Fedora 41 sur 6 mois, premier point d’étape.

Pour ce premier point d’étape du projet que j’ai entamé le 1er novembre, j’ai fait les mises à jour régulièrement, tous les 2 jours en moyenne pour m’éviter des attentes trop longues.

Sur le plan du gestionnaire de paquets, dnf 5 qui est fourni par défaut avec la Fedora 41 est plutôt véloce. Une vitesse qui rappelle celle de pacman sur Archlinux, donc autant dire que ça dépote.

Côté émulateur, je n’ai rien rajouté. Je reste donc avec le duo Dosbox-X (SDL2) et Vice, les deux basés sur le code de développement disponible. Il faudrait que je passe par des dépots Fedora Copr pour Dosbox-X (SDL2) en version stable, mais comme cette version ne m’intéresse pas…

Pour Vice, pas de nouveauté. C’est toujours une version 3.6.1 que l’on peut récupérer toute empaquetée. Je sais que c’est mal de dépendre sur des sudo make install et sudo make uninstall pour gérer des logiciels. C’est pour cela que je me limite à deux émulateurs gérés ainsi.

Les montées en version se passent sans problème. Mis à part que l’on est toujours avec un noyau 6.11.x au lieu d’un 6.12 auquel on pourrait s’attendre. En effet, j’ai pu apprendre qu’une « test week » pour le noyau Linux 6.12 se tiendra – aura eu lieu, tout dépend du moment où vous lirez cet article – du 1er au 8 décembre 2024.

J’ai fait deux ajouts. Le premier, c’est Gimp pour tester une version pré 3.0-RC1, comme celle fournie avec la Fedora Linux 41. Le deuxième, c’est de changer l’avatar de la page de connexion.

Donc pour le moment, tout va bien. Espérons que ce soit le cas par la suite… À suivre donc dans un billet pour fin décembre 2024.

19 réflexions sur « Fedora 41 sur 6 mois, premier point d’étape. »

  1. Salut,
    Et pendant ce temps là, qu’est-ce que mijote Microsoft hein ?
    Il y aurait dans la marmite du grand Satan une version ultra légère de Windows 11 ! Foutredieu mais kécécé qu’ un Windows 11 ultra léger ? Biiiim dans les dents : https://www.frandroid.com/actualites-generales/2425244_voici-les-premieres-images-de-windows-11-cpc-nxt-mais-quest-ce-que-cest?utm_medium=distibuted&utm_source=rss&utm_content=directlink&utm_campaign=2425244

      1. Ça peut ne pas être mal, mais la légèreté ne fait pas tout hein !… Si c’est pour se retrouver dans un système totalement clos comme l’est Chrome OS et encore plus avec son Chrome OS Flex, je ne sais pas si ce futur système d’exploitation trouvera son public !?

    1. Oui c’est quand même beaucoup abusé, je ne suis pas utilisateur de gnome, je ne l’aime pas, je n’ai jamais été fan de gnome, car de base je suis kdeiste convaincu depuis la 3.4, seulement il y a eu kde 4 qui changea un peu la donne. Mais je reste à dire que la plupart des choses est plutôt exagérée. Gnome shell a l’une des meilleurs ergonomie, de plus c’est le seul environnement qui te permets de te centrer sur ce que tu veux faire et non sur le comment.

      Alors oui, c’est chiant, coté personnalisation on est proche de zéro, les devs ayant dit que les extensions étaient des tumeurs, qu’ils feront tout pour un jour ou l’autre les bloquer, que c’était les applications qui doivent gérer la décoration des fenêtres (aberrant ça) mais au dela de ça, c’est un environnement, le seul, qui fait « finit ».

      C’est du reste le seul qui est d’une simplicité, tellement il n’est pas personnalisable, qu’il est évident de le mettre pour les utilisateurs « consommateurs ». C’est celui que je mets chez les autres dont j’ai la charge de l’informatique. Jamais kde, toujours gnome ou XFCE pour les configurations anciennes.

      C’est simple, j’adore kde, mais autant qu’avec la version 3, il était solide et rapide, autant depuis le 4, et c’est encore valable pour le 6, tu te demandes si il ne va pas te planter dans les mains quand tu fais un changement de thème…

      Bref, les deux billets sont des poubelles d’incohérence.

    2. Salut,
      Le premier article est très à charge mais il y a un fond de vérité.
      Je suis globalement d’accord avec l’auteur pour dire que Fichiers est une bouse lourde, lente à qui il ne reste plus aucune fonctionnalité. C’est pour moi un gestionnaire de fichier qui n’a aucun intérêt.
      Que Mutter ait présenté des problèmes de gel et de performances, d’affichage… Je suis aussi d’accord.
      Toute fois je n’ai eu des problèmes qu’au lancement de Gnome 47 qui m’ont obligé à le rétrograder ainsi que Gnome shell pour une histoire de compatibilité avec certaines extensions… Étonnant !
      Ça a duré quelques jours, depuis je n’ai plus eu de problème.

