Tout comme le piriforme PearOS, HazeOS est un énième clone visuel de MacOS-X basé sur Ubuntu. Encore un, serais-je tenté de dire. Merci à la gazette Distrowatch Weekly du 14 janvier 2013 pour l’information.
Actuellement en version beta 2 publique – dixit la page officielle – l’image ISO n’existe qu’en 32 bits et pèse 1,7 Go environ. Et pour la récupérer, il faut aller sur l’hébergeur de fichier 4shared, et créer un compte pour récupérer l’ISO en question. Très pratique.
Pour voir ce que cette beta 2 a dans le ventre, j’ai lancé mon bon vieux et solide Qemu.
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk-hos.img 128G
Formatting 'disk-hos.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm32 -hda disk-hos.img -cdrom hazeos_2.iso -no-frame --boot order=cd &
L’installateur est celui d’Ubuntu (logique) bien que castré de l’ajout de l’utilisateur tiers dans mon essai.
Le lanceur d’applications me fait penser à Slingshot, l’outil d’Elementary OS. Et l’ensemble est vraiment très gourmand : 8,4 Go à l’installation.
Au premier démarrage, auquel j’ai du forcer la main, ce qui est rarissime, il nous est proposé un noyau 3.2 en PAE. Donc, on peut penser sans problème que cette version dérivée se base sur la Ubuntu 12.04.x LTS.
A noter, qu’aucun utilisateur n’est créé à l’installation. Cette étape doit être faite une fois l’OS installé. Et le nouvel utilisateur est incapable de se connecter. Comme cela est montré dans la vidéo plus bas.
Si cet OS est en béta 2, dans ce cas, il faut revoir les dénominations lié à au niveau de développement. Même une béta 1 n’auraient pas de tels bugs aussi grossiers.
Pour installer les traductions, il faut d’abord mettre à jour la distribution, dont la moitié des dépots tiers répondent aux abonnés absents. Il suffit de voir le nombre de bugs digne d’une version alpha que l’on rencontre, en dehors de la création d’un utilisateur propre à la fin de l’installation.
Sans oublier qu’elle démarre une fois sur deux, et qu’on ne me dise pas que c’est lié à l’utilisation d’un virtualiseur.
Même la très médiocre PearOS démarre à chaque fois sans qu’on lui force la main. C’est d’ailleurs l’une des premières fois que j’ai autant galéré pour faire démarrer une distribution virtualisée… D’ailleurs, sur tous les articles consacrés à des présentations d’OS, jamais VirtualBox ou Qemu ne m’ont mis dans une impossibilité d’arriver au moins au chargeur de démarrage, voir au lancement du noyau.
Pour rester gentil : si vous voulez du MacOS-X, achetez un Mac, vous vous arrachez moins les cheveux. Ou si vous êtes patient, attendez qu’ElementaryOS propose une nouvelle version stable.
Ne pas confondre lanceur d’applications et dock. Le lanceur d’application c’est le menu qui apparait quand tu clique en haut à gauche (c’est Slingshot sur eOS en effet). Si tu parles de la barre en bas, le dock, c’est Plank sous eOS mais si tu dis qu’il est gourmand il est possible que ce soit son cousin Docky qui utilise Mono, d’ailleurs la première icône c’est celle de Docky :p
Je parlais bien de l’outil en haut à gauche. Et Docky est employé en bas. Je parlais bien du lanceur, et non du dock en bas. En tout cas, c’est tout sauf une béta 2. Une bonne alpha, en restant très gentil.
Ceci dit, 8.6Go c’est du gros Ubuntu xD
Enorme, oui. La 12.10 doit prendre dans les 5 Go à tout casser, je crois me souvenir.
OK car on le voyais pas dans la capture à coté du texte, pour ca que je comprenais pas 🙂
Perso, j’en ai marre d’Ubuntu et dérivés, je voulais passer à Manjaro, mais j’ai pas pu l’installer….j’ai perdu toutes mes données en vain LOL, je suis assez doué, j’ai eu des erreurs en essayant de partitionner mon disque dur avec l’assistant….
désolé, problème résolu grâce à Gparted….