Moria pour les linux modernes ? C’est possible ;)

Vers 1994 – 1995, j’ai été un utilisateur d’un Amiga 1200. Parmi les nombreuses disquettes que l’on pouvait acheter par correspondance, je suis un jour tombé sur un jeu auquel j’ai tout de suite accroché : moria.

Seule la version Amiga avait des graphismes, comme le prouve une capture d’écran disponible sur le site « Beej’s Moria Page« , une bible pour ce jeu mythique.

La version originale est en caractères texte, ce qui est un peu plus « rustique » mais tout autant jouable 😉

J’ai vu il y a quelques temps arrivé sur le dépot AUR concernant justement la version unix de moria un paquet à compiler.

Il suffit de deux étapes pour installer moria sur une archlinux moderne – ou toute autre distribution ayant les outils de compilation préinstallé. La première est d’ajouter à son compte utilisateur le groupe games :

sudo gpasswd -a nom-utilisateur games

Il faut se déconnecter et se reconnecter pour que la modification soit pris en compte.

Et ensuite, de compiler le paquet, ce qui est simplissime avec yaourt :

yaourt -S umoria

Pour les autres distributions, il suffira d’appliquer le patch, et de faire un duo make ; make install pour installer le jeu.

Le jeu compilé se lance dans une console en entrant la commande moria

Voici quelques captures d’écran : l’intro, l’interface de création de personnage, le village, un niveau, et la page de décès, ayant honteusement perdu au premier niveau, victime d’une horde de rats géants 🙁

Le pavé numérique sert pour les déplacements du personnage, donc, pour les portables sans pavé numérique, c’est infernal à utiliser 🙁

Un jeu à découvrir, surtout pour les nombreux fans de jeu comme World Of Warcraft, ou pour les plus vétérans, un certain Diablo !

Test rapide de la Sidux 2009.03 alias Momos.

La Sidux, c’est une distribution basée sur la branche de développement constante de la Debian GNU/Linux, connu comme étant sid (pour still-in-development ?).

J’ai pu lire la sortie de cette nouvelle version de la distribution via Distrowatch, j’ai donc fait chauffé wget pour récupérer l’image iso complète hybride (i386 et x86_64) :

fred ~/download $ wget -c http://ftp.spline.de/pub/sidux/release/sidux-2009-03-momos-kde-full-i386-amd64-200911110039.iso
–2009-11-11 06:33:26– http://ftp.spline.de/pub/sidux/release/sidux-2009-03-momos-kde-full-i386-amd64-200911110039.iso
Résolution de ftp.spline.de… 130.133.110.66
Connexion vers ftp.spline.de|130.133.110.66|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 2180651008 (2,0G) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : «sidux-2009-03-momos-kde-full-i386-amd64-200911110039.iso»

100%[====================================>] 2 180 651 008 916K/s ds 40m 14s

2009-11-11 07:13:40 (882 KB/s) – «sidux-2009-03-momos-kde-full-i386-amd64-200911110039.iso» sauvegardé [2180651008/2180651008]

Les notes de publications complètes précise que cette version est assez revampée : noyau 2.6.31, KDE 4.3.2, iceweasel 3.5.4 (la version « libre » de Mozilla Firefox, sans oublier de nombreuses modifications sous le capot que les notes expliquent en long et en large.

Continuer la lecture de « Test rapide de la Sidux 2009.03 alias Momos. »

Gnome 2.32 sera finalement Gnome 3.0

C’est en butinant sur le site Planet Gnome que je suis tombé sur cette annonce : http://blogs.gnome.org/aklapper/2009/11/10/gnome-3-0-september-2010/

A l’origine, Gnome 2.30 (sortant en mars 2010) devait être Gnome 3.0. Cependant, les développeurs de Gnome ont décidé de décaler de 6 mois la sortie de cette version majeure.

Peut-être que les développeurs de Gnome ont voulu éviter le syndrome du « pas encore prêt pour l’utilisateur final » KDE 4.0.

Car il faut être honnête, KDE 4 n’a été vraiment utilisable qu’au bout d’un an avec la sortie de KDE 4.2

Si on lit le billet concernant le report, l’accent est mis sur la volonté de continuer l’amélioration des briques qui constitue Gnome et spécialement la nouvelle génération, comme GnomeShell.