      Quand il dit que l’interface utilisateur manque de cohérence et d’intuitivité, je suis aussi d’accord avec lui, c’est pour cette raison que je l’ai très personnalisé avec ces fichues extensions !

      Et je dois encore me résoudre à être d’accord avec l’auteur quand il dit que les nouvelles versions introduisent souvent des régressions ou que les extensions Gnome sont fréquemment cassées par les mises à jour… Hélas, comment lui donner tord ?

      Je le suis moins quand il affirme que de nombreux bugs persistent, certains depuis des années.
      Depuis ces problèmes évoqués précédemment et qui ont été réglés, je ne rencontre aujourd’hui aucun problème.

      Autre point que je ne peux pas confirmer puisque j’ai installé un Gnome minimal sur mon système, il affirme que certaines applications sont publiées en version bêta ou alpha dans les versions finales de GNOME… Mais ça ne serait pas invraisemblable.

      Bon… Les développeurs de GNOME sont décrits comme arrogants et peu réceptifs aux critiques,ils ignoreraient souvent les rapports de bugs ou les fermeraient sans les résoudre… Je ne ferai aucun commentaire sur ces affirmations.

      Le deuxième article fait un peu doublon, là encore l’auteur considère que Gnome est mal conçu, difficile à utiliser pour les débutants comme pour les utilisateurs expérimentés, et ne répond pas efficacement aux besoins des utilisateurs d’ordinateurs de bureau… Personnellement sans certaines extensions je serais d’accord avec lui seulement voila, ces extensions existent et marchent parfaitement bien !

      Il y a à boire et à manger dans ces deux articles très très à charge, sûrement trop, un peu nuance n’aurait rien gâché à l’histoire.

      1. Punaise, je suis à l’opposé du ton ressenti et pourtant je n’aime pas gnome. Jamais eu de soucis sous debian stable, faut dire que l’on traîne de vieilles versions. Nautilus (pardon fichier) bah il est pareil depuis des lustres, dire qu’il est lent ou sait pas quoi, non, il se lance instant, bien tout le contraire de dolphin chez moi…

        Honnêtement quand je passe quelqu’un à gnome, donc des pures j’en foutiste de l’informatique, ils trouvent que justement gnome est simple à prendre en main. Je suis surpris des remontés sur gnome.

    3. Salut,
      Restons dans la famille Red Hat en cette fin d’année pour lui balancer une petite pastille qui risque de picoter le cul de certains chapeaux à plumes… Ouille !

      Mes victimes préférées les flatpaks… Cyniquement et peut-être avec une bonne dose de mauvaise foi appelés les flatbouses ! Donc fin 2024 je demande à ChatGpt si les critiques de https://flatkill.org/ ont été prises en compte et corrigées… Pouuuuuulalalala, la cartouche qu’il me balance ! 😀
       » Est-ce que fin 2024 ces critiques sont encore vraies : https://flatkill.org/ ? »
      Il faut-être bien accroché au bastingage, réponse :
      -« Oui, les critiques principales mentionnées sur Flatkill.org restent valides en fin 2024. Voici les points clés toujours problématiques avec Flatpak :

      Sandboxing limité : Beaucoup d’applications sur Flathub sont configurées avec des permissions étendues, comme filesystem=host ou filesystem=home, ce qui leur donne accès aux fichiers de l’utilisateur. Cela compromet l’isolation annoncée par Flatpak et rend facile l’exécution de code malveillant en dehors de la sandbox.

      Mises à jour de sécurité insuffisantes : Les applications Flatpak et leurs bibliothèques intégrées ne reçoivent pas toujours rapidement les correctifs de sécurité, ce qui expose les utilisateurs à des vulnérabilités connues pendant plusieurs mois. Cela contraste avec les distributions traditionnelles qui appliquent souvent des correctifs en amont plus rapidement.

      Intégration limitée avec le bureau : Flatpak rencontre encore des difficultés à intégrer correctement certaines applications avec les environnements de bureau, notamment pour les thèmes, les polices ou les IMEs (Input Method Editors) comme fcitx pour les caractères CJK.

      Problèmes structurels : Le modèle d’intégration des bibliothèques dans chaque application rend difficile la maintenance et l’application de correctifs en temps opportun, un problème connu depuis le début du projet.

      Bien que certaines améliorations mineures aient été réalisées, comme une meilleure gestion des polices ou une attitude plus sérieuse envers certaines vulnérabilités critiques, les problèmes fondamentaux persistent. Cela montre que Flatpak n’est pas encore à la hauteur des attentes pour une alternative universelle de distribution d’applications sur Linux. Ces critiques appellent donc à une réflexion plus large sur l’approche idéale pour distribuer des applications sur les systèmes Linux​ »

      Hééééééééé BIIIIM dans les dents 😀 ! T’ ce baffe dans la gueule que balance ChatGpt !

