Dans l’épisode précédent de la série vieux geek, j’ai abordé le port de Colossal Cave Adventure par Microsoft sous le nom de Microsoft Adventure.
Colossal Cave Adventure lors de sa sortie inspira 4 personnes au MIT : Tim Anderson, Marc Blank, Bruce Daniels et Dave Lebling. Ils eurent envie de développer leur propre version du jeu, en améliorant l’analyseur syntaxique mais aussi en proposant un monde énorme, avec son uniovers à part entière.
En gros, Zork se déroule dans un univers où un empire souterrain est l’élément principal. Le joueur prend le rôle d’un aventurier qui entre dans ce monde à la recherche de richesse et d’aventures. Il faut explorer le jeu et récupérer tous les trésors pour arriver à la fin de l’histoire.
Développé entre 1977 et 1979, le jeu est très vaste, prenant 1 Mo, soit des dizaines voire des centaines de fois la capacité en mémoire vive des ordinateurs de l’époque. Les créateurs veulent le publier via leur studio Infocom, ils sont obligés de diviser l’histoire en trois parties :
- Zork I : The Great Underground Empire (1980)
- Zork II : The Wizard of Frobozz (1981)
- Zork III : The Dungeon Master (1982)
La portabilité est assurée par le fait que le jeu se compose d’un interpréteur. Tout le scénario, les pièges, les emplacements, les objets sont stockés dans un fichier en ZIL (Zork Implementation Language).
Ainsi durant les années 1980, le jeu sera posté sur :
- Amiga
- Amstrad CPC
- Apple II
- Apple Macintosh
- Atari 8 bits
- Atari ST
- Commodore 64 et Plus/4
- CP/M
- MS-Dos
- TRS-80
J’ai dû en oublier au passage… 😉
À quoi ressemblait-il ? Une petite vidéo pour vous montrer le tout en action.
Vous avez pu le voir, le temps de chargement sur Commodore 64 est effroyable. On peut penser que le port le plus souple était celui pour PC MS-DOS. Si vous voulez affronter le jeu, les 3 premiers épisodes au format MS-DOS sont disponibles sur une page dédiée.
Même avec une solution, il faut compter une bonne heure en sauvegardant très régulièrement. La présence aléatoire du voleur, les combats où on a une chance sur deux de perdre, les pièges tordus, la grue qui vous attend pour vous croquer tout cru si vous restez trop souvent dans le noir vous feront comprendre que finir le jeu, ça se mérite…
Mais n’hésitez pas à le découvrir néanmoins.
Salut Fred. Dans un tout autre domaine : http://www.editionsamsterdam.fr/antisemitisme-et-islamophobie/
Aucun rapport avec l’article. De plus, c’est le genre de sujets qui est assez sensible pour ne pas s’y aventurer à moins de ne pas craindre de retours de bâtons cloutés.
Donc, je passe mon tour.