Y en a marre de la pseudo-bienveillance…

Permettez-moi de pousser un petit coup de gueule, car il faut le dire, ça soulage. J’en ai ma claque des personnes qui balancent des « il ne faut pas critiquer l’orthographe des autres. Il ne faut pas critiquer la grammaire des autres ».

Je ne suis pas parfait dans ce domaine, mais je fais tout pour limiter la casse. Faire des efforts, comme c’est étrange 😉

C’est surtout quand on se retrouve avec des terminaisons de verbes au présent de l’indicatif avec « s » au lieu d’un « ent » plus correct. Ou encore des « Sa va » au lieu de « Ça va ». Des utilisations de l’auxiliaire être au lieu d’avoir dans les phrases, du genre : « j’est été à la plage cet été ».

Oui, ça me fait mal d’écrire phonétiquement, mais on peut trouver des trucs de ce style. Ma filleule qui entre en CM1 en ce mois de septembre 2020 commet ce genre d’erreurs, mais c’est pardonnable pour elle, elle est encore en pleine période d’apprentissage. C’est déjà moins pardonnable pour des personnes ayant quitté le cursus scolaire.

Vous pourrez me répondre : « oui, mais il y a des personnes dyslexiques et dysorthographiques ». Je suis d’accord, mais il n’y a pas des générations entières de personnes soit dyslexiques, soit dysorthographiques. Il ne faut pas se moquer du monde.

Si on arrive à 20% des élèves qui souffrent des deux problèmes en question, c’est le bout du monde. J’avoue que quand je vois certaines personnes écrire phonétiquement, j’ai les yeux qui saignent. Oui, je suis un grammar nazi. Loin d’être le pire de tous, rassurez-vous.

Cependant, j’essaye toujours de faire la différence entre une personne dyslexique et/ou dysorthographique, les personnes ayant mal été formées à l’origine et les personnes de mauvaise foi. Ce n’est pas évident.

Ce qui n’aide pas, c’est la complexité de notre langue que certaines personnes veulent encore compléxifier avec des néologismes qui disparaitront peut-être d’ici une dizaine d’années. Comme si c’était compréhensible de voir le « s » d’hôpital être utilisé dans des dérivés comme hospitaliser, hospitalité, hospitalisation. C’est tellement logique. Idem pour impôt et des dérivés comme imposition ou imposer.

Je sais très bien qu’une langue évolue, que des néologismes s’imposent et d’autres pas. Vouloir tordre le bras d’une langue, c’est le meilleur moyen de se prendre un coup de boule rotatif en retour.

Il faut arrêter de se voiler la face et admettre qu’en dehors de la minorité souffrant des dyslexiques et dysorthographiques, il y a une majorité de personnes qui ont été formées de la pire des manières possibles.

J’ai l’anecdote d’une institutrice de CP qui avait annoncé à ma mère que je ne saurais jamais lire car je connaissais l’alphabet à mon entrée en école primaire ! Je me demande ce qu’avait fumé la dite institutrice pour sortir une telle bêtise.

Bref, il faut arrêter de hurler à l’assassin quand on fait des remarques sur une expression écrite purement phonétique. C’est un bal de faux-cul, car les personnes qui disent qu’il ne faut pas critiquer sont les premières à le faire à la première occasion.

42 réflexions sur « Y en a marre de la pseudo-bienveillance… »

  1. Comment ne pas adhérer à un tel coup de gueule concernant la majorité des cas cités. Je me pose même parfois la question de savoir si ce n’est pas devenu un phénomène de mode quand on voit à quel point on rencontre ce phénomène chez les professionnels : presse, radios, tv……leur site compris. Pas plus tard qu’hier, un sous titrage tv utilisait le verbe être au lieu de celui de avoir, pas top pour maintenir une réputation et l’audimat de chaine. Les médias comme RTL, le JSL, BFMTV pour ne citer que ceux là bien que beaucoup plus nombreux devraient montrer l’exemple et faire les vérifications voir le tri qui s’imposent parmi leur personnel .

    1. C’est bien beau de critiquer mais écrire des commentaires parfaits grammaticalement serait une bonne chose en échange !