      Ça picote tellement que je tente une bouée de sauvetage :

      – » Est-ce que tu es bien sûr de toi parce que quand je pose la même question à Mistral AI, cette intelligence artificielle est plus nuancée que toi ! Pour résumer voilà sa réponse :

      « En résumé, bien que certaines critiques restent valables, il est important de reconnaître les efforts continus de la communauté Flatpak pour améliorer la plateforme. Les utilisateurs doivent évaluer ces points en fonction de leurs besoins spécifiques et rester informés des dernières mises à jour et améliorations. »

      début de réponse de ChatGpt :
      – » Vous soulevez un bon point. La réalité est souvent plus nuancée, et il est vrai que des efforts sont faits par la communauté Flatpak pour améliorer la plateforme. Voici une analyse actualisée en tenant compte des deux perspectives :  »

      Je me dis qu’il va tempérer sa réponse, qu’il va donc être plus nuancé…. Hohohoho 😀 la bombe nucléaire, le suppositoire poutinien qu’il nous re-balance dans la gueule !
      Les critiques valables :
      Les permissions des applications (comme filesystem=home) continuent de poser un problème pour le sandboxing. Même en 2024, de nombreuses applications sur Flathub conservent un accès étendu, ce qui compromet la sécurité perçue​

      Les mises à jour de sécurité restent inégales, car les correctifs ne sont pas toujours appliqués de manière rapide dans les bibliothèques embarquées par Flatpak, contrairement aux systèmes traditionnels de gestion des paquets​
      Les efforts d’amélioration :
      Flatpak a vu des progrès, notamment dans l’intégration des polices système et une meilleure prise en charge des thèmes, bien que ces améliorations soient incomplètes pour des environnements comme KDE ou certains outils spécifiques (IME pour caractères CJK par exemple)​
      La communauté reste active dans la résolution des problèmes soulevés, et les développeurs reconnaissent certaines critiques passées, notamment sur la gravité des exploits locaux​
      Conclusion
      Votre décision d’utiliser Flatpak doit dépendre de vos besoins spécifiques. Si vous privilégiez la facilité d’installation et un écosystème d’applications unifié, Flatpak reste une bonne option. Cependant, si la sécurité et l’intégration poussée avec le bureau sont des priorités, d’autres solutions comme les gestionnaires de paquets natifs peuvent mieux répondre à vos attentes.

      En résumé, les critiques initiales restent partiellement valables, mais elles sont nuancées par des améliorations continues. Rester informé et surveiller les progrès récents de Flatpak est essentiel pour un choix éclairé. Si vous avez des cas d’usage spécifiques, je peux aussi vous conseiller plus en détail !

      Non merci, ça va aller pour aujourd’hui… 😀

  2. Déjà exprimé ici, Gnome « ça fonctionne directement » sans rien ajouter, c’est idéal sur un pc avec un écran tactile (tablette-PC). C’est ergonomique quoi en pense certain, c’est intuitif, etc.
    Effectivement la personnalisation est proche de celle d’un smartphone ou d’une tablette Apple 🙁
    Mais globalement c’est du détail pour le plus grand nombre.
    KDE c’est super personnalisable, oui, mais à réserver sur des pc avec un kit clavier/souris, la configuration « adaptée » à la taille de l’écran, d’un clavier virtuel n’étant pas à la portée de Mme Michu à mon humble avis, pour l’avoir expérimenté avec Plasma 6/Neon et Kinoite.

    1. « C’est ergonomique quoi en pense certain, c’est intuitif, etc. »

      Ca c’est toi qui le dit et ca n’engage que toi.
      Gnome a fait le choix de ne suivre aucune des conventions d’ergonomie etablies depuis lontemps sans doute pour essayer d’innover (pourquoi pas). Sauf que pour demander au gens de s’habituer a une nouvelle logique il faut que ca leur apporte quelque chose et , personnellement, gnome ne m’apporte rien de neuf capable de compenser les efforts à fournir pour s’y habituer. Et je ne parle meme pas de l’inconsistance de l’interface.

