Dans les clichés des jeux vidéos, il y a le prince charmant qui va sauver sa princesse des griffes d’un grand méchant pas beau. C’est le scénario de la série des Super Mario, entre autres.
Si on demande quel est le premier personnage féminin dans le domaine à être au centre de l’action, un grand nombre de personnes répondra Lara Croft ou dira Tomb Raider. Il est vrai que Lara Croft en 1996 avec ses deux pistolets en imposait pas mal.
Un précédent avait eu lieu quelques années plus tôt. En 1992, Epic MegaGames sort le premier volet d’une trilogie de jeu de plateformes, « Jill of the Jungle ».
On y joue le rôle de Jill, une amazone qui doit parcourir une quinzaine de niveaux – dans le premier épisode – pour secourir son prince charmant qui est dans les ennuis jusqu’au cou.
Comme pour le premier Doom, c’est le principe du shareware – ou partagiciel – qui est utilisé ici. Les deux épisodes suivant s’intitulent « Jill Goes Underground » et « Jill Saves the Prince ». Titre qu’on peut traduire par « Jill descend sous terre » et « Jill sauve le prince ».
C’est un jeu de plateforme où on possède des vies infinies, mais on doit affronter des puzzles où le principe du « die and retry » qu’on peut traduire par « meurt et réessaye » prend tout son sens. J’ai donc fait chauffer Dosbox-X pour vous montrer un aperçu rapide des trois épisodes de la trilogie.
C’est un jeu dur, qui se mérite. Il y a quelque chose qui n’est pas négligeable : c’est que pour une fois, le personnage principal est une femme et non le classique prince charmant. Ça fait plaisir un peu de changement.
La cerise sur le gateau ? Le jeu est disponible gratuitement sur la plateforme GOG… Pourquoi se priver dans ce cas ? 🙂
La cerise sur le gateau ? Le jeu est disponible gratuitement sur la plateforme GOG… Pourquoi se priver dans ce cas ?
Parce qu’il faut ouvrir un compte peut-être 🙂
A pluche.
Evidemment, je n’y avais pas pensé 🙂
Salut Fred,
Merci pour cette review. Aurais-tu le temps de tester à l’occasion Wonderboy in Monster Land ?
Par ailleurs, je me demandais si tu envisageais de faire des articles sur des applis mobile opensource (ou pas). Je pense à Signal, Telegram etc.
Bon week-end.
Ca m’a donné envie de l’essayer, d’autant plus que c’est gratuit. Je jouais surtout à des point and click à l’époque, je devais me trouver trop vieux pour jouer à des jeux de plateforme.
Je pense que le seul jeu auquel j’ai joué avec une femme comme héroïne, c’était Saboteur 2 en 1987 sur CPC. Une femme-ninja dont la mission est de venger son frère : https://www.youtube.com/watch?v=xS170KuNnW8 . Le porteur du jeu sur CPC (depuis le Spectrum) a sorti les sources (il manque l’image d’intro et la musique il me semble) : https://github.com/mazspork/saboteur2
J’ai oublié la sorcière de Cauldron en 1985. Enfin, elle ne s’est pas montrée sous son meilleur jour dans ce jeu ceci-dit.
Le premier personnage féminin de jeu vidéo à être au centre de l’action ? D’aucuns citeront plutôt Samus Aran dans « Metroid » (sorti 10 ans avant le premier « Tomb Raider », en 1986), non ?
Et pour des exemples plus récents, on peut aussi citer, en vrac : Jill Valentine dans « Resident Evil » (« Biohazard », dans la version originale japonaise), Chell dans « Portal » (bon, là, c’est pas évident puisque c’est un jeu à la première personne, mais quand on a un miroir près de soi, on le voit), Max(ine) Caulfield dans « Life is Strange », Ellie dans « The Last of Us »…