Il y a un dicton bien connu : « Avant l’heure, c’est pas l’heure. Après l’heure, c’est plus l’heure ». Cette remarque pleine de bon sens pourrait s’appliquer aisément au jeu Corridor 7, sorti en mars 1994 par Capstone Software. Quand le jeu sort, il est déjà dépassé techniquement.
En effet, un certain Doom d’id Software sortie en fin d’année 1993 a renversé la table et bouleversé le petit monde des fps. Corridor 7, c’est le Wolf3D-like par excellence : murs à 90°, plafond et plancher toujours à la même hauteur, la même facilité de vous filer la nausée si vous avez l’estomac sensible.
Un petit côté oppressant et angoissant permet d’apporter un peu de nouveauté à ce type de jeu. Le scénario comme d’habitude tient sur un ticket de métro.
En gros, on incarne un soldat d’élite qui doit nettoyer les étages de l’immeuble Corridor 7 qui ont été envahis par des méchants aliens 🙂
Le jeu est quand même assez avancé sur certains plans : des textures animés – et pas uniquement les portes ou les passages secrets, la possibilité de débloquer l’accès à l’ascenceur plus rapidement si on joue à un niveau plus faible en difficulté, des chambres de régénération… Mais le mauvais point, c’est une musique lassante qui vous la fera couper très rapidement. Mais le plus simple est de vous le montrer en vidéo.
Le jeu est sorti trop tard pour se faire sa place au soleil. La carte du niveau minuscule, la facilité de se perdre et la concurrence de Doom n’ont pas aidé.
Capstone sortira un autre jeu basé sur ce moteur, « Operation Body Count » où les aliens sont remplacés par de méchants terroristes. Rien n’y fera et en 1996, Capstone disparaitra en laissant la suite « Corridor 8 » à l’état de prototype. Néanmoins, c’est un titre honnête, si vous ne souffrez pas facilement de nausées 🙂
Capstone, c’est surtout Witchaven et TekWar (de Shatner) 😉
Tous les deux basés sur des préversions du Build Engine.
ça me rappelle de vieux souvenir.
je me souviens même plus si je l’avais terminé un jour. il y avait beaucoup de niveau, le jeu était long, très long. Personnellement j’ai bien aimé.