  3. Concernant ta vidéo de Fedora : je suis curieux de voir ce que donne tes tests au fil du temps. Pour ma part sur 11 ou 12 ans j’ai été confronté à un bug (medium) il y a deux ans concernant le changement de dépôt RPM Fusion (son…), arrangé en 15 minutes en changeant les dépôts.
    Il reste néanmoins une autre difficulté récurrente pour regarder des vidéos en streaming sur firefox : il faut installer mozilla-openh264 – sudo dnf install mozilla-openh264

    Hormis cela je n’ai jamais dû faire de reinstall Fedora. C’est le « petit avantage » qu’on oublie avec cette distro. Au prix d’une rétention des nouveautés logiciels ou noyaux mais les tests de stabilités et de sécurité sont un « plus », pas un désavantage. Là les bugs éventuels sont d’ailleurs tous traités ! (contrairement à Gnome)

    D’ailleurs Fedora va porter le bureau KDE/Plasma en édition principale à égalité avec Workstation. Là aussi une revendication des utilisateurs…
    Elle fait partie des distros pour le long terme. Celles et ceux qui voudraient encore plus de stabilité peuvent se diriger vers Alma ou Rocky Linux dans la série RPM

  4. Le classement « top 100 » de Distrowatch n’aide pas. Il indique un nombre de clics, de curiosité, qui n’est pas nécessairement synonime d’installation durable en bare metal. Parfois en VM, parfois pour quelques semaines.
    C’est vrai que la multiplication des OS entraîne souvent une frénésie « consumériste » à la recherche de l’introuvable, une distro parfaite. Ainsi, on voit passer, sur les forums ou autres, des utilisateurs comètes. Souvent les messages sont très « comiques » : j’ai installé 12 bureau différents sur Fedora et je ne comprends pas, ça bloque » à pire encore : « pas trop génial cette distro X : je ne peux pas charger plus de données que de Giga disponibles sur les partitions ». (commentaire que je résume mais avec une base réelle)

    Bref, il y a moins d’attention pour explorer une distro au fil du temps…
    Cela épure tout seul : des distros s’arrêtent car sans doute les développeurs / mainteneurs se disent que ce n’est pas la peine de la maintenir pour 10, 20, 30 personnes. (service gratuit de dizaines d’heures pour quelques dizaines d’inconnus, la hargne a ses limites).

    A voir, je ne vais plus sur Reddit, mais si vous êtes curieux faites un tour sur la recherche de la distro parfaite. Juste 5 minutes sans doute pour la santé mentale.

  5. J’ai testé Alma9 récemment et il y a quelques aberrations comme le Gimp en version unstable, absence de codec HEIC / H264 / H265. C’est un héritage de la Red Hat family donc j’imagine que c’est pareil sur Fedora.

    C’est dommage car ca oblige à ajouter des dépôts tiers (epel + rpm fusion) qui replacent des composants de base. Sur Debian les repos sont plutôt complets. A plus.

    1. Fedora 41 a bien GIMP en 2.99, oui. Mais c’est essentiellement parce qu’ils ne veulent plus de GTK2 (qui n’est plus maintenu depuis au moins 2 ans), et parce que la version finale de GIMP 3 basée sur GTK3 devrait sortir promis-juré en 2025.

      Quant aux codecs, Alma étant pensée avant tout pour un usage serveur (comme RHEL, dont elle fut la clone avant que RH ne limite l’accès aux sources – avec interdiction de redistribution – aux seuls clients abonnés en juin 2023), j’imagine qu’on peut ajouter ça malgré tout via un dépôt Copr. Sur Fedora, c’est dans le dépôt (désormais inclus, mais désactivé par défaut) RPM Fusion. Note que sur Fedora, la version de FFMpeg proposée par défaut est justement castrée et limitée aux seuls codecs libres. Je crois qu’il faut installer la version Flatpak pour avoir une version complète. Mais tous les détails et manips sont sur le site d’Adrien, de toute façon.

      1. Salut,
        J’ai une passion absolue pour ce genre de fumisterie:
        « la version de FFMpeg proposée par défaut est justement castrée et limitée aux seuls codecs libres. »

        Cela signifie qu’elle exclut les codecs propriétaires et brevetés comme : H.264, H.265, AAC, ou MP3. Ces limitations sont dues au fait que Fedora vise à respecter les lois sur les brevets et à promouvoir les logiciels libres….Gnagnagnaaaaaa !

        Voila que notre siiiii jolie Fedora, siiiiiii bonne se drape dans les oripeaux de la vertu… Seulement de la main gauche ! Ah ben si ! De la main gauche elle a le logiciel vertueux, respectueux des règles, propre sur lui, bien peigné, le gendre idéal et de la main droite, elle propose le même logiciel dans sa version diabolique qui ne respecte aucune règle, qui dit à la promotion des logiciels libres des choses que la décence m’interdit de répéter ici ! Mais qu’elle hypocrisie !!
        Au lieu de mettre un message d’avertissement dans un seul logiciel et de mettre ainsi les utilisateurs devant leurs responsabilités, nOOOOOOOn… Les devs préfèrent tortiller du cul, prêcher le chaud et le froid et de compliquer une fois de plus la vie des utilisateurs ! Merveilleux…

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