A propos de Firefox 3.1 et sa suite ;)

Dans un précédent article, BeFox en parle à son tour, apportant des précisions complémentaires.

Cet article pointe sur un article de Mike Shroepfer, qui donne la feuille de route « idéale » pour Firefox 3.1 et 4.0.

Pour éviter de plagier l’excellent article de BeFox, je vais me contenter de parler de la succession des versions :

  1. Juin 2008 : arrivée de Firefox 3.0
  2. Décembre 2008 : fin de vie de Firefox 2.0 et arrivée de Firefox 3.1
  3. Juin 2009 : fin de vie de Firefox 3.0
  4. Décembre 2009 : arrivée de Firefox 4.0

Bien entendu, ce n’est qu’une feuille de route idéale, seul l’avenir nous dira s’il est respecté. En tout cas, c’est assez intéressant à savoir.

Sortie de Firefox 3.0rc1

Tout est dans le titre ou presque 😉

Selon les notes de publication de cette version, on apprend que :

  • Amélioration de l’intégration dans les interfaces de Windows Vista, Windows XP, MacOS-X et Gnome (pour les unix libres).
  • Des changements pour la complétion dans la barre d’adresse, la sauvegarde et récupération des bookmarks, sur le zoom dans les pages.
  • Amélioration de la compatibilité pour la toile et bien entendu de la sécurité.
  • Amélioration de la vitesse dans l’utilisation d’application du type « gmail » ou « Zoho office » et du profile guided optimization

Je n’ai cité que les principaux points. Ce qui est bien c’est que maintenant, les personnes qui pleuraient à cause de la mise en place de Firefox 3.0 béta 5 dans les *buntus et dans la Fedora 9 ne pourront plus le faire, la version release candidate de Firefox 3 arrivant bientôt dans les dépots de mises à jour.

Avec cette première version RC, les API sont gelées, et c’est donc maintenant au tour des développeurs d’extension de mettre à jour leurs créations.

A ces personnes de prendre leurs responsabilités, désormais 😉

Sortie de Shredder alpha1…

Shredder ? C’est le nom de code de Thunderbird 3.0.

La version alpha1 vient juste de sortir. Les notes de publications de cette version dédiée aux testeurs fous nous indique que :

  • Basé sur Gecko 1.9 (en développement depuis… 33 mois !)
  • Nouveau gestionnaire d’extensions.
  • Début de support du carnet d’adresses pour MacOS-X
  • Les windows sortis avant Windows 2000 (y compris Windows Millenium) ne sont plus supportés.
  • Thunderbird est désormais un logiciel en Cocoa sous MacOS-X
  • Recherche améliorée dans les corps de messages.

Coté problèmes connus :

  • Pas de mise à jour automatisée pour cette préversion.
  • Le sous-menu « move-to » est vide

Espérons que le développement de Shredder sera moins long et moins « alpha-isé » que celui de son camarade Firefox 😉

Merci Ship-it :)

Je viens de recevoir ce matin au courrier mon CD d’Ubuntu Hardy Heron 64 bits, via leur service Ship-It.

CD d'Ubuntu Hardy Heron en 64 bits.

Il ne me manque plus que le CD d’OpenSolaris 2008.5 que j’ai commandé il y a une dizaine de jours environ sur le site de Sun.

Please note that requests can take longer to deliver, depending on the
country of shipping. Approximate shipping times for different parts of the
world are as follows –

US Delivery – 2 to 5 days
Europe – 5 to 7 days
Latin America – 2 weeks
Asia/Africa – 4 weeks

Enfin, avec le viaduc de la Pentecôte, hein… Enfin, cela me fait plaisir, j’ai de quoi compléter ma collection de CDs d’OS libre.

Il serait bien que le projet Fedora fasse de même.

Vers une version majeure 3.1 de Firefox ?

Alors que la version 3.0rc1 de Firefox pointera le bout de son nez d’ici la fin du mois, la version de développement, utilisant Mercurial à la place de CVS pour gérer le code source, vient de connaitre un changement du numéro de version.

Si depuis quelque temps, l’identifiant était 4.0pre, désormais, c’est 1.9.1a1pre. En clair, une pré-alpha1 de la version 1.9.1 de gecko.

