Nous sommes donc le 10 octobre 2010, qu’on peut réduire en 101010, soit 42 en langage binaire. Et 42, pour une génération de fondus de technologie sachant encore lire, c’est un nombre magique.
C’est aussi aujourd’hui que sort une nouvelle version semestrielle de la distribution qui est presque devenue le synonyme de GNU/Linux, j’ai nommé Ubuntu 10.10, alias « Maverick Meerkat ».
Sans aucun doute, cette version sera un succès, même si ce n’est que la première étape vers une future version LTS, la 12.04 (sortant en avril 2012).
Bref, c’est en ce jour de jouissance intense pour les utilisateurs d’Ubuntu que sort la nouvelle mouture. Mais c’est aussi une occasion pour constater un mouvement de fond : l’abandon progressif d’une partie des grandes distributions dérivées d’ubuntu pour s’en affranchir. Cyrille Borne a déjà mieux parlé que moi de ce phénomène dans ce billet par exemple.
De mémoire, voici les distributions qui louchent (plus ou moins) vers Debian pour leur base, voire qui ont carrément abandonné Ubuntu pour leur base :
- Linux Mint, avec sa Debian Edition.
- CrunchBang Linux
- Mepis Linux (depuis la version 8.0)
Pour ne citer que les plus célèbres. Revenir à la vieille Debian, est-ce une volonté d’indépendance ou une volonté d’avoir une base plus stable et plus modelable ?