En juillet 2012, je faisais un billet rapide sur la première version de la Emmabuntüs 2. La distribution continue son bonhomme de chemin, et le 18 novembre 2013, la cinquième révision de la Emmabuntüs 2 a pointé le bout de ses octets. Elle est encore et toujours basée sur la Xubuntu 12.04 LTS. La 12.04.3 pour cette version. Une intuition me dit que la Emmabuntüs 3 sera basée sur la Xubuntu 14.04 LTS 🙂
J’ai donc récupéré l’ISO de cette nouvelle révision. J’ai voulu voir ce qu’était devenu la distribution, 16 mois après le test que j’avais fait.
J’ai donc utilisé VirtualBox pour la suite de l’article.
Dès le départ, j’ai demandé que l’installation soit effectuée. Une surprise. L’espace recommandé passe de 4 à 15 Go. Oui, 15 Go, même si en réalité, on finit par tourner dans les 8 Go, ce qui n’est pas excessif vu la logithèque installée. On peut se dire que la logithèque doit être conséquente pour demander une telle place. Malgré sa taille généreuse, l’installation est relativement rapide : en une dizaine de minutes, tout est bouclé !
La post-installation est très complète, mais relativement longue si on installe la plus grosse partie des logiciels non libres : il faut compter une bonne dizaine de minutes. Les principales étapes sont disponibles sous formes de captures d’écran ci-dessous. Le niveau de « complexité » de l’affichage dans Cairo-Dock.
Les outils non-libres.
La suppression des langues inutilisées.
La logithèque est très complète : sur le plan bureautique, on a droit à Abiword, Gnumeric, LibreOffice et OOo4kids. Sur le plan de la navigation internet, Mozilla Firefox ou Chromium. Et tout le reste est à l’avenant. Il n’y a que l’embarras du choix !
J’ai fait une capture vidéo de la distribution. La bande son ? Les Fantômes Courtois de Camille Feral. Note : les ralentissement à la fin de la vidéo ? Nautilus dans ma machine réelle qui a fondu un plomb… Saleté !
On pourrait penser qu’une telle logithèque ne donne une distribution poussive, voire confuse. Mais il n’en est rien. Le niveau de complexité, les rangements proposés dans le dock, et en complément le menu déroulant permettent d’accéder à l’ensemble des outils.
Dans les regrets : que Picasa soit en anglais et que certains outils soient un peu vieux, comme LibreOffice 3 ou Thunar 1.2. C’est le revers de la médaille si on utilise comme base une distribution d’une génération K/X/L/Ubuntu LTS. La stabilité contre une partielle obsolescence.
J’avoue que j’ai été favorablement impressionné par le résultat, et je n’attends qu’une chose : la sortie de la génération 3.x de la Emmabuntüs !
Tu oublies de (re)présenter le but de cette distro : à la base il s’agit de faire tourner un vrai OS sur des vieux PC pour les gens qui n’ont pas les moyens de s’en acheter un.
Dans l’esprit Emmaüs quoi 🙂
Après, c’est du Xubuntu+Cairo, ça marche 🙂
J’ai mis un lien vers les notes de publication qui rappellent cela.