L’user-agent donne :

Build identifier: Mozilla/5.0 (X11; U; Linux x86_64; en-US; rv:1.9.1a1pre) Gecko/2008051410 Minefield/3.1a1pre

Firefox 3.1 pré-alpha1 sous Ubuntu 8.04 LTS

Le bogue concernant ce changement d’appellation est le bogue 432658.

Donc, deux hypothèses peuvent être envisagées.

  1. La branche 3.0.x de Firefox sera suivi par une série de versions 3.1.x, 3.2.x, etc. Ce qui permettrait d’éviter un « trou » trop grand entre deux versions, comme entre la version 2.0 sorti en novembre 2006 et la version 3.0 prévue pour juin 2008, soit environ 20 mois.
  2. Il n’est pas impossible aussi que d’ici quelques temps le numéro de version reviennent en 4.0a1pre, comme jadis le tronc qui avait été étiquetté en version 1.6a1 (bogue 304472 de septembre 2005) puis en 3.0a1pre (bogue 330528 de mai 2006).

Qui vivra verra. 🙂

25 ans bientôt ?

C’est en lisant cette « geekscotte » que j’ai eu envie de voir les infos que je pouvais trouver sur la naissance de la Free Software Foundation, et de son projet principal, GNU/Hurd.

Après quelques recherches via un certain google, j’ai pu trouver ce message daté du 27 septembre 1983 d’un certain Richard Stallman :

Je cite le chapeau de l’article en question :

Starting this Thanksgiving I am going to write a complete
Unix-compatible software system called GNU (for Gnu’s Not Unix), and
give it away free to everyone who can use it. Contributions of time,
money, programs and equipment are greatly needed.

Ce qui donne traduit :

A partir du prochain Thanksgiving, je vais commencer à écrire un système logiciel complet compatible Unix appellé GNU (pour Gnu N’est pas Unix), et le donner librement à toute personne voulant l’utiliser. Des dons de temps, d’argent de programmes et d’équipements sont vraiment nécessaire.

Et dire qu’environ 8 ans plus tard, un certain Linus posta un article sur comp.os.minix, le 25 août 1991…

Hello everybody out there using minix –

I’m doing a (free) operating system (just a hobby, won’t be big and
professional like gnu) for 386(486) AT clones. This has been brewing
since april, and is starting to get ready.

Ce qui donne traduit :

Bonjour tout le monde utilisant minix ici.

Je fais un système d’exploitation (libre) (rien qu’un hobby, il ne sera pas aussi gros et professionnel que GNU) pour les clones d’AT 386 (486). Cela a mijoté depuis avril et il commence à être prêt.

Le reste est de l’histoire 😉

Firefox 3.0 RC1 : les infos se précisent.

Dixit ce billet du blog « Mozilla Developer News », on apprend une nouvelle que certaines personnes attendaient : Firefox 3.0 RC1 est considérée comme « code complete », complétée au niveau du code source.

En clair, la base de ce qui sera Firefox 3.0RC1 a été « gelée » pour de bon. Seul des correctifs de très faibles impacts (une mauvaise orthographe dans un mot par exemple) seront désormais acceptés.

Un série de tests « finaux » se tiendra lundi prochain, histoire de traquer les bugs récalcitrants.

Si tout se passe bien et que les retours des testeurs n’ayant pas installés encore des versions pré-RC sont bons, la version RC1 sortira d’ici la fin mai.

Par expérience, je penche pour la sortie d’une deuxième vers RC. La version finale ? Début juillet. Simple estimation pifométrique. En tout cas, on peut penser que désormais le travail va se concentrer sur le développement de Gecko 2.0 et de Firefox 4.0, qui sortiront tous les deux d’ici 18 mois à 2 ans 😉

Si vous voulez savoir où en est le processus de publication de Firefox 3.0rc1, une page spécifique existe. Idem si vous voulez savoir les dernières nouveautés sur code du tronc, même si au moment où j’écris cet article, le code du tronc n’a pas été modifié depuis le… 7 mai 2008 🙁

Enfin ;)

La version 3.0 alpha1 de Thunderbird ne saurait tarder… Source ? Le bogue 431788 sur bugzilla

Le fichier qui donne la version du logiciel compilé vient d’être modifié, à savoir mozilla/mail/config/version.txt

Le numéro de version n’avait plus été modifié depuis… le 21 mai 2006 qui donnait son nom de « 3.0a1pre »…

Autant dire que la version alpha1 de Thunderbird 3.0 ne saurait tarder…

Mieux vaut tard que jamais, non ? 😉

Fedora 9 : vers un « grand cru » de la distribution ?

