Forks : quand le classique se mélange à la musique d’ambiance.

Ce qui est bien avec la musique classique, c’est qu’elle se marie avec presque tous les genres musicaux. Et quand elle se marie avec la musique dite d’ambiance, cela donne un bijou comme Forks, le projet de Jamie Ball.

Je suis tombé dessus en fouillant les albums fraichement sortis sur Bandcamp, et dès la première piste, « First Beach », j’ai été emporté. Ce mélange entre mélodie classique et ambient m’a agrippé l’oreille.

Dès le deuxième morceau, « La Push », je me suis dit que l’album valait vraiment le détour.

Le troisième titre m’a fait craqué, et j’ai commandé le paquet en version deluxe qui porte bien son nom : l’album en format CD dans un boitier DVD mince, 3 cartes postales, 3 marques-pages. Et surtout, si vous voulez la version « deluxe », il n’y en a que 50… Autant dire qu’il risque de très vite partir.

Le quatrième titre est un peu plus inspiré jazz, et le dernier titre nous replonge dans cette ambiance orchestrale qui baigne l’ensemble de l’album. C’est un pur bonheur que d’écouter cet album.

C’est mon dernier coup de coeur de l’année 2012 – je sais, il reste une semaine – et je sens que l’album va tourner en boucle sur ma mini-chaine hifi !

Allez, c’est trop bon, je retourne l’écouter !

Concours Ghost Marrow : les réponses et le tirage.

Le concours vient de clore ses portes, il y a une trentaine de minutes, en ce jour du bug du calendrier Maya, à minuit.

Voici donc les réponses.

1) Aurielle Zleiter alias Ghost Marrow cite parmi ses influences Beth Gibbons, voix de Portishead. Le groupe a sorti un album éponyme, « Portishead ». Mais en quelle année ?

En 1997.

2) Toujours en parlant de Beth Gibbons, elle a sorti un album en solo avec Rustin Man. Comment s’appelle le dit album ?

Out Of Season, en 2002.

3) Le pseudonyme employée par Aurielle Zleiter contient le mot Ghost. Or, le groupe Nine Inch Nails a sorti un double album instrumental connu sous le nom de Ghosts I-IV. En quelle année est-il sorti ?

En 2008, dixit le site officiel du groupe.

4) Le groupe de Death Metal progressif – oui, ça existe – suédois Opeth a sorti un album contenant le mot ghost dans le titre. Est-ce « Ghost Reveries » ou « Ghost Memories » ?

Ghost Memories en 2005.

5) Dernière question, toujours en relation avec le terme « ghost ». Un groupe anglais de rock progressif a sorti en 1975 un album du nom de « Time Honoured Ghosts ». Comment s’appelle le groupe en question ?

Barclay James Harvest, même si l’album « Time Honoured Ghosts » n’est pas le meilleur du groupe.

Et voici donc le tirage. Désolé pour la voix, mais j’ai un début de gros rhume.

Voila, c’est tout !

Summer Fades Away : quand Mono s’exporte dans l’Empire du Milieu.

Mono, c’est le célèbre (hum) groupe de post-rock japonais que j’ai découvert via leur concert « Holy Ground : NYC Live with The Worldless Music Orchestra« .

Via un post dans la communauté Post-Rock sur google+, et en fouillant via des liens, je suis tombé sur le premier album de Summer Fades Away, « We Meet the Last Time​,​Then Departure »

Publié sur le label pékinois 1724 records, le groupe fortement inspiré par Mono, propose un style équivalent, en légèrement moins saturé, mais tout aussi bon. Un mélange de cordes, de clavier, de percussion qui emporte l’auditeur en moins de deux. Mais toujours en douceur, et progressivement.

L’album dure 45 minutes (pour uniquement 6 titres, qui durent de 3 à 9 minutes). Le titre « central », Yukiho, offre une pose tout en douceur, tout en légèreté qui intrigue au départ, qu’on pourrait qualifier de « folk ».

Si vous aimez le post-rock à la Mono, vous craquerez vite pour le groupe. Sinon, vous pouvez toujours découvrir ce style de post-rock instrumental qui change de ce qu’on peut entendre sur les ondes radios.

kindlewood : de la dreamfolk nord américaine planante.

kindlewood est un groupe de dream folk originaire de la région de Baltimore qui a produit depuis fin 2010 deux albums, un EP et un album long. Il est composé de Galen et Kelci Smith et de Jamison Lyman.

J’ai découvert le groupe avec l’album « Desiderium » sur lequel j’ai eu un coup de coeur, et j’ai par la suite écouté leur EP « I don’t believe in Ghosts« . Commençons par l’album sorti en mai 2011.

Pour définir la musique du groupe, prenez de la folk acoustique, avec des influences qu’on pourrait qualifier de celtique, avec l’utilisation de cordes et d’accordéon comme sur le titre éponyme, titre très rythmique et qui emporte rapidement l’auditeur dans son monde.

Dès la première piste, on est pris dans une atmosphère intimiste, où la voix de la chanteuse accompagne les cordes. Les pistes se suivent naturellement, toujours avec la même ambiance planante, reposante, calmante, berçante.

A noter que dans le premier album, il y a un titre à moitié chanté en français, le sixième, « Mon Ami ». Et j’avoue que j’ai toujours trouvé charmant une voix féminine américaine qui s’essaye sur du texte en français. Un charme certain 🙂

C’est bien simple, il n’y a rien à jeter dans cet album, que ce soit les pistes uniquement instrumentales comme « Interlude » ou les morceaux chantés dont le très bon « Reverie » ou encore « Wrung & Possibly Broken ». Les 45 minutes passent et on se dit déjà ? Et on se le remet pour se caresser une nouvelle fois les oreilles.

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KesakoO : un album léger comme une plume.

Avant toute chose, je tiens à m’excuser – et je ferais pénitence – pour le jeu de mot à la limite du grand n’importe quoi…

C’est via l’initiative C.A.Y.A music que j’ai pu – en achetant le premier paquet (qui a été rendu disponible du 2 au 17 décembre 2012) – découvrir KesakoO et son album « P.L.U.M », datant de 2010.

Sur cet album de 8 pistes, Mickael CREZ alias KesakoO s’inspirant d’une formation de pianiste et saxophonistes classique, mélange les morceaux typiquement expérimentaux comme « Wherycoffee » ou les compositions inspirée par le jazz, comme la piste d’ouverture, « Abertura ».

A noter la très bonne reprise de la piste « I was there » de l’album « Let’s Dream Each Other » d’Amanyth sous le titre « Menova Vreê An Dezember », avec la voix toujours aussi envoutante de CalendarGirl.

Et sa voix est aussi présente sur la piste « Abertura » et « Enchî », piste typiquement jazz club enfumé.

Les morceaux sont assez long, d’au minimum 4 à 14 minutes. Autant imaginer le travail derrière chacun des morceaux proposés. Malgré le coté expérimental de certains titres, on sent toujours l’influence du jazz via le saxophone et de l’envie de repousser les limites de la composition.

Encore une bonne découverte. Je compte me plonger désormais dans le reste de la discographie de KesakoO qui doit être tout aussi bonne ! Et cerise sur le gateau, c’est publié sous licence Creative Commons, en CC-BY-NC-SA pour être plus précis.

A vous de voir maintenant si vous accrochez ou pas.