Ubuntu, de la distribution simplificatrice et « dégrossisseuse » à la colonne vertébrale d’une partie du monde GNU/Linux ?

Avant-hier, le 17 octobre 2013, sortait la 19ième version de la distribution GNU/Linux Ubuntu. 19ième oui, déjà. Il faut dire que la distribution fêtera ses 9 ans le 20 octobre. En effet, c’est le 20 octobre 2004 qu’est sorti la version 4.10, alias Warty Warthog.

Historiquement, depuis octobre 2004, il y a eu :

  1. Warty Warthog alias 4.10
  2. Hoary Hedgehog alias 5.04
  3. Breezy Badger alias 5.10
  4. Dapper Drake alias 6.06, première LTS et seule version sortie avec du décalage
  5. Edgy Eft alias 6.10
  6. Feisty Fawn alias 7.04
  7. Gutsy Gibbon alias 7.10
  8. Hardy Heron alias 8.04 LTS
  9. Intrepid Ibex alias 8.10
  10. Jaunty Jackalope alias 9.04
  11. Karmic Koala alias 9.10
  12. Lucid Lynx alias 10.04 LTS
  13. Maverick Meerkat alias 10.10
  14. Natty Narwhal alias 11.04 et première version d’Unity
  15. Oneiric Ocelot alias 11.10
  16. Precise Pangolin alias 12.04 LTS
  17. Quantal Quetzal alias 12.10
  18. Raring Ringtail alias 13.04
  19. Saucy Salamander alias 13.10

La vingtième édition d’Ubuntu sera la cinquième LTS et portera comme nom de code « Trusty Tahr ». Au moins, ce qui est bien avec ubuntu, c’est qu’on agrandi les connaissances en terme de zoologie 😉

Sur l’article publié par PC Inpact, il y a eu les kékés (version avant-internet des kikoolol) qui ont utilisé le classement distrowatch pour casser Ubuntu, en disant qu’elle était dépassée par sa fille LinuxMint.

Outre le fait que sans Ubuntu, la Linux Mint est une coquille vide, par pure charité je ne rajouterais rien sur le fiasco LMDE, il faut que la 13.10 est une stabilisation du travail entamé un an plus tôt. Il serait étonnant de tout casser à moins de 6 mois de la nouvelle version LTS. Le retrait temporaire de (X)Mir du code de la distribution en fin du développement de la Ubuntu 13.10 est aussi un indice dans ce sens.

En tant que vieil ubuntero (je l’ai utilisé de la 6.06 à la 8.10 ou 9.04 ? quasiment en continu), je peux remercier Canonical pour une chose : avoir aidé à démocratiser GNU/Linux. Et aussi aider à pousser des personnes qui n’aurait jamais franchi le pas du mono-démarrage sur une distribution GNU/Linux de le faire.

Même si j’ai joué un peu au yoyo avant de me stabiliser sous Archlinux, j’ai trouvé une distribution GNU/Linux qui convenait mieux à ce que je cherchais : des logiciels aussi proches que possible du code source original, une rapide mise à jour sans rajouter une demi-douzaine de PPAs, plus besoin d’attendre pour certains logiciels.

Surtout, Ubuntu est devenue trop simplificatrice. Elle aide l’utilisateur dans sa vie courante, mais parfois un peu trop, ne serait-ce qu’au niveau de son magasin de logiciels. C’est une simplification un peu extrême, mais c’est le vieux passionné d’informatique qui parle ici.

D’ailleurs, le succès relatif de Linux Mint est facile à comprendre : il suffit de lire le tutoriel de post-installation publié sur le-libriste.fr pour se dire qu’il y a quand même pas mal d’étapes (17 environ ?) pour avoir une distribution GNU/Linux complète ne serait-ce qu’au niveau des formats non libres souvent gavés de brevets numériques et autres saloperies de ce style.

Il est certain qu’Ubuntu a aidé à la démocratisation des distributions GNU/Linux, en étant même devenu un terme synonyme. Mais sur 100 utilisateurs de Debian GNU/Linux, ArchLinux, Manjaro Linux, Fedora Linux, Gentoo Linux voire Linux From Scratch, combien se sont faits la main sur Ubuntu au départ ?

Ubuntu a aidé à me dégrossir, et sur cela je l’en serais reconnaissante. Comme nombre d’autres linuxiens de nos jours.

Qu’il y ait des personnes qui restent sur Ubuntu et / ou LinuxMint car elles conviennent à leur besoins, je le conçois. Cependant, croire que ce serait l’alpha et l’oméga indépassable, c’est une erreur qui peut se payer cash à terme.