    2. Tout comme pour mon cas, je pense que les médias font des erreurs typographiques ou des fautes d’orthographe ou de grammaire parce que, dorénavant, il faut réagir vite et écrire encore plus vite pour être au top du hit-parade 🙂 J’ai, également, dans l’idée, qu’une partie de leur travail est sous-traitée à vil prix à des prestataires qui n’ont pas pour objectif premier la qualité du texte. Il m’est arrivé de trouver des fautes dans Le Monde c’est pour dire.

      Moi qui suis de formation littéraire, je suis de plus en plus obligé de ne pas me relire et de faire une confiance aveugle aux outils numériques, dont les fameux correcteurs, qui sont peu performants parce qu’ils se contentent de comparer les mots saisis avec une base de données sans tenir compte du contexte de la phrase dans laquelle ils figurent, les contresens peuvent, alors, être légions 🙂 Peut être qu’avec un chouillat d’intelligence artificielle dans nos logiciels bureautiques ces erreurs seront automatiquement corrigées !

        1. Je l’ai toujours lu et écrit comme çà « chouillat », mais, effectivement, « chouïa » est plus juste dont acte (et pas « don’t act » 🙂 )

          1. @ Eric

            Les mots étrangers ont-ils une orthographe stricte ? J’en doute.
            Le cas du pluriel de sandwich : sandwichs ou sandwiches ?
            Le cas du pluriel de forum : des forums ou des fora ?
            Le cas du pluriel de scenario : des scénarios ou des scenarii ?
            « Je l’ai toujours écrit comme çà », c’est à dire comme cela, donc pas d’accent sur ça.
            Par contre « çà et là » (forme adverbiale) prennent l’accent.
            Il faut reconnaître que c’est parfois compliqué ou troublant mais cela incite à la réflexion permanente…

          2. @cerigue

            Je pars du principe que si nous utilisons des mots étrangers sans les franciser nous devons respecter la syntaxe et la grammaire de la langue concernée, latin et italien compris, je dis bien des scenarii au pluriel.
            Concernant le cà(a) j’ai toujours tendance à mettre l’accent dans tous les cas mais je retiens ton moyen mémotechnique pour me corriger grazie mille !

          3. Enfin bon nous n’en sommes pas là. Le but n’est pas que le quidam moyen sache écrire le français à la perfection, mais que les règles les plus élémentaires comme les accords, la distinction infinitif/participe passé, les à et a, etc. soient connues de tous.
            Ce type de faute est du ressort de la paresse. Avec quelques moyens mnémotechniques et cinq minutes de relecture, ça éviterait de piquer, voire d’arracher nos pauvres yeux.

  2. Nous faisons tous des fautes, moi le premier. Mais c’est surtout par négligence/inattention ou le foutu correcteur du téléphone que par flemme et donc écrire en pseudo phonétique. Les « sa va » et autres « comme même » me sortent par les yeux. Ça ne demande pas vraiment d’effort de s’appliquer un minimum. Je ne crois pas que ceux qui écrivent à l’arrache gagnent tant de temps que ça dans leur petite vie anonyme.
    Nous vivons aujourd’hui l’abrutissement des masses où même la base de la langue française doit être détruite. J’ai été un élève moyen en français et grâce aux feignasses de la communication, j’ai l’impression d’être un surdoué. Alors que pas du tout !
    Et honnêtement dans le professionnel, je ne perds pas de temps avec quelqu’un qui ne sait pas s’exprimer un minimum correctement.

  3. La lecture et la Littérature sont enseignées de la pire des façons !

    Non seulement , chaque élève est inondé de Grammaire du matin au soir et du soir au matin , mais ce déplorable cirque s’entremêle de Stylistique !

    C’est affreux , c’est inutile , abrutissant , d’un ennui absolu ! …
    J’avoue avoir quitté le Système scolaire en 2002 …

    Maintenant , une question : quelle utilité , pour notre belle Economie , de former des gens curieux ?

    Des employés dociles , des chômeurs qui ne revendiquent pas , des consommateurs fidèles et malléables à l’infini !

    Et une petite ( entre guillemets ) , Elite pour Gérer tout ça …

    Bref , on paye cher , très cher , un choix de Société …

    Et je me demande si orthographe et grammaires sont les seules victimes : on peut en dire autant des Maths , des Sciences ou des Langues Etrangères …

      1. Pas grave. Je suis moi-même prof de français et je fais des fautes, tout le monde en fait. Je suis bien d’accord avec toi et cet article. J’apprécie les remarques qui font améliorer l’orthographe. Malheureusement, certains le prennent mal, il m’arrive souvent de me retrouver banni de certains groupes facebook ou raillé, insulté même pour avoir corrigé telle ou telle faute d’un article. C’est bien dommage, l’orthographe n’est pas un signe élitiste mais de respect de l’autre.

