Ah, la mémoire vive. Cela a été longtemps le talon d’Achille des ordinateurs. Dans un des premiers articles de la série vieux geek écrit en août 2012, je me moquais gentiment des outils magiques qui promettaient d’augmenter la taille de la mémoire vive disponible sans passer par l’ajout de mémoire en dur.
C’était la plupart du temps des outils aux résultats peu convaincants. Rien ne pouvait vraiment améliorer la situation, mis à part rajouter ou remplacer une ou plusieurs barrettes de mémoire vive. Cependant, un outil de compression de mémoire à peu près fonctionnel a existé. Ce fut Magnaram de Quaterdeck qui exista dans les années 1995-1996.
C’est via WinWorld PC que j’ai pu mettre la main sur l’ultime version de ce compresseur de mémoire – et de fichier d’échange – qui est sorti en 1996 sous le nom de MagnaRam 97.
Pour vous montrer cet outil, à peu près efficace, j’ai donc préparé une machine virtuelle avec un MS-Windows 3.11 à l’intérieur. Avec en bonus, l’installation du logiciel 🙂
Comme vous avez pu le voir, le gain était vraiment important, mais c’était au prix d’une utilisation avancé du fichier d’échange. Cela n’était au final qu’un pis-aller, mais vu le coût de la mémoire vive en question à l’époque, on n’était pas forcément perdant au change, même si c’était une solution à court terme !
Mon PC sous Linux rame comme pas possible. C’est du au manque de RAM. Si seulement il existait un compresseur de RAM efficace sous Linux …
a voir si tu peux utiliser la zram au lieu du swap
Si tu as moins d’un go de ram ce sera difficile pour les videos, avec 2 go il faut mettre une distribution legère et surtout l’environnement léger, Lxde est leger et fonctionne parfaitement et est disponible sur toutes les distributions
Ah oui, ces interfaces graphiques se rechargeant du fichier d’échange composant par composant. Aujourd’hui, je balancerais le PC par la fenêtre mais à l’époque, ça avait quelque chose de rassurant. Où c’est peut-être moi qui embellis mes souvenirs.
J’ai fait un test en lançant Delphi 1.0, qui est un gros programme occupant 1,5 Mo de mémoire virtuelle, sous la même configuration. Le gain de RAM est négligeable mais le nombre d’accès à la mémoire d’échange a été réduit de moitié, voire plus selon le test, et chaque accès transfère moins de données puisque c’est compressé. Il faudrait tester ça sur une config d’époque pour se rendre vraiment compte du gain en performance.
Il me semble que ce genre d’outils était nécessaire même avec beaucoup de RAM car Windows ne gérait pas la swap de manière efficace.
@Guillaume Carlos
un PC qui rame sous Linux, c’est qu’il n’utilise pas la distribution et les logiciel adaptés, ou bien que c’est vraiment inutile de le maintenir en vie.
Un vieux P4 avec 1 GB de RAM peut encore fonctionner correctement, mais certainement pas avec Gnome, LibreOffice et Firefox. Il faut arrêter de croire que Linux c’est pareil que Windows avec des PC qui ont 10 ou 15 ans.
Je pense qu’en 2019 tous le monde a 4 gigas de ram mini et un double core
J’ai un goût d’inachevé, dans la démonstration…
Je veux dire : OK, c’est cool de voir qu’une fois installé, le bouzin fait croire à Windows que le PC est passé de 18 à 33 Mio de RAM disponibles à vide, mais à l’usage ? Quel gain a-t-on avec ces outils quand on ouvre des logiciels ou qu’on fait des actions qui auront besoin de beaucoup de RAM ? Quel impact sur les performances a cette compression ? Ça, c’est totalement absent de ta vidéo et c’est regrettable, car on peut pas se rendre compte de l’utilité réelle de MagnaRAM.
Je voulais juste montrer un outil qui permettait de compenser le manque de mémoire physique. Je n’ai plus d’ordinateurs de la génération des derniers 486 ou premiers Pentium qui montrerait les ralentissement réels liés à ce genre d’outils.
L’utilité réelle ? Je l’ai précisé dans l’article : faire économiser temporairement quelques piécettes à l’époque où la RAM était hors de prix.
Je pense qu’il devrait y avoir un gain en performance au niveau des accès disques. C’est un compresseur/cache de mémoire d’échange pas vraiment un doubleur de RAM. La RAM libre retournée par le système comprend la mémoire paginée.
Encore une vulnérabilité ou deux sur les processeurs Intel et, avec les mitigations, on en reviendra aux performances des 386 et 486. On pourra ainsi installer Windows 3.1 et expérimenter tout ça.
Un peu excessif côté ralentissement, mais l’idée est bien là 🙂