Répètez après moi : dans gnome-unstable, il y a unstable.

Derrière ce titre qui doit évoquer quelques souvenirs aux collégiens qui ont appris l’anglais dans les années 1980, je voudrais parler de la courte mésaventure qui m’est arrivée hier aux alentours de 23 h 30.

Alors que Gnome 3.2 RC commence à pointer le bout de son nez, j’ai effectué – accidentellement – une mise à jour incomplète. En effet, des composants de l’affichage du Gnome Shell (et donc de GDM à partir de Gnome 3.2) était « cassé ». En effet, clutter avait été mis à jour, mais ni mutter et ni Gnome Shell.

Ayant eu la mauvaise idée de fermer la session avant l’arrivée d’une version à jour de mutter et de Gnome Shell – l’info m’ayant été fourni par Ionut Biru sur les forums d’Archlinux – j’ai réussi à sauver la mise. Par prudence, j’ai toujours un support d’installation d’Archlinux, en l’occurence un CD-RW avec la dernière ISO en date dessus.

J’ai donc redémarré sur le CD-RW, et quand j’ai eu la main, j’ai chargé le clavier francophone azerty (oui, je sais, bépo est mieux), et j’ai monté ma partition racine (root ou /) que j’ai laissée non chiffrée.

Voici donc la série de ligne de commandes que j’ai utilisé :

mkdir /mnt/root
mount /dev/sda4 /mnt/root
cd /mnt/root/etc
nano rc.conf

J’ai ensuite désactivé le lancement automatique de gdm, puis j’ai relancé la machine, et lancé en root :

yaourt -Syu

Une fois les paquets mis à jour, j’ai pu lancé gdm avec un petit :

/etc/rc.d/gdm start

Une fois Gnome lancé, j’ai pu réactiver le lancement de gdm. Moralité ?

  1. Quant clutter est mis à jour, attendre que mutter et Gnome Shell le soit aussi
  2. Toujours avoir un support d’installation disponible sous la main
  3. Ne pas oublier que Gnome-unstable peut claquer entre les doigts lors des grosses mises à jour

Après tout, on apprend plus de ses échecs que de ses réussites, non ?