Dans le commentaire d’un précédent article, j’ai été accusé de faire du « fedora-bashing ». Je tenais à démentir ce propos, et pour cela, j’ai récupéré la dernière version de développement de Fedora 9 (dite « sulphur ») pour la tester et faire un tour rapide du propriétaire.

Alors que la distribution sort dans moins d’une semaine (le 13 mai prochain) et qu’une version dite « release candidate » n’a pas été distribuée publiquement – du moins si l’on se base sur la feuille de route de développement de la distribution – j’ai récupéré l’image ISO du DVD en 64 bits de la version dite « preview », sortie aux alentours du 17 avril dernier.

Pour le test dans une machine virtuelle KVM, équipée de l’habituel disque virtuel de 32 Go, de 768 Mo de mémoire vive, d’un clavier français, d’un circuit son émulé es1370.

Ecran de démarrage d'installation de la Fedora 9

Je ferai une installation « basique » de la distribution, ne modifiant rien à l’installation proposée par défaut. Ensuite, je ferai l’installation des mises à jour, et je terminerai par un rapide tour du propriétaire. Mon but est surtout de la comparer à la version Fedora 8 en 64 bits dont j’avais déjà parlé en novembre 2007 et qui m’avait laissé sur ma faim.

La récupération de l’image ISO a été effectuée via le tracker torrent du projet Fedora.

Création d’une image disque de 32 Go :

fred@fred-laptop:~/download$ qemu-img create -f qcow2 f9.img 32G
Formatting 'f9.img', fmt=qcow2, size=33554432 kB

Lancement de la machine pour l’installation de la fedora 9 dans la machine virtuelle :

fred@fred-laptop:~/download$ kvm -m 768 -hda f9.img -localtime -k fr -soundhw es1370 -cdrom Fedora-9-Preview-x86_64-DVD.iso -boot d &

L’installateur est toujours aussi simple d’accès. Et cela se limite souvent à la sélection d’une option et d’un clic sur le bouton « suivant »…

Que demander de plus ? L’installation annonce la présence de 940 paquets à mettre en place. Ce qui n’est pas excessif au final, vu l’offre logiciel disponible : gimp, Gnome, OpenOffice.org, Firefox, Pidgin, Java (sous sa forme OpenJDK), et encore bien d’autres outils.

Installation de Fedora 9 en cours

La première partie de l’installation prend en gros vingt à vingt-cinq minutes . Peut-être que la compilation en parallèle d’un firefox pré-3.0rc a ralenti un brin le processus d’installation dans la machine virtuelle ?

En tout cas, c’est très rapide, et c’est agréable à voir. A croire que les distributions se sont données le mot pour que leur publication en 2008 soit sous le signe d’une vélocité améliorée.

Le temps de démarrage franchement amélioré doit être lié à l’utilisation d’Upstart, technologie utilisée par Ubuntu – et d’autres distributions – pour donner un coup de fouet au boot.

La deuxième partie de l’installation se résume à la création d’un compte utilisateur et de l’envoi ou non des données technique aux développeurs. On peut aussi configurer le réglage automatique de l’heure au démarrage via un daemon ntp. Ensuite, on peut accéder à un Gnome fraîchement installé.

Ecran de connexion de la Fedora 9

Cette deuxième partie nécessitant une modification de la ligne de commande utilisée pour KVM :

fred@fred-laptop:~/download$ kvm -m 768 - hda f9.img -localtime -k fr -soundhw es1370 -cdrom Fedora-9-Preview-x86_64-DVD.iso -boot c &

Ensuite, la mise à jour des paquets – suivant la publication de l’image ISO – prend une quarantaine de minutes, pour installer en plus de mises à jour correctives le noyau linux 2.6.25.

J’ai rajouté ensuite yumex, appréciant cet outil de gestion de paquet ; un simple « yum install yumex » dans un terminal en root a fait l’affaire.

