Samedi Cinéma : « Wonder Boys » ou quand le milieu des écrivains part en sucette !

Au début des années 2000, je m’étais constitué un collection honorable de DVD, montant à une soixantaine de galettes cinématographiques.

Dans le lot, j’avais trouvé un film qui m’avait tapé dans l’oeil car le scénario était intéressant, « Wonder Boys ». Film sorti en 2000, on trouve dans la distribution : Michael Douglas, Tobey Maguire (plus connu pour son rôle dans Spiderman), Frances McDormand, Robert Downey Jr (Iron Man), Katie Holmes ou encore Rip Torn (Z dans la série des « Men in Black »)

Wonder Boys (2000)

L’action se passe dans une université de Pittsburgh. Grady Tripp (Michael Douglas) est un prof de littérature qui sept ans plus tôt a écrit un best-seller… Et plus rien depuis.

Amant de la directrice Sarah Gaskell (Frances McDormand), il s’occupe d’écrivains en devenir, dont James Leer, un petit génie (Tobey Maguire). Alors que le WordFest arrive, son directeur litteraire Terry Crabtree (Robert Downey Jr) se pointe pour avoir des nouvelles du roman de Grady. Et lui poser un ultimatum…

Et la situation part rapidement en sucette, surtout après un incident où un James Leer complètement dépressif assassine sans le vouloir le chien de l’époux de la directrice…

J’avoue que ce film me parle pour plusieurs raisons : d’abord car l’histoire se passe dans un milieu où l’écriture est primordiale, étant moi-même un écrivaillon qui se cherche sans vraiment se trouver pour le moment 🙂

Mais aussi pour les personnages, avec un Michael Douglas qui semble être un hippie sur le retour ou le plaisir de voir Rip Torn jouer l’écrivain blasé qui pond tous les 18 mois un nouveau livre qui se vend sans problème. Sans oublier Robert Downey Jr qui joue le rôle d’un directeur littéraire un peu étrange.

Si vous ne connaissez pas ce film, c’est l’occasion de voir Katie Holmes et Tobey Maguire au tout début de leur carrière.

Total Recall version 2012, une sombre daube, désolé pour l’excellent plat de cuisine.

Si on me dit Total Recall, je répondrais : 1990, Paul Verhoeven, Arnold Schwarzenegger, Sharon Stone, une histoire bien ficélée qui tient en haleine, et qui se déroule sur la Terre et sur Mars, et surtout une action rondement menée, justifiée.

Total Recall 2012

J’ai voulu jeter un oeil sur la version 2012 du film, et mal m’en a pris. On se retrouve uniquement sur la planète tTrre, avec une histoire de tunnel qui traverse la planète de part en part, avec des décors d’une Union Fédérale Britannique qui sont la copie conforme ou presque de l’ambiance glauque du chef d’oeuvre de Ridley Scott, Blade Runner, et dont il copie de nombreux points : ne serait-ce que la scène du piano.

La nullité du scénario est mal caché par des effets spéciaux à foison. L’ennui est palpable dès les premières minutes. Une torture pour l’intérêt qu’on devrait porter à un film.

Le film est tellement mauvais que j’ai laissé tomber au bout de 30 minutes. Si vous voulez vous économiser à la fois une déception et quelques précieuses piécettes, laisser tomber cette version qui n’arrive même pas à l’orteil de la version originale.

Et une note pour les scénaristes en mal d’histoire : pitié, ne nous faites plus de remake, creusez vous la cervelle au lieu de massacrer des films en voulant les refaire !

Les films et les séries cultes se doivent-elles d’avoir des fins bizarres ?

Hier soir, j’ai fini de visionner l’un des chef d’oeuvre de l’année 1941, un certain « Citizen Kane » d’Orson Wells. J’avoue que j’avais entendu parler de ce film, et du mot qui lui est invariablement associé, « Rosebud ». Il faut attendre près de deux heures, avec des procédés révolutionnaiers de tournage à l’époque, pour comprendre ce que « Rosebud » signifiait dans la bouche de Charles Foster Kane.

J’avoue que j’ai été étonné, mais cela m’a fait penser à certaines fins de séries ou de films qui sont tout autant bizarre.

Mais pour les fins bizarrse, je demande des films plus récent, comme par exemple le déjanté film de Greg Arraki, « The Doomed Generation » (1994) qui n’est pas conseillé pour les cardiaques.

Ou encore l’énigmatique « Donnie Darko » (2001) qui je l’avoue m’a scotché jusqu’à la fin.

Coté série culte, la première qui a une fin bizarre, c’est « Le Prisonnier ». Celui d’origine de 1967, pas celle des années 2000 qui est sans grand intérêt.

