A tous les pisse-froids et autres serrés du fion…

Je voudrais dédier ce court article. Mon précédent article m’a valu une volée de bois vert dans les commentaires.

Modulo le fait que je ne fais pas de tests sérieux, certaines personnes considèrent qu’une distribution ne se teste que sur du vrai matériel, alors, il faudra m’expliquer le pourquoi de l’image ci-dessous, qu’est-ce qui vous gène donc ?

liste des machines virtuelles disponibles

Je ne prétends ni être journaliste, ni vouloir faire des thèses sur chaque distribution présentée, testée. Au contraire.

Je me mets au niveau du linuxien lambda, qui ne veut pas dire grand chose dans l’absolu.

Je présente des distributions, je veux les faire connaître aux personnes qui lisent mon blog. Les tests sont volontairement légers. Je présente les grands traits, ensuite, chaque personne se fera un avis, et testera la distribution si elle en a envie.

Je dois être particulièrement malformé au niveau cérébral pour considérer que l’impression, le ressenti joue quand on doit aborder une distribution. Pour ne pas dire en état de retard profond dans ce domaine précis.

On pourrait me sortir que l’habit ne fait pas le moine. Mais quand je vois le site officiel d’une distribution qui n’a pas presque pas bouger coté nouvelle durant plusieurs mois, on peut se poser des questions sur la vivacité de la distribution en question.

Une distribution ne se limite pas à du code, à des paquets. C’est aussi un ensemble auquel il faut rajouter le site officiel, le forum d’entraide, la présence ou pas d’une liste de publication. Bref, toute l’interaction avec une chose étrange et emmerdante qu’on appelle utilisateur final.

Et je fais toujours quelque chose d’étrange, j’ose dire ce que je pense. Je n’ai pas de devoir de neutralité, pour une simple et bonne raison : mon blog n’est pas un article de presse, ni un outil de recopie bête et méchante de communiqué de presse.

Un test ? Cela me prends entre 2 et 5 heures de temps. Entre la rédaction du texte, la partie technique concernant l’émulation proprement dite, la recherche de documentation, la recoupe d’information, les captures d’écran, la capture de la vidéo, sa mise en ligne.

On me reproche souvent la courte durée des vidéos, mais, qu’est-ce qui ressemble plus à un Xfce qu’un autre Xfce ? Un KDE qu’un autre KDE ? Et à un Gnome qu’un autre Gnome ? Car la plupart du temps, les distributions que je teste utilise le trio évoqué.

Pour finir, messieurs les pisse-froids et autres serrés du fion : si vous n’êtes pas bien sur mon blog, que je ralentis votre péristaltisme, ne soyez pas masochistes, passez votre chemin.

A bon entendeur…

18 réflexions sur « A tous les pisse-froids et autres serrés du fion… »

  1. Oula, attention, place au lyrisme “messieurs les pisse-froids et autres serrés du fion”, j’adore !!! J’ai même du sortir le dico pour “péristaltisme”. Hé ben c’est du joli 😉
    Du coup je suis allé voir l’article sur Aptosid … hé bien rassures-toi : j’ai bien aimé ton analyse, elle est courte mais concise avec une touche d’humour (ça sent le sapin ?).
    Conclusion : j’en sais assez sur Aptosid pour prendre ma décision. Merci.

  2. « Je dois être particulièrement malformé au niveau cérébral pour considérer que l’impression, le ressenti joue quand on doit aborder une distribution. Pour ne pas dire en état de retard profond dans ce domaine précis. »

    Absolument pas. Personnellement, c’est le ressenti qui me fait préférer Debian à d’autres distros. Avec les années j’ai appris que c’est particulièrement avec le gestionnaire de paquets qu’il faut avoir du feeling. Je crois même que le feeling est l’unique moteur de décision dans le monde GNU, tout simplement parce qu’on y est libres.