Je cite le message :

« On the contrary, this will help us integrate the changes that are ready for 2.30, while leaving the parts that are still rough on the edges outside of GNOME, as used daily by our users, until after 2.30 is out. This will solidify both our 2.30 and 3.0 releases. »

Ce qui donne traduit :

« Au contraire, cela nous aidera à intégrer les changements qui sont prêt pour la (version) 2.30, en laissant de coté les parties encore rugueuses aux angles en dehors de Gnome, utilisé quotidiennement par nos utilisateurs, jusqu’à la sortie de la version 2.30. Ceci rendra plus solide à la fois les version 2.30 et 3.0 »

Et un peu plus bas :

« Such goals range from modernizing part of our stack to proposing new UI models for our desktop: those broad changes show our ambition to always offer the best to developers and users, and this make our path to GNOME 3.0 most exciting! »

Ce qui donne traduit :

« De tels buts qui vont de la modernisation des bases jusqu’à de nouveaux modèles d’interface utilisateurs pour notre bureau : ces larges changements montre notre ambition de toujours offrir le meilleur aux développeurs et aux utilisateurs, et rendre notre chemin vers Gnome 3.0 plus excitant ».

Maintenant, on verra bien comment se passera l’arrivée de Gnome 3.0, spécialement avec le changement important qu’est Gnome Shell.

Mozilla Firefox 3.6 béta 2 bientôt parmi nous ?

Mettant à jour ce matin – sur le PC du travail (sous MS Windows XP) dont j’ai la responsabilité – mon exemplaire de Namoroka, j’ai eu la surprise de constater la présence d’une nouvelle version, du moins dans sa dénomination :

Identifiant de compilation : Mozilla/5.0 (Windows; U; Windows NT 5.1; fr; rv:1.9.2b3pre) Gecko/20091109 Namoroka/3.6b3pre

La boite d'information d'un Namoroka récent

En effet, en jettant un oeil sur le dépot mercurial de la Fondation Mozilla, et plus précisément sur la section consacré à Namoroka (propulsé par Gecko 1.9.2), qu’une étiquette a été créé récemment :

at Sun Nov 08 16:17:46 2009 -0800 FIREFOX_3_6b2_RELEASE changeset | changelog | files

Doit-on penser que la deuxième béta de Namoroka va bientôt le bout de ses octets ? J’aurais largement tendance à le penser.

Seul l’avenir nous le dira. En tout cas, une deuxième béta aussi rapidement, c’est qu’ils mettent les bouchées doubles à la Fondation Mozilla pour sortir Namoroka aussi vite que possible.

« La bataille Hadopi »… Réflexion à chaud

J’ai fini « La bataille Hadopi« , et j’avoue que cela n’a fait que confirmer ce que je savais déjà : hadopi est un sacré merdier, usine à gaz génératrice d’erreurs judiciaires à la pelle.

L’adresse IP comme preuve ? Autant jouer à la roulette russe avec 5 balles dans le barillet. On a plus de chance de s’en sortir indemne. Cf l’imprimante réseau accusée de piratage

D’ailleurs, l’IPv6 va bientôt rentrer en oeuvre, norme définie en 1998. Voici que l’on peut lire pages 93 et 94 du livre :

Toutes ces histoires de traçage des adresses IP étaient peut-être encore
valables quand seul IPv4, le « vieil » Internet, existait avec sa quantité restreinte
d’adresses IP6. Nous sommes déjà à l’heure de la nouvelle génération d’Internet,
IPv6, où chaque équipement pourra avoir des dizaines ou des milliers d’adresses
IP. L’évolution naturelle du média va donc dans la direction d’une multiplication
incroyable du nombre d’adresses IP, où chaque individu dispose de centaines
de milliers d’adresses possibles, qui, en outre, ne pourront de plus pas être
rattachées à un utilisateur, car elles seront établies de nature manière transitoire
et à la seule discrétion des équipements utilisés.

Avec IPv6, on atteint au chiffre de plusieurs milliards d’adresses par personne
sur Terre. Les nouveaux réseaux de téléchargement sécurisés utilisent déjà
IPv6, comme tout bon protocole d’Internet tourné vers l’avenir. Oh mon
Dieu ! Personne n’a donc prévenu le gouvernement d’une telle évolution
technologique… qui date de 1998 ?

En effet, avec IPv4, on a une adresse composée de 4 nombres, allant de 0 à 255, soit 256^4 = 4 294 967 296 adresses, en gros 4,3 milliards d’adresses.

Pour IPv6, je cite l’article de Wikipedia :

On dispose ainsi d’environ 3,4×10^38 adresses, soit 340 282 366 920 938 463 463 374 607 431 768 211 456, soit encore, pour reprendre l’image usuelle, plus de 667 132 000 milliards (6,67×10^17) d’adresses par millimètre carré de surface terrestre.

Autant dire que l’identification par l’adresse IP, c’est du vent, non ? Mais faire comprendre cela aux politiciens intoxiqués par les majors – dont l’image de moine copistes luttant contre l’imprimerie est franchement adaptée – c’est une autre paire de manches…