J’écris ce billet le 24 août 2020. 25 ans plus tôt, jour pour jour, Microsoft officialise la sortie de ce qui était connu à l’époque sous le nom de code de Chicago, MS-Windows 95.
Outre l’utilisation stakhanoviste du titre « Start Me Up! » des Rolling Stones, la sortie se fait en fanfare, sous le regard amusé d’Apple qui n’en mène pas large au final, car engluée dans son système 7 vieillissant. Steve Jobs ne reviendra au manette qu’environ 3 ans plus tard pour sauver la peau d’Apple.
J’ai déjà parlé des multiples révolutions de MS-Windows 95 dans un vieux billet de la série vieux geek.
Le plus marrant, c’était le minimum technique annoncé : un 386DX avec 4 Mo de mémoire vive. J’ai tenté, ça démarre, mais il ne faut pas être pressé…
Il faut être réaliste et comme l’avait précisé – et si ma mémoire est bonne – PC Mag pour les 6 premiers mois de MS-Windows 95, un PC équipé d’un Pentium 100 avec 16 Mo de mémoire et 100 Mo d’espace disque pour être tranquille.
Une configuration qui tournait aux alentours des 10 000 francs en 1995-1996. D’ailleurs, en utilisant l’outil qui permet de connaitre l’équivalent de pouvoir d’achat proposé par l’INSEE, on s’aperçoit que 10 000 francs de 1995, cela donne 2119,10€ en 2019 !
Autant dire que c’était un luxe de personnes aisées que de faire tourner MS-Windows 95 en toute tranquillité à l’époque !
Il coûtait 649 francs – soit 136,95€ en 2019 – en version mise à jour depuis MS-Windows 3.1. La version complète ? Je ne m’en souviens plus, mais ça ne devait pas être loin du double.
Non seulement, il fallait une bonne configuration, mais à l’époque au bout de deux ans, l’ordinateur était bon pour la casse ou le musée.
C’est pour cela que j’ai attendu 1996 pour installer la première fois un MS-Windows 95 sur mon vieux Cyrix 486 gonflé à 8 Mo pour l’occasion 🙂
Les 4 Mo, avec un 486 DX-4/100, ça allait grosso modo, mais il est évident qu’avec un Pentium, ça moulinait beaucoup plus vite. 25 ans… à un an près, c’est le montage de mon premier PC avec la config susnommée, après des années de 8/16 bits. Oui, on peut le dire, put**n. ^^
Que de souvenirs, j’ai eu Win95 avec mon 1er PC armé d’un Cyrix PR166+ avec 16Mo de RAM et un hdd de 1.2Go… C’était beaucoup plus utilisable heureusement. Et pour l’install il était en CD-Rom, mais la disquette ne prenait pas en charge le CD. La blague, je devais donc bidouiller avec celle fournie par l’assembleur.
La dernière fois que je l’ai installé en VM, pour le fun, ça m’a fait mal. J’avais oublié a quel point l’OS est vide. Notamment dans le panneau de configuration. Win98 sera une grosse avancée.
et moi avec mon mini pc 16go de ram pour moins de 300euro.
l’époque a bien changer.
Je dois avoir encore le cdrom de windows 95 mais ce n’est pas certain, nous avions installer une carte vidéo pour lui donner un peu de souffle mais c’est si loin que c’était peut-être avec xp ?
A pluche.
Le choc à la vue du menu du BIOS AMI du 386 !
Et la version CD contenait le clip Buddy Holly de Weezer, le groupe préféré de Bill Gates, à l’époque.
Et sans lecteur CD, C’est parti pour le bal des 14 disquettes.
J ‘ en garde un souvenir mitigé de Windows 95 , profité de l ‘ ergonomie de MacOs avec une logithèque digne de ce nom . ¨Par contre tellement lourd pour utiliser JBuilder de Bordland et ces licences dispendieuses , impossible de travailler avec .
Tient, j’ai pas souvenir que tu nous ai gratifié d’une vidéo sur ms works 🙂
Si, cherche et tu trouveras.
Windows 95 ? La première fois que j’en ai eu un entre les mains, ce fut de manière involontaire (on va dire) : mes parents m’avaient emmené dans un magasin d’informatique (il a fermé depuis longtemps, vous pensez…), et il y avait des PC en libre service. Moi, je connaissais que Windows 3.1 sur PC classique (GEM sur Amstrad, ça comptait pas ; et faut pas oublier que je n’avais que 11 ans, à l’époque), donc je me suis retrouvé devant une interface que je ne connaissais pas, mais je me souviens que j’avais réussi, tant bien que mal, à démarrer un logiciel et à le fermer.
Après ça, il me fallu attendre janvier 1996 (oui, je me souviens du mois) pour voir mon père arriver avec un nouveau PC (un Pentium 150 MHz avec 8 Mio de RAM, pour remplacer le précédent 486SX 25 MHz avec 4 Mio de RAM), avec Windows 95 RTM préinstallé. Las, ce dernier ne faisait que démarrer en boucle et aboutissait au menu de choix permettant de démarrer en mode sans échec (qui ne marchait pas non plus)… Ne cherchez pas à comprendre (si : le besoin de garder certaines habitudes), mais on a fini par installer MS-DOS 6.2 et Windows 3.1 à la place. Quelques mois plus tard, reformatage total (un formatage long d’un disque dur de 1,6 Gio, ça dure quelques heures…) et installation de MS-DOS 6.2, Windows 3.1 et enfin de Windows 95 (comme ça, on pouvait choisir de démarrer soit sous W95, soit sous DOS et lancer W3.1). Mon père a gardé ce PC jusqu’en 2001, où il a fini par le remplacer par un PC (je me souviens plus du CPU, mais il avait 64 Mio de RAM au départ et 10 Gio de DD, et surtout, un lecteur de DVD, notre tout premier du genre !) sous Windows ME (qui fonctionnait bien, dans l’ensemble). Mais c’est une autre histoire.
J’ai aussi fini par avoir, en juillet 1998, à peine 4 jours avant la sortie commerciale de Windows 98, mon propre PC (Cyrix P166+, 16 Mio de RAM, 1,2 Gio de DD (?)) sous Windows 95 OSR 2. Il fonctionne toujours (à part le tiroir du lecteur CD qui ne marche plus), mais m’a quand même duré au quotidien jusqu’à Noël 2001, où j’ai eu ensuite mon Athlon 1 GHz sous Windows XP Édition Familiale !
Le plus dur, venant de Windows 3.1, fut de s’habituer à l’Explorateur. J’ai continué à utiliser l’ancien Gestionnaire de fichiers de W3.1 jusqu’à l’automne 1998, c’est dire ! Et mon père n’a dû le lâcher qu’à l’occasion de son passage à un Pentium 4 sous Windows XP SP2, en juillet 2006…
En fait, je n’ai adopté l’Explorateur que lorsque j’ai vu mon cousin faire des copies de fichiers en faisant du glisser-déposer avec le bouton droit /secondaire de la souris, pour afficher le menu demandant ce qu’on souhaitait faire (copier, déplacer ou créer un raccourci). D’un autre côté, j’ai assez vite adopté les noms de fichiers longs et surtout explicites (ça, c’était un vrai choc, pour moi, de pouvoir dépasser ce fichu format 8.3 !).