    « une chose étrange et emmerdante qu’on appelle utilisateur final »

    Ahah, celle-là est particulièrement excellente 😀

    « qu’est-ce qui ressemble plus à un Xfce qu’un autre Xfce ? Un KDE qu’un autre KDE ? Et à un Gnome qu’un autre Gnome »

    Tout à fait, dommage que certains ne l’ont pas compris… Peut-être des Windowsiens ? Ou pire, des fanboys…

  3.  »
    A tous les pisse-froids et autres serrés du fion…
    Publié le Lundi 29 octobre 2012

    Je voudrais dédier ce court article. Mon précédent article m’a valu une volée de bois vert dans les commentaires.

    Modulo le fait que je ne fais pas de tests sérieux, certaines personnes considèrent qu’une distribution ne se teste que sur du vrai matériel, […] »

    Du coup, je ne vois pas de qui tu parles la…

  4. Mais qui donc peut bien t’en vouloir à ce point. J’espère que tu ne me contrediras pas dans le faît que tu sais très bien écrire. Par contre pour ce qui est de la lecture, c’est autre chose.

    PS. Les build bot ça te dis quelque chose.

    1. Traduire : tu as un QI d’huitre qui ne sait pas reconnaitre les vrais linuxiens qui savent de quoi ils parlent.

      Et quand on pose des questions, c’est que l’on a déjà une idée de la réponse qui sera apportée. A propos, il faudra que tu dises un jour en quoi une distribution ne se basant sur LFS n’est pas une distribution sérieuse. J’attends une réponse comme pour les 16 Go qui sont « obligatoires » pour commencer à utiliser du 64 bits.

  5. Avec plaisir.
    J’ai donc écris:
    « C’est toujours la référence incontestable pour TOUTES les distributions SERIEUSES. »
    C’est bien le mot POUR qui est écrit hein, donc oui ce sont les distributions sérieuses (que tu as si bien cités) qui en profitent.

    Ici ça se complique un peu, j’ai écris:
    « Sur la même machine, et en 64 bits », j’ignore où est passé le « , et en 64 bits » et tu réponds « et les machines qui ont plus qu’un giga » là je parlais des machines ayant 1 Giga de ram max hein celle qui ont plus on s’en fou le prob ne se pause pas. Me dis pas que t’avais pas compris (ah oui encore ce prob de lecture)

    Tu dis « je dirais que les machines grands public ayant plus de 2 Go de mémoire vive » Oui sauf si tu as investi dans un bon portable et qui te rends toujours de bon service … après 8 ans et 1 G de ram…

    Tu copie :

    « 512MB RAM with lots of available swap space. For static and XULRunner builds, 1GB RAM minimum. Additional RAM will significantly decrease build time. » … C’est exactement ce que je dis plus haut

    Mais je te garde le meilleur pour la fin:

    J’ai écris « Persononnellement, je n’ai jamais bien compris l’intérêt de vouloir « a tout pris » passer sur un système 64 bits et surtout enterrer le 32 bits…. »

    et tu copie à a nouveau un texte en anglais:
    « As you can see, the 64-bit build is only 4% faster and is 9% larger than the 32-bit build. The gain from going to a 64-bit system is relatively minimal. Of course, if you have more than 4GB of RAM or want to manipulate data that exceeds 4GB, the advantages of a 64-bit system are substantial. » Allez on va prendre l’excellente traduction de mon ami myou que je salue au passage pour son excellent travail de traduction:
    « Comme vous pouvez le voir, la construction 64 bits n’est plus rapide que de 4% et elle est plus lourde de 9% par rapport à la construction 32 bits. Le gain du passage au système 64 bits est relativement minime. Bien entendu, si vous avez plus de 4 Go de RAM ou si vous voulez manipuler des données qui excèdent 4 Go, les avantages d’un système 64 bits sont substantiels. »
    Euh oui, c’est exactement ce que je voulais dire… Pourquoi vouloir enterrer aussi vite le 32 bits…? La question reste ouverte je crois.
    Tu écris:
    « c’est triste de voir une distribution linux disparaître. Même si on est en profond désaccord avec certains choix techniques »
    Là il faut traduire, « Même si on jamais compris l’intérêt de vouloir à tout pris faire autrement que les autres ».
    Aller j’arrête de t’embêter … pour ce soir