L’ultime épisode, j’aurais plutôt tendance à dire le duo des deux derniers épisodes qui clôt la série, à savoir « Once upon a Time / Fall out » en français « Il était une fois / Le dénouement » est un duo sur lequel on pourrait écrire des botins entiers.

Pourquoi le numéro 1 est ainsi représenté ? Pourquoi l’assemblée des personnes masquées ? Pourquoi la fusée ? Pourquoi tant d’autres choses ?

Si vous avez d’autres fins de films ou de série bizarre, n’hésitez pas à le dire, je suis preneur 🙂

Chronique cinéma spéciale Natalie Portman.

Je voudrais parler de deux films que j’ai vu avec cette actrice. Deux films qui m’ont marqués.

Le premier, c’est « Léon ». Oui, je sais, c’est une vieillerie de 18 ans d’âge. Je n’avais jamais vu ce film, et ayant été voir un ami peintre – dont je m’occupe de temps à autre du blog – il m’a montré ce film que je n’avais jamais vu.

Je n’ai jamais un super fan des films de Luc Besson, ayant été plus que déçu par Nikita. Et je dois dire que « Leon », avec un Gary Oldman encore plus frappadingue que d’habitude, un Jean Réno dans le rôle d’un nettoyeur méticuleux, et la toute jeune Natalie Portman.

Le film est très violent – difficile de parler de la vie d’un tueur à gages sans scènes sanguinolantes – mais aussi très tendre, ne serait-ce que les scènes où Jean Réno prend soin de Natalie Portman.

Je sais, c’est pas la dernière nouveauté, mais à l’époque de la sortie du film, je ne regardais presque aucun film.

Le deuxième est largement plus récent, c’est le sublime « V pour Vendetta » avec aussi un excellent Stephen Fry.

Dans une Angleterre dystopique du milieu du 21ième siècle, la dictature règne. Derrière le haut chancelier Sluther règne d’une main de fer, tel le Big Brother de George Orwell. L’introduction parle de la conspiration des poudres contre le roi Jacques 1er qui voulait mettre en place une monarchie absolue en Angleterre. Eventé, le complot tourne court, et on voit l’exécution par pendaison de Guy Fawkes.

Evey Hammondn, interprété par Natalie Portman, doit se rendre chez son patron, Gordon Dietrich. Violant accidentellement le couvre feu, elle est intercepté par des agents du Doigt, la police de la dictature. Elle est sauvée d’un viol par un homme mystérieux, portant le masque de Guy Fawkes, qui se fait appeler « V ». Nous sommes le 6 novembre, et il fait exploser en musique un batiment judiciaire.

Dans ce film, on nous montre comment la dictature s’est mise en place, et comment, la vengeance de « V » démonte les rouages d’un complot plus qu’ancien.

J’avoue que quand j’ai vu ce film, je l’ai adoré. Il est quand même assez violent, ne serait que les scènes où « V » règle son compte à des agents du Doigt. Mais, il est à conseiller pour montrer que la liberté n’a pas de prix.

Baraka : une claque documentaire.

En 1992, Ron Fricke sort un documentaire de 96 minutes, intitulé « Baraka ». Documentaire sans le moindre commentaire, il nous permet de faire un tour de la planète de manière étrange.

Des beautés de la nature (les chutes d’Ignaçu à l’Ayers Rock, mont sacré des Aborigènes, en passant par les volcans hawaïens), des plus majestueux édifices créés par l’humain (Angkor Vat, la pyramide de Khéops entre autre) aux plus macabres (le camp d’Auschwitz au musée de Tuol Sleng sur le génocide cambodgien sous le régime de Pol Pot), du silence pesant des lieux de triste mémoire au silence rempli de sens des édifices religieux.

On passe aussi des populations les plus « primitives » à nos sociétés modernes. Un passage qui m’a vraiment marqué, c’est l’entralecement d’images de la vie de la fourmilière humaine qu’est Tokyo avec celle d’une usine d’élèvage de poulets en batterie. Parallèle frappant…

Un des morceaux les plus marquant est celui qui est sonorisé par « Host of the Seraphim » de Dead Can Dance.

Et dire que ce film documentaire est sorti il y a 20 ans… Qui a dit que le monde change ?

Il me vient à l’esprit une citation attribué à la sagesse populaire amérindienne : « Lorsque le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoisonnée, le dernier poisson pêché, alors tu découvriras que l’argent ne se mange pas »

Bonne journée 😀

« Men In Black 3 » : une bonne suite… du premier !

Je l’avoue : je n’ai jamais vraiment aimé le 2ième volet de la saga « Men In Black », qui sentait le réchauffé (comme la torture de Jeebs). J’attendais une vraie suite, et c’est le troisième volet qui l’apporte.

