« Rendez-vous avec Rama »… Merci Arthur C.Clarke.

D’Arthur C.Clarke, je ne connaissais que le cycle de « 2001, l’odyssée de l’espace » (du moins le tome d’origine).

C’est par hasard que je suis tombé sur un roman du même auteur, « Rendez-vous avec Rama », sorti au début des années 1970.

Le quatrième de couverture est assez parlant :

2130. Un objet spatial non identifié est localisé dans le système solaire : c’est un cylindre aux proportions extraordinaires – 30 km de long -, et qui se déplace au tiers de la vitesse de la lumière – 100 000 km/h. Il sera baptisé Rama. La curiosité cède cependant le pas à l’effarement quand l’équipage du vaisseau spatial « Endeavour » parvient à pénétrer dans son habitacle. Car cet « Artefact », qui semble n’avoir jamais subi la moindre altération du temps, contient en son sein un véritable monde miniature. Son exploration minutieuse révèle en effet une mer, des reliefs, des routes, des villes… Un univers de silence et de non-vie, où tout semble d’une haute technologie et pourtant vieux de millions d’années ! Qui peut bien être aux commandes de Rama ?

J’avoue que j’ai été un peu étonné en le voyant, puis je me suis dit, pourquoi pas ? Et la surprise a été excellente. Ici, nul besoin de théories tordues, d’armes laser et de vaisseaux à la Stargate.

C’est une science fiction simple (même si elle est de nos jours « préhistorique »), mais l’histoire tient la route, et jusqu’à la fin on se dit qu’Arthur C.Clarke a su attiser la curiosité du lecteur.

Dommage qu’il n’existe pas en version électronique, cependant, car c’est un bon roman pour les longs trajets 😀

Kindle ? L’outil qui m’a redonné envie de lire plus régulièrement

Cela fait moins d’une journée que j’ai la Kindle chez moi, et je dois dire que c’est le coup de coeur. J’avais déjà vu l’affichage en encre électronique sur des tablettes concurrentes, mais j’avoue que j’avais toujours voulu prendre une Kindle.

N’ayant pas besoin d’une tablette en version tactile, j’ai pris le modèle « classique » à 2 Go. Et j’avoue qu’après une prise en main un peu longue (la partie la plus longue étant la mise en route de la connexion wifi), ce n’est que du bonheur.

L’affichage est agréable, reposant, on peut lire une heure à la suite sur une kindle avec la même fatigue visuelle que sur un livre papier, mais il y a une différence de taille : le regard est concentré sur une seule page, ce qui permet une lecture plus « productive », car le regard n’a pas tendance à se déporter sur la page que l’on a pas encore lu.

Coté dimension, c’est un gros livre de poche. J’ai été surpris par son silence, sa légèreté et la qualité de l’affichage. C’est comme si un livre était défait page par page, puis inséré derrière l’écran de la tablette.

Cependant, tout n’est pas rose, et les principaux points noirs sont :

  • Le prix des livres électroniques… Pourquoi des livres à 15 – 18 € en version numérique (donc sans frais d’impressions, de stockages, de reliure) alors que la version physique est à 18 – 22 € ?
  • L’absence du support du format ePub, même si j’ai pu trouver un logiciel pour convertir les livres en format lisible par la kindle.

Points positifs ?

  • La capacités de stockage : j’ai une trentaine de livres au format numérique (merci les classiques à 0 €), et il me reste encore 1,3 Go sur les 2 de la tablette.
  • La récupération instantané des livres si on passe par la connexion wifi.
  • La kindle qui se comporte comme une « bête » clé USB quand on la connecte à son ordinateur, ce qui rend la Kindle compatible avec Linux, ce qui est pas si mal que cela.

Dès que les livres numériques ne seront plus à prix exorbitants (cela sent une entente entre les éditeurs pour ne pas baisser les prix, comme l’entente des 3 grands de la téléphonie mobile française à une époque), la Kindle sera un outil des plus répandus.

Acide Sulfurique ou soporifique ?

Une amie m’avait conseillé de découvrir l’écrivaine Amélie Nothomb avec son titre « Acide Sulfurique » sorti en 2005.

Couverture du livre "Acide Sulfurique" d'Amélie Nothomb

Pour mémoire, dans ce court roman en quatre parties d’à peine 200 pages, Amélie Nothomb nous plonge dans ce qui semble être le jeu ultime en matière de télé-réalité : un camp de concentration.

Si en 2005, grande époque des émissions à la Big Brother, le roman pouvait être intéressant, il a très mal vieilli. Non seulement l’intrigue est on ne peut plus prévisible, c’est surtout l’ennui qui marque la lecture de ce texte. J’avoue que je n’ai mis que 4 heures à boucler le livre.

Il est vrai que l’intrigue est intéressante, mais le texte n’est pas assez approfondi, comme si on sentait que cela ennuyait Amélie Nothomb de pousser un peu plus loin sa réflexion. 50 ou 100 pages de plus pour approfondir l’ensemble n’aurait pas été un mal.

A moins que cette volonté de faire court était un moyen de montrer la vacuité des émission de télé-réalité à la Big Brother ?

En tout cas, en ce qui me concerne, ce sera non pour la suite des oeuvres d’Amélie Nothomb.

Quand l’industrie de l’inculture est coupée de la réalité…

Vous allez me dire : encore un article avec du déjà-lu auparavant. Il est vrai que l’industrie de l’inculture n’ayant pas voulu voir arriver le virage du numérique fait passer des lois iniques, ineptes et coûteuse pour maintenir en vie un modèle qui est techniquement obsolète : la rareté.

En effet, si avant l’arrivée en masse de l’internet, la rareté qui permet de maintenir plus ou moins artificiellement des prix élevés pour les produits culturels (frais d’impression, de gravure, de numérisation, de reproduction de galettes contenant de l’audio et ou de la vidéo, frais de distribution et de stockage) permettait de justifier des prix presque exorbitants, ce n’est plus le cas depuis la dématérialisation croissante des produits culturels.

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C’est la licence de la vie :)

J’ai reçu ce midi dans ma boite aux lettres le 3ième volume des aventures de « Geektionnerd », acheté via la boutique de Framabook.

GKND volume 3

Ce qui me donne la collection complète des aventures. C’est donc officiel, je suis un geek qui aime les BDs qui parlent geek. C’est grave docteur ?

D’ailleurs, doit-on y voir un clin d’oeil au « Meaning of life », « Le Sens de la Vie » des Monty Python ?