    Bien à toi

    Thierry

    1. Réécrivons l’histoire…

      J’ai donc écris:
      « C’est toujours la référence incontestable pour TOUTES les distributions SERIEUSES. »
      C’est bien le mot POUR qui est écrit hein, donc oui ce sont les distributions sérieuses (que tu as si bien cités) qui en profitent.

      LFS est née en 1999. Debian ? 1993. RedHat 1993. Slackware 1993. Faudra m’expliquer comment des distributions née avant la LFS en tire un quelconque avantage.

      Ici ça se complique un peu, j’ai écris:
      « Sur la même machine, et en 64 bits », j’ignore où est passé le « , et en 64 bits » et tu réponds « et les machines qui ont plus qu’un giga » là je parlais des machines ayant 1 Giga de ram max hein celle qui ont plus on s’en fou le prob ne se pause pas. Me dis pas que t’avais pas compris (ah oui encore ce prob de lecture)

      On attaque la malhonnêteté intellectuelle. Tu dis n’utiliser que des machines n’ayant qu’un Go, plus loin dans ton propre texte. Quant au 64 bits, dès que tu as un CPU 64 bits, l’intérêt arrive. Avis purement personnel.

      Tu dis « je dirais que les machines grands public ayant plus de 2 Go de mémoire vive » Oui sauf si tu as investi dans un bon portable et qui te rends toujours de bon service … après 8 ans et 1 G de ram…

      Un portable dont la RAM n’est pas extensible, c’est bête. Et surtout, tu ne précises nulle part que la machine en question est un portable, ni son âge. Autant dire que c’est une omission qui t’arrange.

      Etrange, tu ne cites pas ce morceau de ton article qui invalide tes propos, je le cite pour te rafraichir ta mémoire :

      « Sachant que mathématiquement parlant un OS 64 bits utilise 2 x plus de place en mémoire vive pour le chargement d’une application binaire, nous sommes en 2012 et il est encore très rare de trouver des machines ayant … au minimum 16 Giga de mémoire vive. Pourquoi 16 Giga ? Je m’explique, toutes mes machines linux ont maximum 1 Giga de mémoire. »

      Donc, en lisant la LFS, ton doublement est non viable, sans oublier que tu coupes allègrement la justification des 16 Go nécessaires pour faire fonctionner correctement du 64 bits. A moins que je n’ai un QI d’huitre, c’est ce qu’on peut lire dans la partie de ton message que j’ai mis en gras.

      Tu écris:
      « c’est triste de voir une distribution linux disparaître. Même si on est en profond désaccord avec certains choix techniques »
      Là il faut traduire, « Même si on jamais compris l’intérêt de vouloir à tout pris faire autrement que les autres ».
      Aller j’arrête de t’embêter … pour ce soir

      Bien à toi

      Thierry

      Pas compris l’intérêt ? De quoi ? Se la péter avec une LFS qui reste une base théorique intéressante et proposer une distribution qui en 2012 ne propose pas une partition séparer pour stocker ses données personnelles ? Ou encore une distribution dont l’installateur peut se terminer sans avoir installer un chargeur au niveau du boot ?

      Désolé, mais si je sais mal lire, tu sais très mal argumenter, à moins que tu n’aimes couper les propos dans ton intérêt.

      Si je dois utiliser une distribution source, je prendrais une Gentoo, une Fentoo, car au moins je n’aurais pas le problème de devoir réinstaller tous les X mois car la toolchain a été modifiée.

      Il faudra d’ailleurs que tu m’expliques en quoi le principe de la rolling release est une erreur, tiens. J’avais oublier de te le demander.