Pour reprendre un extrait d’un billet de Cyrille Borne de début octobre 2013 :

La première place de Linux Mint est liée de façon évidente à la reconnaissance du matériel, merci Ubuntu, à l’énorme logithèque, merci Ubuntu, dès lors on comprend assez facilement la position de colosse aux pieds d’argile, si Ubuntu éternue, Linux Mint risque de prendre un bon rhume et de creuser sa tombe dans la foulée.

Cela résume ma pensée. Il est évident que si Ubuntu disparaissait du jour au lendemain, le classement Distrowatch perdrait un bon nombre d’entrée.

Il est intéressant de noter, statistique aisément vérifiable, que 73 distributions sur les 300 et quelques listées comme active par le site dépendent d’Ubuntu pour leur fonctionnement.

Les distributions GNU/Linux jadis basée sur ubuntu et qui nous ont quittés ? 38.

Rien n’est impossible, cf le destin de la Mandriva Linux. Je ne souhaite pas la mort de Canonical ni de sa distribution. Simplement, sa disparition serait une boucherie monstreuse, et montrerait qu’une lente monoculture est en train de gangréner le monde des distributions GNU/Linux 🙁

On dit « too big too fail », espérons que cela soit vrai le temps que les dérivées inutiles passent l’arme à gauche. Cela permettrait d’assainir le petit monde des distributions GNU/Linux.

20 réflexions sur « Ubuntu, de la distribution simplificatrice et « dégrossisseuse » à la colonne vertébrale d’une partie du monde GNU/Linux ? »

  1. 9 ans déjà ! (GNU 30, Debian 20, …) presque 10 !

    SInon, juste pour préciser que le tuto sur le-libriste n’est pas la méthode simpliste qui sera employer par le débutant puisqu’il a sélectionné l’option de faire une install personnalisée. Le débutant a plus de chance de choisir les installations automatique ‘tout effacer et mettre Ubuntu’ ou bien ‘installer Ubuntu à côté du/des système détecté’ (à relativiser donc).

    Amicalement

  2. Bonjour,

    Comme tu le dis, il faut espérer que les dérivées d’ubuntu inutiles passeront l’arme à gauche. Mais qu’entend-ton par dérivée inutile ? Pour moi, une distribution telle que PinguyOS, même si elle est basée sur les dépots d’Ubuntu, offre à l’utilisateur une expérience différente de Unity. Idem pour ElementaryOS, etc…

    Et je pense qu’on est encore loin d’une monoculture dans le monde linux. Il est vrai que l’arrivée en avril prochain d’une version d’Ubuntu LTS multi-pateformes(serveur, desktop, mobile) basée sur MIR et non plus sur X11/Compiz, ou sur Wayland, risque de créer une scission. Reste à voir l’effet sur l’Ubunteros actuel et sur la cible d’Ubuntu qui reste l’utilisateur venant de Windows, voire Android ou ios.

    Ce que je peux ajouter, c’est qu’il y a encore tout un « marché » potentiel à prendre pour Ubuntu. Je m’explique. Ayant été récemment victime de plantages répétés de mon routeur, j’ai dû passer en revue toutes les machines connectées à mon réseau familial. Ce fut très instructif. Malgré un antivirus installé sur chaque poste, toutes les machines tournant sous Windows 7 et 8 se trouvaient infectées par des virus, trojans et autres vers. Le diagnostic a pu être établi très simplement en se servant d’Ubuntu et de Clamav installés sur une clé USB. J’ai au passage essayé timidement de convaincre les utilisateurs de migrer sur Ubuntu. Mon épouse, par exemple, s’y serait résolue si je n’avais pas trouvé le moyen de supprimer le trojan qui s’était embarqué sur son PC. Pour mon fils, la situation est différente, il joue régulièrement et il a pu voir cet été qu’on peut faire facilement fonctionner des jeux peu gourmands dans une machine virtuelle installée sur Linux.
    La migration viendra peut-être d’une utilisation combinée en environnement professionnel où Linux et Ubuntu ont aujourd’hui plus que jamais de vrais atouts: un coût inférieur aux systèmes propriétaires, une relative protection vis-à-vis de la NSA et d’organismes du même type (il faudrait analyser l’initiative chinoise avec Ubuntu Kylin), une meilleure sécurité vis-à-vis des attaques virales, une possible utilisation combinée à un poste Windows virtualisé pour faciliter la transition, etc…