Via le dépôt Livna, on peut installer facilement VLC, ou encore les paquets Gstreamer pour supporter les formats « non libres » comme le mp3 pour ne citer que celui-ci.

Yumex récupérant des logiciels

Coté bonne surprise, j’ai constaté que Rhythmbox apporte le support du greffon MTP (qui était absent sur Fedora 8), ainsi que la quasi-disparition du mélange de paquets 32 et 64 bits. La présence de Swfdec doit être sûrement à cette disparition du mélange.

Rhythmbox et VLC sous Fedora 9

Cette version est un très bon cru de la distribution Fedora. Autant la version 8 m’avait laissé un peu sur ma faim, autant cette version m’a très agréablement surpris.

Que restera-t-il à la concurrence au final ? Félicitations aux développeurs du projet Fedora.

Slackware 12.1 : la doyenne des distribution sort une nouvelle version.

Je dois avouer que la Slackware Linux est un peu ma distribution « chouchou ». C’est la première distribution linux que j’ai jamais utilisée. La première version que j’ai pu avoir, c’était une version de la distribution qui utilisait un noyau 1.2.xx de Linux, ce qui doit remonter vers… 1996.

Elle avait été proposée avec le numéro 6 du défunt magazine « PC Team ». Autant dire qu’à l’époque, Linux était loin d’être autant « user-friendly » que de nos jours.

Même si son créateur ne produit pas actuellement de versions 64 bits – les dérivés que sont Slamd64 et BlueWhite 64 s’en occupant – c’est toujours avec plaisir que je touche à cette distribution, qui se veut simple dans sa conception.

J’ai donc récupéré l’image ISO du DVD depuis le tracker torrent du site de la distribution, histoire d’avoir à éviter à jouer au « grille pain » avec les images ISO des CDs.

J’ai ensuite lancé une session KVM, avec une image disque de 32 Go, un clavier français, un circuit son es1370, donc la ligne de commande suivante :

fred@fred-laptop:~/download$ kvm -m 768 -hda sl121.img -cdrom slackware-12.1-install-dvd.iso -k fr -localtime -soundhw es1370 -boot d &

Le disque a été partitionné en créant une partition principale de 30 Go, les 2 Go restant étant consacré au swap. Ensuite, je me suis contenté d’une installation en mode « full ».

L’installation en anglais a été toute simple, et j’ai pu avoir un lilo – à quand le grand saut vers Grub ? – de toute beauté.

l'écran de démarrage de la slackware 12.1

La configuration de Xorg se fait via l’outil xorgconfig – il faut choisir une profondeur de 16 bits, la profondeur de 24 bits provoquant des plantages de l’outil de terminal dans Xfce – et l’ajout d’un utilisateur via l’outil adduser. Je n’ai plus eu qu’à lancer KDM pour pouvoir ouvrir une session de KDE que j’ai configuré pour obtenir du français. J’aurais tout aussi bien ouvrir une session dans xfce, fluxbox, ou encore windowmaker.

L’équipement logiciel contient la totalité de KDE – qui pour une fois ne me donne pas cette impression de lenteur qu’on peut trouver dans d’autres distributions proposant KDE – dont KOffice.

Les infos techniques de la slackware 12.1

En effet, l’installation d’OpenOffice.org passe par le site slackbuilds.org qui est très agréable d’emploi.

OpenOffice.org 2.4.0 sous la slackware 12.1

Parmis les autres logiciels, on peut trouver Firefox 2.0.0.14, Gimp 2.4. Coté « entrailles », gcc est fourni en version 4.2, et le noyau de la slackware est un 2.6.24.5… Alors que la slackware avait une réputation de distribution assez conservatrice, cela est un peu étonnant à voir 😉

Que dire de plus ? Que cette distribution est toujours autant un plaisir à installer ? Et à utiliser ? Mon seul regret est l’absence de Gnome, mais cela, c’est une décision assez ancienne du créateur de la distribution, et je la respecte.

Bref, si vous voulez découvrir à quoi ressemble cette vénérable ancêtre, dont les premières versions remontent aux années 1992-1993, n’hésitez pas et vous ne serez pas déçus !