Quand j’ai appris la mort de Vangelis, je dois dire que j’ai une sensation de vide, de manque. Tous les articles mentionnent principalement son travail ses bandes originales pour « Les chariots de feu », « Blade Runner ». Y a-t-il un seul article qui parle de sa présence dans le groupe Aphrodite’s Child ? J’en doute.
Mais pour moi, c’est aussi le compositeur de « L’apocalypse des animaux » (1973) contenant le sublime « La petite fille de la mer ».
C’est aussi le compositeur de « Heaven and Hell » (1975) avec la ballade « So long ago, so clear » interprétée par Jon Anderson.
Cinquième épisode de cette série, c’est celui qui ressemble le plus à la confession diabolique pour le moment 🙂
Ma découverte de la musique électronique, je la dois à un titre publié en 1984 sur l’album Zoolook qui donne toute sa puissance en live, comme sur l’album « Houston-Lyon » de 1986. C’est avec cet album que j’ai découvert le compositeur.
Pour une personne qui apprécie le metal et ses guitares ultra-saturées, ça fait étrange d’avouer que mon adolescence a été bercée par Zoolook, Les Champs Magnétiques, Revolutions, Oxygène ou encore Equinoxe. Comme initiation à la musique électronique, c’est un sacré dépucelage auditif 😀
« Heaven and Hell », c’est l’album de Vangelis sorti en 1975. Depuis que j’ai pu l’avoir en vinyl, il a du passer une douzaine de fois sur ma platine…
Un des mouvements que je préfère, avec le « So Long Ago, So Clear » (où l’on retrouve la voix d’un certain Jon Anderson d’un petit groupe sans importance, Yes), c’est le 3ième mouvement de la deuxième partie, « 12 o’clock ».
Les trentenaires et quadragénaires doivent connaître…
J’ai souvent fustigé la bonne grosse mouise au parfum prononcé commerciale que nous vendent à prix d’or les majors : Stefani Joanne Angelina Germanotta, Justin Bieber, Jean-Philippe Smet pour ne citer que les trois premiers qui me viennent à l’esprit.
Cependant, vu mes (dé)goûts musicaux variés (qui vont des Pink Floyd à Nine Inch Nails, de Miles Davis à Michel Sardou, de Vangelis à Mike Oldfield, des Beatles aux Black Sabbath), je peux me permettre d’aimer certains artistes que des personnes qui se disent avoir de bons goûts musicaux déclare être de l’excrément de bique.
Parmi les artistes dont j’ai parfois honte d’apprécier, il y a un certain Jean-Michel Jarre, compositeur ayant aidé à la démocratisation de la musique électronique en France. C’est pour moi, avec Vangelis, Roger Subirana et Zero Project, un des grands noms de la musique électronique européenne.
Un de mes albums préférés de Jean-Michel Jarre (dont j’apprécie énormément la période 1976 – 1990), c’est l’étrange « Zoolook ». C’est surement l’album le plus difficile à aborder de ce compositeur, mais c’est aussi le premier album où il utilise des instruments classique et des voix comme musique.
Le morceau de choix de l’album est « Ethnicolor », dont la version jouée à Lyon en 1986 est « la meilleure » jamais proposée.
Maintenant, comme disait feu mon grand-père : tous les goûts sont dans la nature, la merde est bonne pour tous !