  6. Frédéric, sache que j’apprécie pleinement la présentation que tu fais de différentes distributions anciennes ou nouvelles arrivant sur le « marché » linuxien. La critique est facile mais l’art est difficile …
    Bravo ! Continue … 🙂

    1. Il est vrai que j’ai parfois parlé de distributions exotiques, voire de projets qui se sont plantés par la suite. Mon but est de les faire connaître, de montrer les points faibles et forts qu’un utilisateur « classique » pourrait voir.

      Ensuite, que des personnes n’apprécient pas qu’on mette à jour le point faible de la cuirasse et s’en offusque…

  7. Hum… certes tes tests ne sont pas très approfondis, mais peut-on vraiment tester « sérieusement » une distribution sur autre chose que du matériel physique et en moins de 6 mois ? Je ne crois pas et ce n’est pas ce que j’attends d’un blogueur.

    Le monde GNU/Linux c’est un peu moins de 500 distributions, mais seulement :
    – Une poignée de distributions sur lesquelles 95% des autres sont basées : Debian (et ses filles Ubuntu et Knoppix), Red Hat (et sa fille Fedora), Slackware (et sa fille SUSE), Gentoo et ArchLinux.
    – deux grands groupes de gestionnaires de paquets ceux basés sur RPM, ceux sur DEB et quelques autres.
    – Une poignées d’interfaces graphiques (DE et WM confondus) : KDE, Gnome (et dérivés : Unity, mate, cinnamon, etc.), xfce, lxde, et quelques autres (j’en ai testé un bon paquet, mais ça commence à devenir exotique e17, openbox,)
    – Une poignée d’explorateur de fichiers : Konqueror, Nautilus, Thunar et quelques autres. Navigateurs souvent lié au DE
    – UN SEUL noyaux !
    Dois-parler de l’immense diversité des amorceurs (Un : Grub, quelqu’un utilise encore Lilo ?), des gestionnaires de démarrages (Deux : SystemD et SysVinit), des serveurs son (Trois : Alsa, PulseAudio, OSS), des serveurs graphiques (Un : X), des gestionnaires de périphériques (Un : Udev), etc. ?

    Soit une petite dizaine vaisseaux-mères, et une trentaine d’électrons libres.
    500 distros pour si peu de diversité …

    Ce qui différencie vraiment les distribs les unes des autres ce sont leurs gueules et leurs trippes.

    Leur trippes c’est ce qui nous fait adopter « définitivement » la distribution, c’est leur fonctionnement profond, en gros ce qui nous fait rester après un certain temps d’utilisation et après avoir mis les mains dans le cambouis.
    Est-il possible de tester ça sur autre chose que du matériel physique et pendant moins d’un mois d’utilisation « quotidienne » ?

    La gueule c’est ce qui nous donne envie de tester une distrib, le feeling qu’elle nous inspire. Et ça tient à quoi ?
    L’installateur (quoique ce soit bref, ça joue dans l’impression que nous fait une distrib), le gestionnaire de Paquet (Quoiqu’il fasse aussi parti du fonctionnement profond), la documentation (en gros la communauté), le DE (thème compris), et surtout la suite logicielle (Quelle suite bureautique? , quel navigateur web? , quel client mail? , quel lecteur vidéo? , quel lecteur audio? , etc.)
    En partant du principe qu’un utilisateur linux moyen à déjà tester la plupart des DE (et donc a déjà une idée de ce qu’il cherche) a-t-on besoin de plus de 5 minutes et quelques lignes pour faire le tour de cet aspect ?

    Doit-on attendre d’un blogueur qu’il ait chez lui une machine physique dédiée aux tests, qu’il « vive » avec une distribution disons un bon mois, qu’il se tape les 312 pages de wiki plus ou moins à jour, qu’il analyse un par un les fichiers de config dans /etc et enfin qu’il nous ponde un article de 15 pages explorant objectivement (bah oui un tel article ne peut se permettre d’émettre un jugement les attente de chaque utilisateurs sont subtilement différentes) et en détail chaque spécificité?

