Il y a des distributions GNU/Linux qui vivent leur bonhomme de chemin. Après l’annonce de la mort d’ApricityOS – qui m’a un brin surpris – le rideau étant tombé aux alentours du 7 mai 2017, laissant sur le carreau les personnes qui avaient mis leurs billes dans ce projet, j’ai eu envie de voir comment survivait une des distributions les plus atypiques sur laquelle j’ai pu mettre la souris, j’ai nommé la Paldo GNU/Linux.
La dernière fois que j’ai parlé de cette distribution dont le gestionnaire de paquets est écrit en mono, cela remonte à… mars 2014. Plus de 3 ans donc au moment où j’écris cet article.
Sur le site officiel, on apprend que la distribution existe toujours, qu’elle propose en date du 16 avril 2017 les logiciels suivants : Gnome 3.24.1, LibreOffice 5.3.1, Mozilla Firefox 52 et gcc 6.3… Rien que ça 🙂
J’ai donc récupéré l’ISO live pour faire mumuse avec dans une machine virtuelle.
La dernière image ISO stable date du 8 mai 2017 – j’écris l’article le 14 mai 2017 – donc autant que c’est du frais 🙂
fred@fredo-arch ~/Téléchargements/ISO à tester % wget -c http://www.paldo.org/paldo-live-cd-x86_64-stable.iso
–2017-05-14 19:14:54– http://www.paldo.org/paldo-live-cd-x86_64-stable.iso
Résolution de www.paldo.org… 138.201.121.252
Connexion à www.paldo.org|138.201.121.252|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 824180736 (786M) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : « paldo-live-cd-x86_64-stable.iso »paldo-live-cd-x86_6 100%[===================>] 786,00M 355KB/s ds 24m 27s
2017-05-14 19:39:22 (549 KB/s) — « paldo-live-cd-x86_64-stable.iso » sauvegardé [824180736/824180736]
Après un démarrage assez rapide, on a un Gnome 3.24 qui nous accueille dans la langue de Shakespeare.
On peut lancer l’installateur assez facilement. Celui-ci reprend les étapes classiques, et fait notable, le clavier, le fuseau horaire et la langue sont les premiers réglages effectués.
Les écrans se succèdent et bien qu’en anglais, ils ne sont pas insurmontables. Seul regret ? L’absence de Gparted pour créer les partitions… Obligé de passer par cfdisk en ligne de commande…
L’attribution des partitions :
L’installation proprement dite prend dans les 3 à 4 minutes. C’est assez rapide.
C’est donc au moment du premier démarrage post-installation que j’ai fait chauffé mon enregistreur de vidéo pour montrer la Paldo GNU/Linux en action.
Comme vous avez pu le voir, le gestionnaire de paquets est d’une lenteur à s’arracher les cheveux par poignées. Est-ce lié à mono ? Au serveur de la distribution qui est en surcharge ? C’est une distribution intéressante pour les personnes cherchant des OS franchement intimistes. Même la NuTyX qui est pourtant atypique serait presque « grand public en comparaison ».
Ce que l’on ne peut pas ôter à la Paldo ? Une traduction très bonne dès le départ. Au moins, cela change des DGLFI qui ont fait le miel de mon blog à une époque 🙂
Et bien on dirait que la Paldo ne mobilise pas les foules… de commentaires 😉