mountain » est excellent ? Où que la reprise de Mistreated est à tomber à genoux ?

Si vous ne connaissez pas Rainbow, écoutez cet album, vous saurez ce que hard-rock des années 1970 veut dire.

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