La Manjaro Linux, alias « Ubuntu pour ArchLinux », va bientôt connaître sa version prochaine finale, la 0.8.7. Trois semaines seulement après la version 0.8.7pre1, autant dire que ça fonce chez Manjaro Linux pour adapter l’austère ArchLinux 😉
Les notes de publications de cette ultime (ou pénultième) préversion sont claires : ça bouge 🙂
On trouve, entre autres : un noyau linux 3.9.10 (la version stable officielle étant la 3.10.1 au moment où je rédige cet article), Mozilla Firefox 22, Mozilla Thunderbird 17.0.7, LibreOffice 4.0.4, MDM en lieu et place de lxdm ou encore Steam préinstallé pour les fans de jeux dématérialisés. Et aussi le menu à la Windows XP, j’ai nommé Whisker Menu.
L’ISO est assez lourde (1,2 GiO environ) ce qui prouve qu’elle est assez complète niveau logithèque proposée dès l’installation.
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ ls -alh manjaro-xfce-0.8.7-rc1-x86_64.iso
-rw-r--r-- 1 fred users 1,2G 20 juil. 22:44 manjaro-xfce-0.8.7-rc1-x86_64.iso
Pour savoir ce qu’a dans le ventre cette préversion, j’ai utilisé VirtualBox. Qemu est un peu sensible en ce moment 🙂
L’installateur est toujours aussi fonctionnel, même s’il souffre d’un bon gros bug certainement lié à la traduction.
En effet, au lieu d’avoir le bouton « suivant », à chaque écran, on a le bouton « retour » qui s’affiche. Mais c’est uniquement un bug d’affichage. Cliquer sur le bouton fait passer à l’étape suivante. Cf la capture d’écran ci-dessous.
Sinon, c’est toujours le même installateur, dérivé de la Linux Mint, puissant, mais avec le même défaut : un partitionnement trop simplifié. Et oui, j’ai triché en utilisant gparted avant de lancer l’installateur pour avoir un partitionnement plus « archlinux-ement correct ». Il faut compter une grosse quinzaine de minutes pour la totalité des étapes.
Après la fin de l’installation et le redémarrage, un icone dans la barre inférieure nous annonce la présence de nouvelles traductions. En lieu et place des nouvelles traductions, c’est surtout un complément de celles déjà installées. C’est très sympa, et cela évite le système en franglais 🙂
L’ensemble installé est très complet : support des formats non-libres (les barbus sont priés d’aller se raser), et la logithèque est suffisamment étendue sans tomber dans l’excès pour être utilisable dès le départ. A noter dans la liste des logiciels que Cups est préinstallé, et que si on a une imprimante reconnue sous linux, c’est naso-digital pour la rajouter 😉
L’énorme point positif, c’est l’utilisation d’Octopi (bien que codé avec QT) pour gérer les paquets et les mises à jour du système.
Mais le mieux est de montrer l’ensemble en action, car cela en vaut la peine 😉
Comment conclure ? J’avoue qu’à chaque nouvelle version, la Manjaro Linux montre qu’elle a tout pour s’imposer dans le futur, et qu’elle pourrait même un jour faire du mal à des mastodontes comme LinuxMint. Outre le fait qu’elle peut apporter la puissance d’une ArchLinux rationnalisée à l’utilisateur lambda, elle reste légère, rapide, et cherche toujours à simplifier la vie de l’utilisateur sans l’abrutir. Et j’ai bien aimé le rajout du support de yaourt pour les paquets tiers d’AUR.
Seuls points noirs : encore et toujours le thème faenza… Vous n’en avez pas marre des icones de corbeille qui ressemble à des cuvettes de chiottes ? 🙂
Et surtout, à moins d’avoir mal cherché, je n’ai pas trouvé le panneau de configuration central de Xfce ?!
Salut Fred
Pas grand chose à rajouter à ton article !
Pour le partitionneur, bien que simple, on arrive facilement à en faire de qu’on veut.
Généralement je fais comme toi, je prépare mes partoches à l’avance avec gparted.
Et pour le thème faenza, entièrement d’accord avec toi, je déteste. Mais bon il est à la mode.