        1. Rien à rajouter à ton commentaire, si ce n’est que j’ai eu une remarque que je harcelais une personne dont l’orthographe était plus mauvaise que celle de ma filleule qui entre en CM1 en septembre. Cela n’a pas du plaire. J’ai quitté le groupe en question qui tournait en rond.

        2. Vive l’orthographe et la grammaire, l’accentuation et la ponctuation, l’étymologie et les dictionnaires, le grec ancien et le latin…
          Et un bon anglais pour l’informatique !
          De plus tout est à portée de main sur internet, c’est beaucoup plus léger que dans le cartable de mes études ! Dire que le « Gaffiot » est aujourd’hui en ligne… Nous vivons une époque formidable !

          1.  » Vive l’orthographe et la grammaire, l’accentuation et la ponctuation, l’étymologie et les dictionnaires, le grec ancien et le latin… »
            Ont dit « vivent » quand il y a du monde derrière … équivalent de « que vivent l’othographe et la grammaire… »

  4. Je fais beaucoup de fautes, hélas, que je regrette, notamment en écrivant des courriels ou des messages sur des forums (ou fora ?). Je sais, je devrais me relire plus attentivement avant presser la touche Entrée.

    Du coup, j’excuse volontiers les fautes d’inattention, moins la volonté manifeste de s’affranchir des règles, ou (pire?) d’en créer de nouvelles à des fins politiques, comme l’orthographe prétendue inclusive par ses promoteurs.

  5. La totalité des commentaires comporte soit des fautes d’orthographe, de grammaire, de syntaxe ou de ponctuation. Intéressant …

  6. Je suis parfaitement d’accord avec ce que tu as écris, Fred, mais je vais ajouter quelques petites remarques :

    Il n’y a pas si longtemps, j’étais encore (élève) au collège, et je peux dire que les cours de français se concentrent bien moins sur l’orthographe et la grammaire que sur la poésie, l’utilisation des figures de style, et tout autre particularité que le ministre de l’éducation trouve important à faire apprendre aux élèves. Les professeurs râlent toute l’année contre les fautes grammaticales ou orthographiques (en les corrigeant vite au passage), mais a-t-on, ne serait-ce qu’à un moment, parlé du fait que l’on ne dit pas « si je ne >>serais<< pas venu, je serais chez moi" ? La plupart de mes camarades ne font pas la différence entre le passé simple, l'imparfait et le passé antérieur (et de même pour les autres modes), alors comment penser pouvoir leur apprendre toutes les figures de style, à écrire de la poésie ?

    Des figures de styles, qui, à mon avis, ne servent absolument à rien pour un adolescent d'aujourd'hui (je ne parle pas de la comparaison ou de la métaphore mais, sincèrement, est-ce-que quelqu'un ici a déjà entendu parlé de "l'oxymore" ?).

    De même, on a passé presque un mois à apprendre les genre, sous-genres et "sous-sous-genres" du théâtre. Super utile, pour un futur architecte, un futur sportif ou un futur médecin. Pourquoi ne pas apprendre tout cela en école supérieure, comme on n'apprend pas les soins aux médecins au collège ?

    Et après, on s'étonne que les élèves s'ennuient en cours, et qu'ils ne sachent pas écrire voire parler correctement !

    Ce que je pointe du doigt, c'est que les gens qui imaginent les programmes de français ne savent absolument pas comment se passent les cours, ce qu'il faudrait enseigner ou pas.

    1. Concernant les concepteurs de programmes , tu peux étendre ta remarque aux cours de maths , physiques ou langues étrangères …

      Où nos élèves ne sont pas ( globalement ) , très flamboyants …

      1. Sans vouloir me jeter des fleurs, je ne pense pas être le pire des élèves (vu ma note de brevet à environ 690 sur 700 points), et je peux dire que, jusqu’à présent, les cours, ça m’ennuie souvent. Pas dans le sens où je n’en ai rien à faire – enfin, parfois je me demande (coucou l’oxymore) -, mais car les cours n’avancent pas ! On passe régulièrement une heure entière à corriger deux pauvres exercices…

        Je pense que ça aussi, ça entre en jeu dans l’apprentissage : le rythme. Quand c’est trop lent, on suit plus.

