« Dionysus » de Dead Can Dance, suite logique de « Spiritchaser » ?

En 1996, Dead Can Dance sortait son excellent « Spiritchaser ». Tribal, chaud, il était au bout du cycle entamé quelques années plus tôt par « Into The Labyrinth ».

En 1998, le duo sort « The Lotus Eaters » qui ne sera disponible que sur la compilation « Wake ».

Il faudra attendre 2012 pour que sorte « Anastasis » qui renouera à l’époque avec les ambiances collant plus au début du groupe. J’avais pu voir le groupe à l’occasion de la tournée mondiale liée à la sortie de cet album, à Nîmes en 2013.

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« The 13th Hour » des Onirik Illusion : vive le chiffre 13 :)

Il y a des albums qui vous laissent une marque dans le cerveau dès la première écoute. Le premier album des Onirik Illusion en fait partie.

Quand je vous dirai que c’est un mélange metal gothique et symphonique, de chant guttural masculin, de chant clair et guttural féminin, c’est certain que la réponse est : « encore une fois ? »

C’est vrai que dans le domaine du metal, tout a été fait ou presque. Mais il y a des albums qui reprenant des recettes sur-employées sortent du lot.

C’est le cas ici. L’album est sorti en mai 2017 et j’ai du l’écouter la première fois aux alentours de juin-juillet 2018. La première écoute m’avait fait dire : « Tiens, c’est pas mal ». J’avais mis une option sur l’album. Je l’ai réécouté entre temps et j’ai finalement décidé de l’acheter au format physique en ce début septembre 2018.

Nous voila donc face à un album qui fait une petite heure avec 13 pistes. Tout tourne dans l’album autour de ce chiffre à la triste réputation. Après une courte introduction qui rappelle le début de « Black Sabbath » avec son carillon, on est plongé dans le vif du sujet.

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Mardi musical britannique, première : « Asylum » de Paul Statham.

Il y a un genre que j’apprécie, c’est la musique électronique, même si le genre est un peu snobé à cause de son manque « d’humanité ». J’adore des groupes comme les allemands de Cosmic Ground qui fleure bon les années 1970.

Mais il y a d’autres personnes qui savent ce que composer un album électronique veut dire. Il y a bien entendu Roger Subirana, mais aussi Paul Statham que j’avais entendu pour son projet « The Dark Flowers » en 2013.

Début décembre 2017, notre compositeur Londonien a sorti son nouvel album, « Asylum ».

D’une durée d’un peu moins de 39 minutes pour 8 pistes, on est dans une bonne moyenne 🙂

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« Imaginary Africa Trio » de Mauro Basilio : le mariage réussi du Jazz et de la world music ?

J’apprécie le jazz et des grands noms comme John Coltrane, Miles Davis ou encore Ella Fitzgerald et Billie Holliday ont le don de me faire partir en trance musicale, il y a aussi des musiciens contemporains un peu moins connu qui mérite un peu plus de publicité.

Après avoir parlé des oeuvres menées par le contrebassiste Yoram Rasilio en avril 2017, cet article sera consacré à un projet mené par Mauro Basilio, et né dans la capitale allemande en 2010.

Album découvert via un courrier électronique du label « Le Fondeur de Son ». Si on va sur le site officiel de Mauro Basilio, on peut avoir un accès à sa page soundcloud où des extraits de trois des pistes de l’album sont écoutables.

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