Nous sommes 15 ans après l’arrivée fracassante de l’agent J, qui fait toujours duo avec le rochon et taciturne agent K, toujours dans les rôles du bon et du mauvais flics lors des interrogatoires.

Suite à une bagarre dans Chinatown (digne de certaines du premier film), on apprend des choses sur K… Qui oblige l’agent J a retourné plus de 40 ans dans le passé.

Jouant gentiment avec les paradoxes temporels, ce film nous donne des informations sur le pourquoi du comment de certains éléments du premier film. Et une bande annonce pour vous mettre l’eau à la bouche 🙂

Quand l’industrie de l’inculture tombe toujours plus bas…

Déjà que l’industrie de l’inculture en tenait une couche, ils ont décidé de passer la deuxième… Ou la troisième si on compte les lois techniquements obsolètes comme la floppée hadopiesque… Et souvenez-vous du CD lisible… presque nulle part.

En dehors des prix honteux pour des galettes plastifiées et restreinte géographiquement (30 € pour un blu-ray avec un film noir et blanc, muet et oscarisé… euh… ), voici donc l’idée magique suivante : l’ICE (un organisme nord américain) propose purement et simplement d’imposer deux avertissements contre la copie illicite qu’il sera impossible de sauter.

Donc, c’est la double-peine pour les personnes voulant rester dans la légalité : non seulement des prix prohibitifs, mais des propagandes gouvernementales pour aider les majors du cinéma à se faire des testicules en or.

Cory Doctorow en 2010 avait résumé la situation en une illustration suffisamment parlante pour ne pas avoir besoin d’être traduite…

Donc, on voudrait encore encourager la copie illicite qu’on ne s’y prendrait pas mieux.

A moins que les majors pleurant sur leurs chiffres d’affaires s’écroulant alors que les recettes des Avengers montre la vacuité du raisonnement cherche à faire passer des lois pour continuer à vendre de la merde à prix d’or en tuant toute forme de critiques pouvant venir des internautes ?

Comment cela, paranoïaque ? 😉

Other Worlds : un projet de courts métrages libres axé science-fiction et fantastique.

Vodo, connu pour héberger des films sous licences libre type Creative Commons (dont le désormais célèbre PioneerOne) a lancé un projet, Other Worlds.

Le premier lot est constitué de 7 courts métrages, par ordre alphabétique :

  • « Candy » de Nikita Ovsyannikov (en russe sous titré anglais)
  • « Dimensional Meltdown » d’Ofer Pedut
  • « ITD » de Framescape (en suédois sous titré anglais)
  • « Kitty Kitty » de Michael Medaglia
  • « Perspective » de Mehment Can Kocak
  • « The Return of John Frum » de Christian Schlaeffer
  • « The Third Letter » de Grzegor Jonkatys

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Cinéma… Ca faisait longtemps, tiens ;)

J’ai profité de cet après-midi de Noël pour me regarder un film intéressant au lieu des naiseries films plein de bons sentiments qui envahissent les chaines de télévision en ce 25ième jour du mois de décembre.

J’ai donc regardé un film qu’un certain diablotin m’avait conseillé : « La neuvième porte ». Je sais, c’est pas de la dernière nouveauté, mais je n’avais jamais vu cet excellent film policier matiné d’ésotérisme, tourné par Roman Polanski.

Johnny Depp joue le rôle d’un marchand de livres anciens, mandaté par un collectionneur fou de vérifier l’authencité d’un livre sulfureux n’existant qu’en trois exemplaires : Les Neuf Portes du royaume des ombres (De Umbrarum Regni Novem Portis) d’Aristide Torchia.

L’histoire est bien ficelée, et les cadavres s’accumulent au fur et à mesure que Dean Corso, joué par Johnny Depp assemble les pièces du puzzle.

C’est un film qui me fait penser, pour le coté policier et enquête à rebondissement, au chef d’oeuvre d’Umberto Eco « Le Nom de la Rose ».

A découvrir si vous ne connaissez pas. On ne voit pas passer les deux heures du film, et c’est avec plaisir que je me replongerais une nouvelle fois dans cette quête livresque !

Bilan culturel de l’année 2011.

J’ai toujours été un passionné de musique. Et sur les 280 albums de ma musicothèque, voici ce que j’ai acheté cette année, une partie que je n’aurais jamais surement daigné écouté voire acheter sans le prêt d’amis, l’écoute en flux ou de manière moins avouable 😉

rhythmbox - près de 3000 morceaux !

Collection 2011

Sans oublier de nombreux artistes et groupes qui publient sous licence art libre ou creative commons comme Garmish, Goodbye Kumiko, Bats On A Swing, et tout ceux dont j’ai parlé en cette année 2011. Et je tiens à remercier « Au Bout Du Fil » et « @diffuser.net » pour certaines découvertes.

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