« Ten More Years » de Subzero Fun : un mélange réussi d’indie rock, de post-rock et de shoegaze.

Il m’arrive d’être contacté par des éditeurs pour me parler d’un album sur le point de sortir. Cela doit m’arriver deux à trois fois par an, et cette fois, c’était pour me faire connaître l’existence du premier album du groupe parisien Subzero Fun. Son titre « Ten More Years ».

Même si je ne suis pas vraiment un grand fan du shoegaze, mais l’album est arrivé à me réconcilier avec ce genre musical, ce qui est un petit exploit.

L’album est assez court, une trentaine de minutes environ pour 10 pistes au compteur. Ce qui fait des pistes plutôt courtes. Je m’étais habitué à des albums plus longs, mais on ne va pas bouder son plaisir.

L’album vous entraine directement avec une piste plutôt rapide. Le groupe va directement au cœur du sujet en proposant des pistes assez courtes. C’est du brut de décoffrage, sans la moindre fioriture. Ici, on reste avec l’essentiel et c’est tout aussi bien.

Les pistes s’enchainent les unes après les autres, ce qui rend l’expérience d’écoute agréable. Sans oublier une petite pointe de post-rock qui complète un ensemble ce qui est franchement appréciable. La piste la plus courte « Quiet Pills » impose une petite pose par rapport à l’ambiance des autres pistes. C’est une respiration entre les deux parties de l’album.

Pour un premier LP, sorti après 4 EP, on sent que le groupe maîtrise son travail. Un bon premier album donc !

« Les sirènes ne mettent pas des bottes », le retour attendu de Have The Moskovik.

Have The Moskovik est un groupe de post-rock français que je suis depuis leur premier album, « Une Simple Th​é​orie des Glaces en Terrasse » sorti en 2011. Je les ai découvert courant 2012.

J’attendais avec impatience leur quatrième album. Et je n’ai pas été déçu par le résultat.

On commence avec un titre assez lourd, « 30CrNiMo8 » ce qui n’est pas déplaisant. Dès la deuxième piste, on retrouve la classique mélodie appliquée sur un texte parlé.

Dans les textes, on trouve des extraits d’Arthur Raimbaud pour la piste « Pas une dentelle d’été » et de Charles Baudelaire pour la piste « De vin, de poésie ou de vertu ». Comme quoi on peut se cultiver en écoutant du post-rock. Tout est donc possible 🙂

Une piste instrumentale « Asparagus acutifolius » s’insinue entre les pistes « textes » pour apporter un peu de variété à l’album. Elle est très bonne et on ne voit pas les quelques 7 minutes passer.

Pour conclure, c’est un excellent opus des Have The Moskovik. Au moment où je rédige l’article, le 1er mars 2024 je n’ai pas encore acheté l’album en version physique, mais c’est prévu pour courant mars 2024 si tout va bien.

« Les Magnifiques » de François Merlin, un deuxième opus de qualité.

Le 18 octobre 2022, le deuxième album de François Merlin a été publié chez Araki Records. Intitulé « Les Magnifiques », c’est un album de 8 pistes pour environ 37 minutes. J’avais parlé du premier album de François Merlin en novembre 2018.

J’étais donc impatient d’écouter le nouvel opus, pour savoir si le post-rock qui m’avait emballé lors du premier album est toujours présent dans le deuxième album. La réponse est simple, c’est le cas 🙂

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Dommage que ce soit du déjà entendu, épisode 2 : « Four Inches » de Pryzme

C’est via un article de Stéphane Gallay sur son blog que j’ai entendu parlé du premier album des français de Pryzme.

Quand j’ai lancé la lecture de l’album sur l’espace bandcamp dédié, j’ai tout de suite reconnu un style musical, celui d’un certain Steven Wilson, vous savez, le fondateur d’un petit groupe, Porcupine Tree.

L’album est très bon, les pistes entrainantes, mais cela sonne vraiment comme du Steven Wilson à ses grandes heures. À la copie, je préfère l’original 🙂

Les compositions sont propres, entrainantes, mais il manque un petit quelque chose qui pourrait éviter de donner l’impression d’écouter un groupe hommage que d’un groupe franchement indépendant.

Ce n’est que mon avis, et libre à vous dans les commentaires de me laisser votre impression.

« A Dream of Wilderness » d’Aephanemer, quand le death metal melodique flirte un petit peu avec le lyrique.

Aephenemer est un groupe que je suis depuis les tous débuts, quand il se résumait à être le projet solo du guitariste, en 2014. Comme le temps passe vite.

2016 signe l’arrivée du deuxième album « Memento Mori » où le projet solo devient un groupe à part entière.

Le troisième opus, Prokopton sort en 2019, confirmant l’album précédent. En ce mois de novembre 2021, le quatrième album vient de sortir, « A Dream of Wilderness ».

J’avais précommandé l’album et je l’ai reçu il y a quelques jours. Je dois dire que j’ai eu du mal à rédiger cette bafouille. Car c’est un album plus complexe qu’il n’y parait au premier abord.

D’une durée classique, 50 minutes pour 11 titres, on est dans les normes du genre. Ce qui frappe au premier abord, c’est la piste d’introduction, « Land of Hope » qui sonne franchement lyrique. Ce n’est pas franchement le genre de pistes qu’on trouve sur des albums de death metal mélodique. Peut-être une volonté de se la jouer un peu plus symphonique ?

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