AtlasX, quand Debian GNU/Linux 6.0 se marie avec Enlightenment.

AtlasX est une distribution Linux dédiée aux machines peu puissantes, et agées, dixit la page d’introduction où on peut lire :

AtlasX: The next generation Desktop Operating System suitable for 10 year old and newer pc’s, mini computers, laptops and netbooks

Ce qu’on peut traduire par :

AtlasX: La prochaine génération de système d’exploitation de bureau utilisable pour des PCs de 10 ans d’age ou plus jeunes, mini-ordinateurs, portable et netbooks.

Après avoir récupéré l’ISO du DVD, j’ai lancé la machine virtuelle habituelle, en 32 bits cette fois. Quand même, une ISO de taille DVD pour des machines de 10 ans d’age, je trouve cela un peu étrange.

Et pour reproduire les standards d’une machine ancienne, je n’ai pris que 32 Go pour le disque virtuel.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=34359738368 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm32 -hda disk.img -cdrom atlasx_x86-32_dvd.iso -boot order=cd &

La distribution est vraiment très conservatrice pour sa base : c’est une Debian GNU/Linux 6.0.4 en dessous.

Un environnement e17 nous accueille. L’installateur est assez bien caché. Je l’ai trouvé en utilisant la documentation : Il se trouve dans l’onglet « System » de l’option Settings du menu d’e17.

L’installateur est très simple, et il suffit de savoir lire et déchiffrer de l’anglais technique de base. Avec un gros hic, c’est l’obligation de partitionner le disque à la main.

L’ensemble est technologiquement très daté. L’utilisation d’un noyau 2.6.32 est vraiment étrange de nos jours. Surtout que le prétexte pris pour ne pas utiliser le noyau Linux 3.x est obsolète, je cite :

« And the new kernel (3.x.x) loves laptop batteries. « 

Il est vrai que jusqu’à Linux 3.3, la batterie était vampirisée par le noyau… Mais Linux 3.3, c’est… mars 2012. Et le dernier noyau linux 3.2 au moment où je rédige cet article, le 3.2.33, date du 30 octobre. Il serait étonnant que le bug qui vampyrise les batteries y soit encore.

Et il y a pas mal de mises à jour rendues disponible depuis la sortie de l’ISO.

Et on sent l’âge : la configuration automatique de la résolution dans Xorg ? Connait pas. J’ai utilisé cet article du blog de Sébastien Lucas, que je remercie au passage, pour avoir un Xorg.conf fonctionnel.

La suite bureautique fournie ? OpenOffice.org 3.2.1, juste celui avant le fork qui donna naissance à LibreOffice.

Que dire de cette distribution ? Qu’elle est vraiment pour une niche précise, même si d’autres comme les Puppy Linux et autres distributions du même type y sont très bien implantées. A vous de voir si elle peut vous interesser ou pas.

7 réflexions sur « AtlasX, quand Debian GNU/Linux 6.0 se marie avec Enlightenment. »

  1. Bizarre.
    Et OpenOffice sur une bécane de 10 ans d’âge, il met combien de jours pour se lancer ?
    Même un Xubuntu embarque maintenant Abiword / Gnumeric, qui sont plus léger.
    Le navigateur est FF par défaut ?
    Sur ma Xubuntu, j’ai Chromium (un poil lent à se lancer mais rapide ensuite) et surtout Midori (ça sent le FF mais c’ets plus léger). J’ai gardé FF uniquement pour certains sites au cas ou)…
    Au passage si ça t’intéresse, j’ai fait comme toi une brève présentation de ma Xubuntu sur vieux PC qui rame, en live pas en virtuel.
    Bref cette distro est avec des softs de dix ans d’âge, pas pour les PC qui ont dix ans d’âge…

    1. Pour OOo, je ne saurais dire, mais c’est surtout par curiosité et de par sa présence dans la liste d’attente de Distrowatch que j’ai parlé de cette distribution.

      Oui, comme je l’ai dit en conclusion de l’article, le créneau « vieilles machines » est déjà pris par des distributions comme la PuppyLinux.

    2. OpenOffice est la suite office par défaut dans debian 6.0.4 tout comme le noyau complètement dépassé… À partir du moment où les dépôts backport ne sont pas activés, il ne peut pas y avoir libreoffice.

  2. Salut,

    Etant un ferru de vieilles machines j’ai testé (vite fait bien fait) la Bodhi Linux également basée sur Debian et avec Enlightment. je ne peux en dire que du bien.

    Sinon il y a Crunchbang, un poil moins « user friendly »

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