Fedora Linux 17… Ubuntu peut commencer à se faire des cheveux blancs ?

La Fedora Linux 17 sortant à la fin du mois de mai, j’ai récupéré une des derniers versions de test qui, sauf contre-indication de dernière minute, sera identique à la version finale. Pour des raisons pratique, j’ai pris l’image du DVD, ce qui me permet d’avoir une installation aussi complète que possible dès le démarrage :

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://dl.fedoraproject.org/pub/alt/stage/17.RC4/Fedora/x86_64/iso/Fedora-17-x86_64-DVD.iso
–2012-05-25 18:08:21– http://dl.fedoraproject.org/pub/alt/stage/17.RC4/Fedora/x86_64/iso/Fedora-17-x86_64-DVD.iso
Résolution de dl.fedoraproject.org… 209.132.181.23, 209.132.181.27, 209.132.181.26, …
Connexion vers dl.fedoraproject.org|209.132.181.23|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 3834642432 (3,6G) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : «Fedora-17-x86_64-DVD.iso»

100%[====================================>] 3 834 642 432 1,46M/s ds 47m 29s

2012-05-25 18:55:50 (1,28 MB/s) – «Fedora-17-x86_64-DVD.iso» sauvegardé [3834642432/3834642432]

J’ai ensuite créé une machine virtuelle dans VirtualBox, équipée de 2 Go de mémoire vive et de 128 Go de disque dur. Pour pouvoir utiliser au maximum les capacités de ma machine hôte, j’ai rajouté le support de ma webcam en USB.

L’installateur Anaconda fait son oeuvre habituelle, inutile de s’apesantir sur ses capacités. En grand adorateur de Gnome, j’ai demandé son installation par défaut.

Modification de taille, j’ai demandé à avoir une partition / d’uniquement 10 Go au lieu des 50 proposés dès le départ. Déjà que j’ai du mal à dépasser 5 Go sur la partition / de mon archlinux pourtant bien fournie coté logiciels…

Coté personnalisation, j’ai viré les outils internet texte, ainsi que les outils de méthode de saisie qui ne me sont d’aucune utilité sur un clavier azerty classique, ce qui entraine l’installation de 1127 paquets. Qui demande un gros quart d’heure pour s’installer.

Une fois l’installation terminée, j’ai rajouté les dépots de RPM Fusion pour rajouter le support de certaines technologies non-libres, comme le trop répandu mp3…

Gros hic, il faut savoir que le mp3 et d’autres formats non libres ne sont supportés qu’avec le paquet gstreamer-plugins-ugly… Un petit « lisez-moi » sur ce point précis ne serait pas de trop 🙂

Idem pour la technologie Adobe Flash, qui nécessite l’ajout d’un dépot, puis l’installation du greffon proprement dite.

J’ai fait une petite vidéo de la Fedora Linux 17 en action.

Même si l’installation des outils non libres est un peu ennuyeuse – mais à peine plus que sur la distribution reine, car il faut activer expressement les dépôts de récupération – j’avoue qu’utiliser cette version est du pur plaisir. Rapide, souple (même si la caméra sous Cheese est un peu cahotique, normal, c’est qu’il y a une couche supplémentaire d’émulation), cette version a tout pour être un grand cru de la distribution communautaire de Red Hat Enterprise Linux.

Il ne manque qu’une activation simplifiée de l’ajout de certaines technologies non libres encore trop présentes sur la toile pour que la distribution soit 100% utilisable dès l’installation. Ce qui ne fait que confirmer ma bonne impression ressentie lors de la rédaction du test sur la version alpha, en mars dernier.

A vous de voir 🙂

11 réflexions sur « Fedora Linux 17… Ubuntu peut commencer à se faire des cheveux blancs ? »

  1. « Gros hic, il faut savoir que le mp3 et d’autres formats non libres ne sont supportés qu’avec le paquet gstreamer-plugins-ugly … »

    Non, nul besoin d’avoir Gstreamer (associé a ses plugins) pour lire des mp3, il faut libmad. Cette bibliothèque est effectivement utilisée dans gstreamer-plugins-ugly.

  2. J’ai laissé Linux de côté depuis un certain temps…
    Je crois que ce sera Fedora qui me ferra retourner faire un tour vers cet OS !!!
    Merci Frédéric de créer chez moi un état de doute…lol
    Je l’ai toujours apprécié et j’ai toujours eu l’impression d’avoir entre les mains un bel outil de grande qualité…contrairement à d’autres distri…
    Sans faire de lien avec mon petit clin d’œil précédent, effectivement Fedora « concurrence  » sérieusement Ubuntu…mais à mon avis cela ne date pas d’aujourd’hui…mais c’est de plus en plus criant…
    L’avantage d’Ubuntu lui vient surement d’une grande maîtrise de com de son fondateur !!!

  3. Et bien je crois que dans 4 jours je vais foncer sur cette belle bête qui semble pointer le bout de son museau. Ton article m’a mis l’eau à la bouche, je crois que je vais tester ça pendant quelques temps et pourquoi pas revenir à mes premières amours.

    1. La version que j’ai testé, c’est la finale de Fedora 17. D’ailleurs, si tu sais déchiffrer le pavé de début d’article tu pourras trouver de quoi récupérer l’ISO de ton choix…

  4. « Il ne manque qu’une activation simplifiée de l’ajout de certaines technologies non libres encore trop présentes sur la toile pour que la distribution soit 100% utilisable dès l’installation. »

    Ce ne sera jamais le cas sur Fedora. La politique est de rester une distro libre et en rejet des outils proprio. Donc aucune option ne sera jamais dispo dans ce sens sur Fedora et CentOS. L’ajout de dépots est fait en cliquant sur les liens donnés sur le site de rpmfusion (la ligne de commande est une option, l’interface graphique après téléchargement des paquet-dépot se fait tout seul)

    Perso je suis sur Fedora depuis la version 7… et j’ai toujours adoré 🙂

    1. Ce qui serait bien, comme je l’ai précisé dans l’article, ce serait un « lisez-moi » contenant un paragraphe indiquant : « si vous voulez utiliser telle ou telle technologie non libre, veuillez suivre les indications suivantes. »

      Ce qui ne couterait pas grand chose en place, non ? 😉

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