Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 53 : « Croque Vacances »

Dans un autre article de cette série, publié en août 2013, j’avais abordé quelques émissions mythiques des années 1980 et consacré à la jeunesse : « Récré A2 », « Les visiteurs du mercredi », « Vitamine » ou encore « Croque-Vacances ».

Je dois dire que celle qui m’a laissé le plus de souvenirs, c’est « Croque Vacances » qui comme son nom l’indique n’était diffusée que durant les vacances scolaires, contrairement aux autres émissions qui étaient diffusées toute l’année.

Comme je l’avais dit en 2013, et je me cite :

[…]
Animée par Claude Pierrard et le duo de marionnette infernales Isidore et Clémentine, elle proposait des séries, mais aussi des parties découvertes, sans oublier des invités récurrents qui proposaient quelques bricolages plus ou moins complexes.

Côté séries et dessins animés ? « Maya l’abeille », « Pole Position », « Vic le Viking », « Holmes & Yoyo », « Punky Brewster » ou encore « Les Tripodes ».

Je dois dire que les Tripodes, dont j’ai parlé en 2011, m’ont fait cauchemarder durant des mois après la diffusion de la première saison.

Mais je me souviens surtout de l’impertinence des marionnettes qui faisait que Claude Pierrard ne finissait pas une émission sans avoir eu de fou-rire.

Il est vrai que l’émission a pas mal duré, de 1980 à 1987, même si sur la fin, ayant atteint l’adolescence, l’émission ne m’intéressait plus trop.

Petite information en passant. Au moment où je rédige ce billet, le 14 août 2025, une campagne Ulule consacrée à « Croque Vacances » est en cours et se termine le 31 août 2025. Financement participatif indispensable aux nostalgiques qui veulent revivre une partie de leur enfance 🙂

Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 52 : Victor, la méthode d’apprentissage de l’anglais à la télévision.

Apprendre l’anglais n’a jamais été une tâche facile. J’ai commencé à apprendre l’anglais en classe de 6e en 1985, pour continuer jusqu’en terminale en 1993. Et je dois dire que mon anglais n’était pas des meilleurs. Il a fallu que j’arrive sur Internet en 1997-1998 pour devoir le travailler chaque jour, les ressources francophones à l’époque n’étant pas légion.

En 1987, FR3 – devenu France 3 en 1992, commença à diffuser une série éducative, « Victor » qui avait pour but d’apprendre l’anglais en s’amusant. Le personnage principal, c’est Victor, un bonhomme blanc comme un fantôme qui veut apprendre l’anglais. Il est guidé par une voix off dans son apprentissage.

Il y avait des manuels en relation avec l’émission, et parfois notre prof d’anglais nous passait un épisode pour nous faire apprendre du vocabulaire ou une tournure de phrase qu’il aurait été difficile d’assimiler autrement.

Mais à quoi ça ressemblait ? Voici un extrait de 5 minutes environ que j’ai pu trouver sur Youtube.

Vous avez pu le voir, le personnage fout un peu la trouille la première fois qu’on le voit. Depuis, il a été remplacé par un personnage blondinet qui a fait perdre une partie de son charme à cette émission aux effets spéciaux digne des débuts de l’informatique personnelle.

J’ai gardé au fond de moi un peu d’amour pour cette émission, car quand on nous la passait, on savait qu’on était tranquille pour une bonne demi-heure.

Et vous, l’avez-vous connu ?

Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 51 : La guerre des soucoupes volantes, prototype d’UFO Robot Grendizer.

Nous sommes en 1975, et les séries Mazinger Z et Great Mazinger ont été diffusées avec succès au Japon. C’est pour surfer sur la vague des méga-robots que Go Nagai en collaboration avec la Toei Animation qu’un court métrage de 30 minutes est créé. Son nom ? « Uchuu Enban Dai-Sensou » devenu en français « La guerre des soucoupes volantes ».

Le sypnosis ? Après la destruction de sa planète, Duke Fleed s’enfuit à bord de Gattaiger, une arme constituée d’une soucoupe porteuse et d’un robot transformable, Roboizer. Il trouve refuge auprès d’un scientifique et travaille incognito dans un ranch jusqu’au jour où les forces démoniaques ayant détruit sa planète menace la Terre… Et cherche à récupérer Gattaiger au passage.

Ça vous est familier ? Et pour cause, ça ne peut que l’être. C’est le pilote de la troisième série de méga-robots, UFO Robot Grendizer devenu Goldorak pour la France. Série qui dura 3 saisons de 1975 à 1977. Mais revenons au court métrage.

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Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 48 : Les Mondes Engloutis.

S’il y a bien deux dessins animés qui m’ont marqué dans le milieu des années 1980, ce fut d’abord « Les Mystérieuses Cités d’Or » vers 1982-1983 et surtout « Les Mondes Engloutis » de 1985.

On suit les aventures d’un frère Bob, de sa soeur Rebecca, du solitaire Spartakus et de la créature à forme humaine Arkana. Ils doivent retourner au centre de la terre à bord de Shag-shag pour sauver le Soleil des arcadiens, le Shagma qui se meurt.

Les personnages sont truculents comme les deux pangolins jaunes, Bic et Bac. Sans oublier les pirates aux crêtes punk, et quelques personnages historiques que croiseront les personnages principaux.

La série se décompose en deux saisons de 26 épisodes. Je n’ai vu que la première moitié de la série cependant. Peut-être étais-je devenu trop vieux pour la deuxième moitié des aventures ?

La bande son est assuré par les Ministars qui ont connu leur période de gloire dans les années 1983 à 1986.

Note technique dont tout le monde se fout:

J’ai trouvé la vidéo sur Dailymotion, mais la vidéo encastrée dans l’article était inutilisable : le même son de départ en boucle. C’est pour celà que je l’ai importé sur Ourtube pour l’intégrer dans la vidéo.

Oui, le dessin peut paraître vieillot mais on est plus ici dans la qualité que la quantité. Cela changeait au peu des dessins animés anglo-américains et japonais qui monopolisaient les programmes jeunesses.

Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 50 : « Les sous-doués passent le bac ».

Oui, je suis d’accord, ce n’est ni une série, ni une émission mais ce film a tellement de fois été rediffusé sur les différentes chaînes de télévision qu’il fait partie de mes mémoires.

Nous sommes en 1980. Un jeune débutant, Daniel Auteuil incarne Bébel, forte tête dans une boite à bac connu pour ses résultats médiocres, le cours Louis XIV qui affiche un zéro pointé au bac en terme de réussite.

Avec les autres cancres de la classe de terminale, ils mènent la vie dure à Maria Pacome, la directrice qui n’hésite pas à investir dans la dernière nouveauté en provenance des États-Unis pour leur faire décrocher le bac, même contre la volonté farouche des élèves à ne rien vouloir apprendre.

Ce film est une vraie source à gags et à situations plus que comique. Que ce soit la bombe, la machine à apprendre, le professeur de sport qui ressemble à un gorille de boite de nuit, les crasses faites à la fille de la directrice, on n’arrête pas de rire. Sans oublier l’élève qui couche avec tous les garçons de la classe, si possible en plein cours…

Je dois dire que la machine à apprendre, donneuse de gifles et d’uppercuts, est un de mes moments préférés.

Vous comprenez pourquoi, maintenant ?

Je vous laisse (re)découvrir ce classique du début des années 1980. Sa suite, « Les sous-doués en vacances » n’est pas aussi bonne, c’est même de mon point de vue, un ratage complet.