  7. Il y a toujours eu des gens mauvais dans la pratique de l’orthographe et, ou, de la grammaire.
    La différence de nos jours, est que cette population fait des réseaux sociaux son mode de communication numérique préféré.
    Les « kikou, lol, mdr, cc sa va? » leurs donnent l’impression de maîtriser l’outil informatique de manière égale à ceux qu’ils considèrent plus avantagés socialement ou ayant un meilleur niveau d’études.
    Et pour défendre cet ersatz d’égalité et plutôt que de s’incliner en acceptant la correction comme bénéfique, ils dégainent les « vtfe, fdp, jaicri com je ve, fo pa se moqai », idiocratie montante du 21 ème siècle.
    Avec ce mois de Septembre en approche, beaucoup devrait néanmoins prendre conscience que « j’aime bien la rentrée » n’a pas le même sens que « j’aime bien la rentrer » 🙂

  8. Ma sœur connaissait l’alphabet aussi en entrant en primaire. Les instits l’ont encouragée à développer ses talents en écrivant des poèmes, … C’était une petite école de village aussi.

    Il manque au moins une réponse ici.

  9. Salut,
    Ce qui me fait doucement rire, c’est que de nos jours, tout est une maladie. On n’est pas nul en orthographe, on est dysorthographique, un mot que curieusement les personnes atteintes de cette pathologie, écrivent sans faire de fautes.
    Moi, par exemple, j’ai fait un bac A2 (philosophie, lettres et langues), non pas parce que j’étais une vraie tanche en mathématiques, mais pour des raisons médicales. Je souffrais d’un syndrôme dysmathématique assez sévère, aggravé de surcroît par une forme de dyssportisme . Donc, apparemment, ce n’était pas de ma faute.
    Mais l’honnêteté m’oblige à vous dire que j’étais peut-être un peu paresseux aux entournures, et que j’étais surtout un grand con. Peut-être…
    Cela dit, aujourd’hui, ça va beaucoup mieux, mais je suis allergiq.u.e au gluten et je suis devenu orthorexi.q.u.e.

      1. @ Eric
        Bac B, économique et social, 5 heures de français, 2 ou 3 heures de philosophie, 4 heures de mathématiques, deux langues, 2 heures de dactylographie ( les « comptas », eux, faisaient de la mécanographie à cartes perforées), une demi-journée de sport, présence le jeudi matin et le samedi matin et le tout en demi-pension… Et là on commence à « prendre corps » physiquement avec le bahut qui devient vite une deuxième famille.
        Je regrette que ce modèle de scolarisation secondaire n’existe plus.
        Ce qui ne m’a d’ailleurs pas empêché de me faire lourder en fac d’anglais, c’était encore insuffisant malgré l’ingurgitation à marche forcée.
        Paradoxalement, les copains maoïstes, marxistes-léninistes, anarchistes et autres se distinguaient. Ils obtenaient des résultats supérieurs à la moyenne dans toutes les matières. Pour eux il était urgent de réfléchir, donc ils apprenaient mieux que la moyenne.
        Faut-il penser que le thème proposé par Frédéric soulève d’immenses questions ? J’en suis persuadé.
        Sinon c’est « mnémotechnique »… Faire mentalement « meuuuuuNeu », pour ne pas louper le « n » qu’on attend pas…
        Cordialement

        1.  » Sinon c’est « mnémotechnique »… Faire mentalement « meuuuuuNeu », pour ne pas louper le « n » qu’on attend pas…  »
          My bad sorry !

  10. L’explication est simple.
    Les téléphones ont tué l’orthographe, la fameuse écriture SMS abrégée, les pseudos T9 pas tellement au point, et l’envie de taper toujours plus vite donc toujours plus court et donc fatalement avec plein de fautes diverses.

    Sur les forums par exemple c’est écrit avec tellement de fautes qu’on en arrive à ne rien comprendre.

