Ryzen3 2200G, la fin d’une longue galère.

J’écris ce petit billet dans une gare SNCF, ce qui explique qu’il sera assez lapidaire.

Fin février 2018, une personne que je ne remercierai jamais assez m’avait fait don d’un PC flambant neuf, propulsé par un Ryzen3 2200G. Autant le CPU ne m’a posé aucun problème, autant le GPU intégré a été une galère sans nom durant des mois.

Quand j’ai reçu l’ordinateur en question, le processeur d’AMD était encore tout jeune. Autant dire que le support du GPU était des plus… casse-gueule. Non seulement, j’avais droit à des démarrages laborieux, mais aussi à des gels incompréhensibles.

Donc au fil des mois et des mises à jour, que ce soit le noyau, le micrologiciel de ma carte mère ou encore des composants logiciels, j’ai tenté plusieurs fois ma chance… Mais cette vilaine a été des plus infidèles. L’approche du noyau linux 4.19 LTS a été pour moi l’envie de tenter une nouvelle fois ma chance. A près avoir rajouté le paquet amd-ucode, j’ai débranché la carte Nvidia qui m’avait dépanné… J’ai serré les fesses, et j’ai rallumé le PC… Qui a tenu le choc. Plus la moindre emmerde après des mois de galères.

La preuve ? Cette capture d’écran 🙂

Donc si vous avez un Ryzen avec GPU intégré, prenez le trio suivant : amd-ucode, mesa 18.2 et noyau linux 4.19… C’est royal 🙂

20 réflexions sur « Ryzen3 2200G, la fin d’une longue galère. »

  1. Bonsoir,

    je vois que le total de Ram est de 6913Mb. Doit on comprendre que le GPU « réserve » sa ram, même s’il n’utilise pas tout ?

    Concrètement ça se passe comme ça, ou le Gpu prend ce qu’il a besoin uniquement ?

  2. C’est pourquoi même avec un proc amd je priviligie toujours une carte nvidia (même d’entrée de gamme) et les drivers propriétaires avec linux (mandrake / opensuse / debian / calculate).

    Je n’ai jamais eu de plantages / gels mais il faut être honnête je n’ai jamais installé dans une bécane la dernière carte nvidia sortie qui arrache tout n’étant pas joueur.

    Reconnaissont à nvidia d’avoir toujours développé / suivi ses drivers pour linux, alors oui c’est propriétaire mais dans mon cas cela a toujours fonctionné.

     

    1. J’ai eu par le passé 2 PC avec des cartes graphiques N-vidia : plus jamais.

      Plantage de l’interface graphique lors des changements de versions d’Ubuntu, avec écran noir.

      Bref, depuis j’ai compris et c’est du 100 % Intel sans carte graphique dédiée. Cela limite la puissance graphique certes mais vu mon utilisation aucun problème. Et les pilotes sont libres !

      Pour l’univers AMD avec Ryzen et Cie, j’avoue par contre ne rien y connaitre.

      1. Pour AMD, des employés de la firme contribuent eux-mêmes à l’élaboration des pilotes libres, donc ces derniers fonctionnent bien mieux que nouveau…

        Mais puisqu’on parle de pilotes vidéo : il est à craindre que le projet Arch Linux 32 connaisse des problèmes à l’avenir pour perdurer, puisque Nvidia a décidé d’arrêter de fournir ses pilotes en version 32 bits (les pilotes des versions les plus récentes > 400 ne compilent de toute manière pas en 32 bits sous Linux, ça a été constaté), et AMD a déclaré qu’il ferait de même. Enfin, c’est un faux problème, les OS 32 bits n’intéressent de nos jours que les gens qui s’acharnent à maintenir des ordis dont l’âge frise la majorité légale (si elle n’a pas été atteinte) ou des netbooks du début de la décennie, et ceux qui créent des machines virtuelles sur des PC dont les CPU ne disposent pas des instructions nécessaires à la virtualisation d’OS 64 bits (comme les miens…).

  3. Bonjour,

    J’avais exactement le même problème : j’ai acquis récemment un AMD Ryzen 5 2400G, et cela doit bien faire 15 jours que j’installe des distributions dans l’espoir qu’il y ait une qui fonctionne : la Ubuntu 18.10 étant la première à fonctionner, mais des petits bugs et plantages font que j’ai finalement installé une Manjaro XFCE Beta. C’est peut-être une Beta, mais elle est livrée avec le kernel 4.19, et le tout fonctionne sans soucis. J’ai hâte d’installer la version définitive de cette distribution.

     

     

    1. Si la Manjaro t’as permis d’avoir quelque chose de stable, tant mieux. Si tu es parti d’une 18.0rc-quelquechose, dès que la 18 sera annoncé, tu l’auras via la mise à jour qui va bien.

      C’est cela le pouvoir des distributions à publication en flux constant.

    1. 1- c’est plutôt un plaisir d’avoir un OS qui marche aux petits oignons et comme toi tu l’as décidé. c’est pas un tel ou un autre qui a dit que ces fameux oignons devaient être comme ça et pas autrement

      2- c’est mon outil de travail. et c’est agréable d’avoir une machine pour bosser qui plante jamais (j’allais dire rarement, mais en fait elle plante jamais)

      Donc pour résumé : FreeBSD sur mon NAS fait maison, Slackware-current sur mon laptop perso et archlinux pour le taf

      pas de jeux non plus, que les basiques : web, mail, libreoffice et un terminal

    2. Je fais de tout, c’est ma machine principale et non une machine secondaire. Tout ce qui est multimédia, jeux vidéo via steam, compilation de logiciels (Version de développement de firefox entre autres), bureautique sandard avec LaTeX, test de distribution via Virtualbox

  4. Idem , je fais de tout , et même des jeux ; là c’est la Toussaint du coup je joue à The Killing Floor , j’attends la version d’Halloween.

    Initialement, j’utilisais des logiciels open-source sur Windows , j’ai franchi le pas en utilisant directement un OS libre.

    Néanmoins, j’ai toujours une partition Windows pour le boulot.

     

     

     

  5. Bonsoir,

    Faux espoir pour moi sur ma manjaro avec amd-ucode, mesa 18.2 et noyau linux 4.19 installés hier, 2 gels aujourd’hui déjà.

    J’arrive rarement à utiliser mon laptop plus de 1h30 d’affilé, parfois beaucoup moins, vraiment pénible.

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