    Je ne pense pas, en tout cas ce n’est pas ce que j’attends d’un BLOG (qui est un type de site particulier).
    Moi je veux lire une présentation rapide du bouzin qui me fasse dire « je passe mon chemin » ou « tiens je jetterais bien un œil » (que ce soit en accord ou non avec l’auteur de l’article d’ailleurs. Je ne pense pas que tous les lecteurs de ce blog soient 100% d’accord avec tout ce que dis l’auteur).

    Après si on veut en savoir plus soit on teste soi-même soit on cherche un vrai site d’informations techniques, mais pas sur un blog.

    1. Hum… certes tes tests ne sont pas très approfondis, mais peut-on vraiment tester « sérieusement » une distribution sur autre chose que du matériel physique et en moins de 6 mois ? Je ne crois pas et ce n’est pas ce que j’attends d’un blogueur.

      6 mois ? Si tu es en entreprise / milieu professionnel, surement. Et le point fort d’une machine virtuelle, c’est d’avoir un environnement standardisé, de se faire la main sur les outils. Les cas particuliers sont souvent expliqués en long, en large et en travers sur les wikis.

      Et quelles sont les distributions qui ne proposent pas de captures d’écran de leur produit en utilisant une machine virtuelle ?

      500 distributions ? Selon l’index distrowatch, c’est un peu plus dans sa globalité, mais dans les distributions encore en vie et active, on arrive à un peu plus de 300.

      Je cite le distrowatch weekly du 29 octobre 2012 : http://distrowatch.com/weekly.php?issue=20121029

      DistroWatch database summary

      Number of all distributions in the database: 733
      Number of active distributions in the database: 323
      Number of dormant distributions: 67
      Number of discontinued distributions: 342
      Number of distributions on the waiting list: 325

      Leur trippes c’est ce qui nous fait adopter « définitivement » la distribution, c’est leur fonctionnement profond, en gros ce qui nous fait rester après un certain temps d’utilisation et après avoir mis les mains dans le cambouis.
      Est-il possible de tester ça sur autre chose que du matériel physique et pendant moins d’un mois d’utilisation « quotidienne » ?

      On peut. Les tripes, ce sont souvent les mêmes : un gestionnaire de paquets avec lequel on est à l’aise, les dépots, la fréquence de mises à jour. Je pense qu’en 10 – 15 jours, un utilisateur lambda peut se faire un avis sans trop de problème.

      L’installateur (quoique ce soit bref, ça joue dans l’impression que nous fait une distrib), le gestionnaire de Paquet (Quoiqu’il fasse aussi parti du fonctionnement profond), la documentation (en gros la communauté), le DE (thème compris), et surtout la suite logicielle (Quelle suite bureautique? , quel navigateur web? , quel client mail? , quel lecteur vidéo? , quel lecteur audio? , etc.)

      Ici, on retrouve souvent la même liste. Pour la documentation, j’avoue que j’ai rarement vu plus complet que celle du wiki d’archlinux, qui est une mine d’or.

      Doit-on attendre d’un blogueur qu’il ait chez lui une machine physique dédiée aux tests, qu’il « vive » avec une distribution disons un bon mois, qu’il se tape les 312 pages de wiki plus ou moins à jour, qu’il analyse un par un les fichiers de config dans /etc et enfin qu’il nous ponde un article de 15 pages explorant objectivement (bah oui un tel article ne peut se permettre d’émettre un jugement les attente de chaque utilisateurs sont subtilement différentes) et en détail chaque spécificité?