    1. Mais qu’entend-ton par dérivée inutile ? Pour moi, une distribution telle que PinguyOS, même si elle est basée sur les dépots d’Ubuntu, offre à l’utilisateur une expérience différente de Unity. Idem pour ElementaryOS, etc…

      Celle qui se limite à changer le fond d’écran ou le thème. Voire mimer d’autres environnements non-libre. Tu vois de qui je veux parler ? 😀

      Et je pense qu’on est encore loin d’une monoculture dans le monde linux. Il est vrai que l’arrivée en avril prochain d’une version d’Ubuntu LTS multi-pateformes(serveur, desktop, mobile) basée sur MIR et non plus sur X11/Compiz, ou sur Wayland, risque de créer une scission. Reste à voir l’effet sur l’Ubunteros actuel et sur la cible d’Ubuntu qui reste l’utilisateur venant de Windows, voire Android ou ios.

      Mir pour la 14.04 LTS ? Je n’y crois pas trop. Vu le boulot nécessaire d’intégration et des pilotes à avoir, je pencherais pour la prochain cycle qui débouchera sur la 16.04 LTS.

      Ayant été récemment victime de plantages répétés de mon routeur, j’ai dû passer en revue toutes les machines connectées à mon réseau familial. Ce fut très instructif. Malgré un antivirus installé sur chaque poste, toutes les machines tournant sous Windows 7 et 8 se trouvaient infectées par des virus, trojans et autres vers. Le diagnostic a pu être établi très simplement en se servant d’Ubuntu et de Clamav installés sur une clé USB.

      Quel AV ? Celui qui commence par Av et se termine par ast ? 🙂

      Mon épouse, par exemple, s’y serait résolue si je n’avais pas trouvé le moyen de supprimer le trojan qui s’était embarqué sur son PC. Pour mon fils, la situation est différente, il joue régulièrement et il a pu voir cet été qu’on peut faire facilement fonctionner des jeux peu gourmands dans une machine virtuelle installée sur Linux.

      Voire à la limite en utilisant des solutions basées sur Wine, par exemple ?

      La migration viendra peut-être d’une utilisation combinée en environnement professionnel où Linux et Ubuntu ont aujourd’hui plus que jamais de vrais atouts: un coût inférieur aux systèmes propriétaires, une relative protection vis-à-vis de la NSA et d’organismes du même type (il faudrait analyser l’initiative chinoise avec Ubuntu Kylin), une meilleure sécurité vis-à-vis des attaques virales, une possible utilisation combinée à un poste Windows virtualisé pour faciliter la transition, etc…

      Loin de la monoculture ? Tu n’as parlé que d’ubuntu et ses dérivées dans ton commentaire. Une distribution comme Manjaro ou Mageia n’aiderait pas aussi ? Car mettre tous ses oeufs dans le même panier… On verra bien 😉

  3. Tu parle d’une certaine distribution qui rappelle un fruit bien connu ?

    Pour l’AV, tu as bien deviné.

    Si je parle d’Ubuntu et de Linux, c’est surtout parce que ces 2 là sont identifiés par le grand public. Pour le premier, ça va même un peu plus loin, mon épouse vient juste de me demander quel est l’animal qui est actuellement de sortie !
    Mais, techniquement, mes remarques s’appliquent à toute distribution utilisable par un utilisateur novice. Ce peut être Ubuntu/debian mais pourquoi pas Manjaro/arch. Mageia, je ne connais pas trop, j’ai bien utilisé Mandriva il y a plus de 10 ans, puis OpenSuse, ce qui m’a conduit à avoir une préférence pour la gestion de paquets debian. Encore faudrait-il que ces distributions aient un minimum de pérennité.

    1. Tu parle d’une certaine distribution qui rappelle un fruit bien connu ?

      Par exemple 😉

      Pour l’AV, tu as bien deviné.

      J’avoue que depuis que je dépanne des PC sous MS-Windows, dès qu’il y a des véroles, c’est cet AV qui est en cause. C’est pour cela que je mets l’outil de MS, léger et fonctionnel. Du moins selon l’expérience que j’en ai eu.

      Si je parle d’Ubuntu et de Linux, c’est surtout parce que ces 2 là sont identifiés par le grand public. Pour le premier, ça va même un peu plus loin, mon épouse vient juste de me demander quel est l’animal qui est actuellement de sortie !

      L’un est devenu le synonyme de l’autre.

