Pour ce 21ième épisode, après 8 mois d’absence, j’ai envie de parler d’un jeu qui a marqué ma vingtaine naissante, Quake d’id Software.
Sorti en 1996, ce fut le premier jeu de tir à la première personne véritablement en 3D, et non pas en pseudo 3D comme tous ses prédécesseurs. Oui, c’est le genre de jeu qu’on a envie de sortir le soir, après une journée bien pourrie au travail.
Autant se défouler les nerfs sur des paquets de pixels que sur des écureuils ou des humains, non ?
A l’époque, les cartes d’accélérations graphiques sont inexistantes, et il faut le dire, le premier Quake quand il est sorti en 1996 est visuellement moche. Je vous renvoie ici à l’épisode 11 de la série Vieux Geek.
Depuis, le code source de Quake a été libéré en 1999, et des dizaines de versions améliorant le jeu sont sorties. Bref, 15 ans après la libération du code source, le développement est toujours actif. Un des points forts du jeu était d’être modulable côté difficulté (Facile, Normal, Dur) et d’avoir un niveau de difficulté caché, « nightmare » ou cauchemard en bon français.
D’ailleurs, une vidéo parodique existe et montre ce qu’aurait donné Quake s’il était sorti de nos jours. C’est assez hilarant… Et criant de vérité.
La différence avec nombre de jeux de l’époque (et depuis ?), est que l’on pouvait accéder à l’ultime niveau de difficulté que si on le cherchait bien. Quand des personnes se sont mises à la création d’épisodes entiers, que ce soit pour les extensions officielles ou pas, cacher l’accès au niveau de difficulté ultime devint un art. Même si id Software ne planqua pas très bien celui du jeu d’origine.
Alors que je fouillais les archives de Quaddicted pour me faire une overdose de nostalgie nocturne, je suis tombé sur des vieux épisodes, créés entre 1997 et 2004 qui sont des petits bijoux côté niveaux de départ avec secrets. Deux particulièrement. Le premier, c’est « Penumbra Of Domination » dont l’accès au niveau de difficulté ultime est assez vicieusement caché.
Un autre, c’est un mini-épisode, qui s’appelle « Prodigy Special Edition » qui a la particularité de proposer l’accès à un niveau secret, en plus de l’accès à la difficulté ultime.
J’aurais bien capturé l’accès au niveau de difficulté ultime, mais n’ayant pas réussi à faire une capture vidéo, je peux vous l’expliquer rapidement. Au moment d’activer les deux dernières runes, vous pouvez voir une rune dans l’escalier en colimaçon. En face de l’escalier, un mur avec deux glyphes. Tirez donc sur la rune et foncez vers le mur qui vient de s’ouvrir… Attention, l’accès ensuite est assez… brûlant… 🙂
Autant dire que c’était le genre de jeux aux graphismes qui sont désormais mochissimes, mais qui offrait une vraie durée de vie, et surtout une immersion dès le départ. Un accès de « vieux connisme » ? Sûrement, mais j’avoue que j’ai arrêté les jeux vidéo à la sortie de Doom 3… En 2004 !
Il m’arrive encore parfois de jouer à OpenArena 😀
A pluche.
La version libre de Quake 3 Arena ? En 2000,j’avais un pentium 2 et une GeForce 256 pour Quake 3 Arena en 1024×768.
Oui, la version libre de Quake3.
Mon fiston était un fan de Duke Nuken, je suis certain que tu connais, cela nous rajeunit pas 😀
A pluche.
Carte accélératrice inexistantes ? Pour jouer a jeu, soit il fallait un gros cpu mais un affichage quand même pixelisé ou une carte accélératrice de l’époque. J’avais la 3dfx mais je n’ai jamais accroché a quake 1. Matrox , s3 virge dx, 3dfx1, il y avait plus de concurrences que maintenant sur le marché des cartes graphiques mais un joli bazar pour que le jeu supporte le matos.
La seule vraie carte accélératrice potable ? La 3Dfx, jusqu’à la sortie de premières GeForce vers l’an 2000.
Sinon, je me souviens de la merde monstrueuse et des patchs pour faire supporter l’accélération 3D par les jeux.