OS4 OpenDesktop, la distribution GNU/Linux pour une utilisation « simplifiée » ?

OS4 OpenDesktop, c’est encore une distribution GNU/Linux, dont le crédo est, je cite :  » It aims for ease of use and user friendliness and falls into the line of what we call « simplified computing » ce qu’on peut traduire par : « Elle vise la simplicité d’utilisation et la convivialité pour tombé dans ce que nous appellons « l’informatique simplifiée ». »

Et malgré que le nom lui ressemble un peu, ce n’est pas vraiment le descendant du vénérable et malheureux concurrent de Microsoft Windows, OS/2 d’IBM.

Basée sur une Xubuntu Linux 12.04.x LTS, elle reprend en partie une interface assez connue par les vieux de la vieille, j’ai nommé l’interface de NeXT.

Dès l’installation, on peut comprendre que simplifiée veut dire très gourmande : pas moins de 7 Go sont demandés dès le départ. Et pour cause. Tous les outils possibles et imaginables sont préinstallés. Autant dire, qu’en dehors des mises à jour, il n’y a pas grand chose à rajouter.

On trouve de tout : de quoi faire des retouches photos, de quoi programmer, faire de la navigation web, bref, il n’y a que l’embarras du choix. La gestion des logiciels passe par Synaptic.

Malgré sa taille d’origine, il faut noter que si l’on veut avoir LibreOffice, il faut l’installer à la main.

On aurait pu passer par Synaptic, cependant c’est une version plus ancienne qui est proposée. Et comme la version 3.5 de LibreOffice est en fin de vie sur le site officiel

Point noir, la traduction française de la distribution et de LibreOffice doivent être téléchargées et installées manuellement. Apparemment, les auteurs de la distribution ignore, involontairement on peut l’espérer, l’existence du monde non-anglophone 🙁

Et comme d’habitude, on va montrer cette distribution en action.

Comment traduire le fond de ma pensée ? Cette distribution est simplifiée, oui, si plusieurs conditions sont remplies :

  1. Vous êtes anglophone.
  2. Vous ne voulez pas un LibreOffice récent.
  3. Vous aimez le look à la NeXT.

Qu’on ne se trompe l’interface est très agréable, mais l’ensemble n’est pas vraiment simplifié si on ne remplit aucune des trois conditions qui précèdent. Dommage, car l’idée de départ est intéressante. Dommage que les logiciels installés mélange ceux très simple d’utilisation et ceux qui sont dédiés à un public plus professionnel, comme Scribus ou Blender.