    Et je pense que pour ses personnes c’est normal d’abréger les mots et donc de faire d’énormes fautes.
    Je suis la 1ere à en faire, et j’y cache pas, c’est pour ça que je ne critique pas, parce que je sais qu’on me dira que je suis mal placée et que je ferais mieux de fermer ma bouche et de retourner à l’école 😉

    1. Moi je ne trouve pas ça dramatique. Ce qui l’est en revanche, c’est le contexte.
      Ecrire en SMS quand tu écris à un pote, grosso modo on s’en tape. Par contre quand tu fais un mail pro ou que tu exprimes des idées sur un forum ou autre, comme ici par exemple, ou le but est d’être le plus lisible et compréhensible possible, c’est fâcheux.
      D’autant que le dico des navigateurs web te souligne les mots en rouge quand il détecte (à moindre effort certes) certaines fautes. Mais déjà, ça épure pas mal.
      Au final, je pense qu’il y a un laxisme global, pour pas dire un « jenfoutisme » concernant l’écriture, et bien d’autres domaines encore. C’est particulièrement flagrant sur tout ce qui tourne autour de l’informatique et du web.

  11. Bonjour Frederic,

    Je suis ton blog depuis un an ou deux et pour une fois je vais me permettre de réagir à cet article.

    Ayant eu des problèmes à assimiler les concepts en orthographe, grammaire et conjugaison, je tenais à partager mon expérience.

    Concernant ma scolarité, en primaire et collège la moyenne de mes dictées ne furent pas plus hautes que 4/20. Arrivé au Lycée, j’ai eu la chance que le barème des épreuves de français soit de 5 points sur l’orthographe et 15 sur le contenu (note, j’ai eu 14.5 :p).

    Disons que j’arrive à exprimer convenablement ma pensée à l’écrit sans arriver à mettre les formes. Et malheureusement les gens ne s’attardent QUE sur la forme.

    Pendant plusieurs années mes camarades de classe se sont moqués ouvertement de mon écriture, bien que je fasse des efforts pour me relire constamment. J’ai fini par adopter une forme d’auto-censure jusqu’à arrêter de communiquer par écrit les années suivantes.

    Arrivé à l’université, mon problème dans ce domaine ne fut pas plus comblé, ça m’a juste conforté dans l’idée que les gens sont des (insérer une ou plusieurs insultes), préférant ridiculiser la personne ayant mal orthographié un mot.

    Étant développeur, j’apprécie fortement de partager mon travail et mes expériences. J’ai hésité pendant plusieurs années à contribuer à des projets libres et open-source pour les raisons évoquées plus haut. J’ai dû reprendre des cours de ré-écriture et bien que ça aille mieux aujourd’hui, je doute sur chacune de mes phrases.

    D’ailleurs je ne crois pas qu’un jour je puisse être indépendant d’un logiciel de correction orthographique ou d’une personne tiers me relisant.

    J’ai eu l’occasion de rencontrer dans mon parcours des personnes incroyablement douées qui ont eu les mêmes problèmes que moi et qui ont également adoptées une forme d’auto censure. Et je trouve ça regrettable.

    Concernant :
    – J’en ai ma claque des personnes qui balancent des « il ne faut pas critiquer l’orthographe des autres. Il ne faut pas critiquer la grammaire des autres »
    – Oui, je suis un grammar nazi. Loin d’être le pire de tous, rassurez-vous.

    Je peux comprendre ton point de vue, mais j’invite chaque personne à faire attention à la façon de vous y prendre. J’ai vu plus de personnes se décourager que s’améliorer face à des grammar nazi :/.

    Note : je n’utilise presque jamais de SMS et je ne suis pas spécialement dyslexiques et dysorthographiques, bien qu’ayant eu quelques heures de séances étant plus jeune chez un orthophoniste.

  12. J’ajoute comme info que la suite arrive. C’est à dire l’abandon des maths, déja en action dans des universités « progressistes » americaines. Selon ces gens les maths sont oppressives (car c’est « dur ») et anti-féministes (car que des hommes ont été reconnus/théorisé les math).

    Par contre je ne suis pas d’accord sur le fait de dire que les téléphones, ordi ont tué la langue française. Notamment à cause du nombre limite de caractères, ect. Il existe depuis longtemps un cadre où les caractères sont limités, les journaux, annonces,… Il existe et a existé dans toutes les langues, des écrivains, linguiste qui ont joué avec cela comme Hemingway, sans massacrer leurs langues.

    Les français ont tué le français par manque de constuction, pas le matèriel même si il a sans doute causé une acceleration.

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