      Mais, techniquement, mes remarques s’appliquent à toute distribution utilisable par un utilisateur novice. Ce peut être Ubuntu/debian mais pourquoi pas Manjaro/arch. Mageia, je ne connais pas trop, j’ai bien utilisé Mandriva il y a plus de 10 ans, puis OpenSuse, ce qui m’a conduit à avoir une préférence pour la gestion de paquets debian. Encore faudrait-il que ces distributions aient un minimum de pérennité.

      openSuSE ? Elle existe encore car Novell est derrière. Sinon, Mageia ? Elle va sur ses 3 ans, non ? Archlinux en a plus de 10, manjaro sur les 2 ans je crois. Coté pérennité, c’est encore cours pour Manjaro, mais 3 ans pour une distribution comme Mageia, c’est déjà bien.

      Si tu regardes le top 10 de Distrowatch (qui vaut ce qu’il vaut) tu as dans l’ordre décroissant d’age :

      • 19 / 20 ans : Debian GNU/Linux
      • 15 ans : SuSE Linux, puis OpenSuSE
      • 10 / 11 ans : Archlinux, Fedora
      • 9 / 10 ans : Ubuntu
      • 7 / 8 ans : LinuxMint, Puppy, PcLinuxOS
      • 1 à 3 ans : Manjaro Linux, Mageia

      La moitié des distributions de ce top 10 à au moins 9 ans d’âge… Donc, coté pérennité 😉

      1. Effectivement, il ne suffit pas que la distribution soit pérenne en terme d’existence, Il faut aussi qu’elle soit fonctionnelle et stable au cours du temps : la configuration système et les outils fonctionnant sur une version doivent exister et continuer à fonctionner sur la release suivante. En particulier les pilotes graphique, wifi, imprimantes, etc… Si on reprend la liste :

        OpenSuse, à l’époque où je l’ai utilisé, on était à la la 10.1, la 10.2 puis la 10.3, en changeant de version j’ai eu des problèmes avec l’accélération graphique qui ne fonctionnait plus, et donc un problème avec le pilote graphique ATI/AMD présentant des régressions. Par ailleurs, le gestionnaire de paquets était d’une lenteur persistante au fil des versions !

        FEDORA, je n’ai jamais réussi à la faire fonctionner correctement sur mes matériels, pour idem des problèmes avec le pilote graphique(écran noir au démarrage), avec l’imprimante non reconnue, et/ou avec la gestion multi-moniteurs. Mais je l’utilise avec satisfaction depuis plus de 2 ans comme serveur multimédia via la distribution dédiée VORTEXBOX.

        PClinuxOS, je l’ai essayé et je n’ai pas réussi à la maintenir pendant plus d’une release, la provenance diverse des dépôts aboutissant à des paquets logiciels qui n’existaient plus.

        Manjaro, à essayer si j’ai un peu de temps…comme alternative, il est bon de ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier comme tu le dis justement.

        Mais ma configuration actuellement sous Ubuntu 12.04 et 13.04 sur DELL XPS13 et ACER-1830T respectivement, pourra peut être poser des problèmes avec certaines distributions, avec comme logiciels utilisés régulièrement firefox et thunderbird dont les répertoires de travail sont encryptés avec encfs/gnome-encfs-manager, keepass2 utilisé pour le stockage au coffre des URL/MDP d’accès à certains sites internet, l’antivrus clamav/clamtk, Samba pour l’accès aux répertoires partagés sur le réseau local etc…
        Ainsi jusqu’à très récemment, ElementaryOS, pourtant basé sur Ubuntu, ne gérait pas correctement l’accès aux répertoires partagés par SAMBA (bug remonté mais très long à corriger!).

  4. Test très rapide en virtualisation.
    Résultat, des bugs, y compris dans la gestion du clavier. Impression de produit pas fini, bâclé. Les limites d’une date de sortie fixée à l’avance.

    1. Ah, l’histoire du clavier qui passe parfois en anglais au premier démarrage post installation ? Et parfois, je considère que les rolling releases sont finalement une réponse aux sorties aux dates fixes ou au « when it’s ready » 😉

  5. Pour le clavier ce n’est même pas çà. En fait les touches avec le altGr sont fantaisistes, pas de tiret, de @, etc. etc. ils ont du compliquer quelque chose

  6. « too big too fail »… Faute de frappe ? Erreur de sens ? Ou bien jeu de mot volontaire à partir de l’expression « too big to fail » ?

    Bon article sinon 🙂

  7. Je me souviens, à mes débuts avec Ubuntu 9.10 et jusqu’à la version 10.10, c’était du pur bonheur, pas de prise de tête avec les mises à jour, on avait une distro propre et fonctionnelle assez rapidement.

