Le premier album des « How To Destroy Angels » en version numérique pour bientôt ?

J’ai déjà parlé du groupe fondé par Trent Reznor et son épouse, Mariqueen Maandig. Le 1er juin prochain, sortira en version numérique – gratuitement téléchargeable en MP3 320 ou 2$ pour la version haute qualité (Flac + MP3 320 + Wav 24 bits 44 Khz + le clip « The Space In Between ») – de leur premier album, éponyme, à savoir « How To Destroy Angels« .

Sur la page du magasin du groupe, il suffit d’entrer son adresse de courrier électronique pour être prévenu et recevoir en cadeau une version MP3 320 de la piste « The Believers ».

Sur Amazon.com, il est aussi possible de précommander l’album qui sortira en version physique le 6 juillet… Autant vous dire que j’ai déjà effectué ma précommande 😉

« Coup » de « The New Regime »… Où comment l’ultime batteur de NiN montre son talent.

En 2009, l’ultime batteur du groupe Nine Inch Nails a – à l’image de Trent « Nine Inch Nails » Reznor – produit un album pour son groupe, « The New Regime« . Son nom « Coup« , avec un morceau de la célèbre toile de David, « La mort de Marat ».

Durant un temps (jusqu’en janvier 2010), on pouvait télécharger gratuitement l’album. Depuis, on peut acheter l’album en version simple (7$) ou en version luxueuse (45$).

Bien qu’ayant télécharger l’album à l’époque de sa gratuité, j’ai voulu l’avoir sous forme « réelle ». Je suis donc allé le magasin en ligne proposant la vente du disque.

Achat : le 2 mai.
Envoyé : le 4 mai.
Reçu : le 12 mai.

Quelques photos – plus ou moins floue, mon APN commence à se faire vraiment vieux – du paquet et de l’album.

Vivement le deuxième opus d’Ilan Rubin 😉

« How to destroy angels » : du bon pour Trent « NiN » Reznor et madame ? ;)

Trent « NiN » Reznor s’est marié l’année dernière avec Mariqueen Maandig forme avec elle le groupe « How To Destroy Angels »

Sur le site officiel du groupe, on peut trouver des mini-vidéos liés à l’album en 6 pistes (seulement ?) du groupe.

Quoiqu’avec un premier extrait « A drowning » qui dure 7 minutes, c’est déjà intéressant.

Et le lien obligatoire vers le titre qui est franchement excellent.

J’avoue qu’il me tarde cet été pour acheter le premier opus de ce nouveau groupe !

Jusqu’où se niche la propagande des majors…

Ayant acheté « The Piper At The Gate Of Dawn », j’ai pu lire ceci dans la jaquette du boitier :

Thank you for buying this music and for supporting the artists, songwriters, musicians and others who have created it and make it possible. Please remember that this recording and artwork are protected by copyright law. Since you don’t own the copyright, it’s not yours to distribute. Please don’t use internet services that promote the illegal distribution of copyrighted music, give away illegal copies of disc or lend disc to other for copying.

It’s hurting the artists who created the disc. It has the same effects as stealing a disc from the store without paying for it.  Applicable laws provide severe civil and criminal penalties for the unauthorized reproduction, distribution and digital transmission of copyrighted sound recordings

Non seulement le texte n’est compréhensible que par des personnes ayant un bon niveau en anglais, mais elle pue la propagande.

Commençons par la traduction.

Merci d’avoir acheté cette musique et pour soutenir ainsi les artistes, auteurs, musiciens et autres qui l’ont créé et ont rendu tout cela possible. Veuillez vous souvenir que cet enregistrement et les illustrations sont couvertes par le droit de copie. Comme vous ne possédez pas ce droit de copie, vous n’avez aucun droit de distribution. Veuillez ne pas utiliser de services internet qui promeuvent la distribution de musique sous droit de copie, abandonnez les copies illégales, ne prêtez pas ce disque à d’autres personnes pour qu’elle puisse le copier.

Cela fait souffrir les artistes qui ont créé le disque. C’est le même effet que de voler un disque dans une magasin sans le payer. Les lois existantes sanctionnent de peines sévères civile et pénale pour la reproduction sans autorisation, la distribution et la transmission  numérisée d’enregistrements sous droit de copie.

En dehors du terme inexact de vol – la copie digitale ne soustrayant pas l’objet de la personne lésée – j’ai décidé d’employer le terme « droit de copie » pour traduire copyright et non droit d’auteurs, car ce sont deux notions différentes.

Le copyright est :  « l’ensemble des prérogatives exclusives dont dispose une personne physique ou morale sur une œuvre de l’esprit originale. »

Ce n’est pas forcément l’auteur, mais plus souvent l’éditeur ou le distributeur de l’oeuvre en question.

Le droit d’auteur est : « l’ensemble des prérogatives exclusives dont dispose un auteur sur une œuvre de l’esprit. »

Ici, c’est bien l’auteur qui est « visé » par la notion en question.

Sur cet exemple précis, ce texte empeste la propagande à plein nez. Déjà, l’album d’origine est sorti en… 1967, il y a donc 43 ans. Autant dire que les investissements mis en oeuvre pour produire l’album ont du être depuis pas mal de temps amortis.

De plus, sur les quatre artistes de la formation de 1967, deux sont décédés : Syd Barret en 2006 (bien qu’il fut mort artistiquement dès 1968-1969) et Richard Wright en 2008. Donc, plus rien ne peut les blesser désormais.

De plus, on peut se demander si l’on a le droit de revendre un album… Car il est explicitement dit : « Comme vous ne possédez pas ce droit de copie, vous n’avez aucun droit de distribution. »

Ce qui est clair, c’est que la personne qui achète l’album, n’achète pas la musique, mais juste une autorisation d’écoute.  Sympathique comme remarque, non ?

Donc en gros, j’ai été complice de vol, en achetant via priceminister un sacré paquet d’albums… Autant dire que le droit de lire de Richard Stallman n’est pas loin de la vérité, au moins dans le domaine musical…

Cyrille Borne a écrit un article assez intéressant sur la musique et hadopi. Je compte lui écrire une petite bafouille dès que j’aurais tourné ma pensée de manière claire.

Je tiens à préciser que je ne soutiens nullement la copie non autorisée de musique, mais que l’on arrête de prendre les consommateurs pour des voleurs en puissance. Aucune industrie ne gagne à considérer sa clientèle comme de la merde.

« Wish you were here » des Pink Floyd… L’album que j’aurais du écouter depuis des années.

J’avoue, je n’avais jamais été attiré par les Pink Floyd, jusqu’à ce que Thierry me conseille d’écouter un album à la pochette étonnante : « Wish You Were Here« .

Il est vrai que la pochette n’est pas des plus « aguichantes », mais il faut se méfier des apparences.

Dès le début, les 5 premières parties de « Shine On You Crazy Diamond » emporte l’auditeur avec un mélange mélodieux de guitares,  de sons étranges, et quand les paroles arrivent au bout d’une demi-douzaine de minutes, on sent que c’est l’hommage du groupe à Syd Barret qui subit les conséquences de ses abus de LSD et autres substances.

Arrive le mécanique « Welcome to the machine », puis le cynique « Have A Cigar » qui font penser à l’industrie du disque de nos jours, avec environ 35 ans d’avance.

Arrive une superbe ballade acoustique, « Wish You Were Here ». Encore un hommage à Syd Barret disparu trop tôt de l’histoire du groupe.

La conclusion arrive avec les 4 dernières parties de « Shine On You Crazy Diamond », qui conclue cet album de 45 minutes qui ne semble durer que quelques minutes tant on l’écoute avec plaisir.