      Quand on se limite à tester la énième dérivée de la distribution reine, c’est vite fait. Et les fichiers de config, une fois configuré, on y touche souvent ? 😉

      Et les articles de 15 pages, qui les lit exhaustivement ? Qui n’est pas tenter dans un dossier de lire uniquement les pages qui l’intéressent, voire de sauter de la page d’intro à la page de conclusion sans autre forme de procès ? 😉

      Moi je veux lire une présentation rapide du bouzin qui me fasse dire « je passe mon chemin » ou « tiens je jetterais bien un œil » (que ce soit en accord ou non avec l’auteur de l’article d’ailleurs. Je ne pense pas que tous les lecteurs de ce blog soient 100% d’accord avec tout ce que dis l’auteur).

      Le feeling est ultra important quand on aborde un logiciel. Tout se joue dans les 5 premières minutes. Soit un logiciel ou une distribution tape dans l’oeil, et une grosse partie du chemin est faite, soit c’est /dev/null.

      Après si on veut en savoir plus soit on teste soi-même soit on cherche un vrai site d’informations techniques, mais pas sur un blog.

      C’est ce que je me tue à dire : je fais des présentations rapides, parfois un peu plus approfondie en cas de gros changements, capture d’écran à l’appui, et après, c’est à la personne qui lit de se dire : tiens, je la tenterais bien dans un premier temps en machine virtuelle pour savoir si les bases me plaisent, quite à sauter en réel par la suite. Ou de dire : non, c’est pas pour moi.

      Merci pour le commentaire qui est argumenté, ça fait du bien !

      1. 500 distributions ? Selon l’index distrowatch, c’est un peu plus dans sa globalité, mais dans les distributions encore en vie et active, on arrive à un peu plus de 300.
        J’avoue avoir dis ça de tête, je ne suis pas aller sur DistroWatch depuis un moment. J’étais passer sur Linux Distribution Timeline il y a quelque jour et il me semblait qu’ils mentionnaient un truc de l’ordre de 500.
        Toujours est-il que sur 300 distros actives, pour un total de plus de 700, on a une diversité de l’ordre de la cinquantaine (et encore en prenant le plus exotique), au final sur les 300 actives ça nous fait quand même 250 qui sont des dérivées des 10 vaiseaux-mères dont je parlais.

        On peut. Les tripes, ce sont souvent les mêmes : un gestionnaire de paquets avec lequel on est à l’aise, les dépots, la fréquence de mises à jour. Je pense qu’en 10 – 15 jours, un utilisateur lambda peut se faire un avis sans trop de problème.
        Je disais ça pour le fonctionnement profond, architecture des paquets, arborescence du système (où sont les lib, comment est foutu le /run et le /var, où sont les executables, où sont les démons, lequels sont démarrés et dans quel ordre, quels sont les scripts utilisés ici et là (init etc.), les fichier de config présents dans /etc …
        Comprendre les choix profonds qu’à fait une distrib quand à son fonctionnement interne.
        J’aime bien tout comprendre sur ma distrib.
        Pour ça il faut un minimum de temps, sur Arch c’est assez rapide, mais par exemple pour une ubuntu il faut sérieusement creuser !

        Quand on se limite à tester la énième dérivée de la distribution reine, c’est vite fait. Et les fichiers de config, une fois configuré, on y touche souvent ?
        Je sais bien que ce n’est pas le cas de tout le monde, mais moi, en bon utilisateur d’Arch j’ai tendance à beaucoup les bidouiller.

        Pour la documentation, j’avoue que j’ai rarement vu plus complet que celle du wiki d’archlinux, qui est une mine d’or.
        C’est clairement un gros point fort de la distrib, Contrairement à d’autre wikis la plupart du temps on peut comprendre ce qu’on est en train de faire, plutôt que de rentrer des lignes de commandes sans les comprendre.

        Merci pour le commentaire qui est argumenté, ça fait du bien !
        Pas de quoi 😉

    1. Envers certains d’entre eux qui se la joue ultra puristes. Un gros pourcent, avec du vent dans le dos.

      D’ailleurs, si on regarde le reste de l’article, c’est plus clair.

      Faut savoir employer les bons termes, c’est tout.

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