    Mais depuis le passage à Unity et à la commercialisation progressive d’Ubuntu, il y a eu de plus en plus de manipulations à faire après l’installation pour enlever des paramètres comme la recherche web ou utiliser unity2D et autres.
    Vous me direz qu’il y a des dérivées qui font ça de base, mais dans mon cas, je préfère passer par un canal officiel.

    A la base, j’ai choisi d’utiliser une distro linux car j’en avais marre d’avoir des logiciels inutiles pré installés sur Windows (Outlook, IE & co), en fait Ubuntu s’est petit à petit « windowsifié » dommage.

    Mais bon il reste toujours de très bonnes distrib comme Debian, Fedora ou les rolling releases, c’est l’avantage de GNU/Linux par rapport aux systèmes fermés, il y a toujours une distribution quelque part qui répond à nos besoins, il faut juste essayer pour trouver la quelle.

  8. @cep : tu peux l’essayer en live-USB, voire l’installer directement sans souci, tu ne perdras pas au change(humour).
    C’est ce que j’ai fait pendant une petite journée. J’ai pu vérifier que les logiciels que je détaillais plus haut sont bien présents et fonctionnels : clamav, keepass2, encfs, gnome-encfs-manager(via un PPA), etc… Seul manque à l’appel Emerald pour lequel le PPA n’a (pour le moment) pas été mis à jour.

    Et je confirme ce qui est écrit dans pas mal de revues : cette version est une évolution légère de la 13.04, principalement un ajout de plusieurs catégories de scopes. Si on veut bien se donner la peine de comparer à la 12.04 qui est la base du développement, on constate 3 points : Unity est beaucoup plus réactif, l’outil Unity-tweak-tool permetant maintenant de configurer aisément le bureau, et le portable a gagné 40% d’autonomie !

    Pour le fun, il reste à essayer Unity 8 et mir qui sont bien présents dans les dépots Canonical mais pas installés.

    1. Bien que n’étant pas technicien ni codeur, je ne vois pas l’intérêt de proposer une technologie aussi « fraiche » que Mir dans une LTS sans qu’elle ait eu le temps de mijoter au moins durant un demi-cycle. Unity est fourni dans la 12.04 LTS, non ? Mais elle avait profité d’un an de « raffinage » car introduite à l’époque de la 11.04.

      Donc, si le principe est le même, l’inclusion de Mir ne pourra se faire que pour la 16.04 LTS, pas avant. A moins de considérer que Mir ayant été durant le développement de la 14.04 LTS comme suffisamment « raffinée ».

      Ce qui serait étonnant, mais on ne sait jamais avec Canonical 😉

  9. bonjour
    je suis à la recherche d’une distrib et d’un bureau faciles pour les noobs W$ : facileà installer, à mettre à jour, gestion des logiciels facile à utiliser, une version pérenne ou facile à mettre à niveau, confort visuel pas trop perturbant pour les W$ addict, etc. En ce moment je teste des distribs et des bureaun mais je n’arrive pas à me décider.

    Pour les distribs, j’hésite entre Debian (stable/testing ?), Mint et Ubuntu. Pour les bureaux, j’élimine Unity, Kde et Gnome trop gourmands et difficiles à appréhender pour des débutants. Je lorgne du côté de Cinnamon, que je ne connais pas.

    Je verrais bien une mint ou une ubuntu, qu’en pensez-vous? Et quelle version, une LTS ou les dernières versions? Pour finir, si j’installe Ubuntu, je crois que ce serait une Lubuntu avec ensuite choix d’un bureau, Cinnamon par exemple. Solution qui vous paraît bonne ?

    Je vous rappelle que je ne cherche pas la meilleure distrib, mais une bonne distrib aisément accesible pour des W$iens.

    Merci de votre aide.

    1. KDE est pourtant la copie conforme – visuellement parlant – de MS-Windows 95 à 7.

      Debian Stable + Xfce par exemple ? Ou encore une Lubuntu (LTS ou pas, peu importe). Ou une Mint Cinnamon avec la prochaine version en novembre.

      A vrai dire, il n’y a pas de réponse idéal au cahier des charges proposés. Autant résoudre la quadrature du cercle qui est mathématiquement insoluble.

      Sinon, choix ultime : essayer le tricot… 😀

    1. Juste une réponse anachronique utilisé à l’époque des magazines informatique de la fin des années 1980 / début des années 1990 pour signaler que l’on ne pouvait rien rajouter, le problème étant limite insoluble.

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