Ma première semaine sous MS-Windows 11, quel bilan ?

Il y a une semaine, avec l’aide de Baba, je migrais mon PC – via un nouveau nvme – vers MS-Windows 11. Je dois dire que la semaine s’est très bien passée, cela a été surtout une semaine d’adaptation, de configuration, et d’ajouts de programmes divers et variés comme mes émulateurs, des outils pour gérer ma musique et surtout tout ce qui est bureautique libre. Côté virtualisation, j’ai abandonné l’idée d’utiliser VMWare au profit de VirtualBox, plus léger et mieux adapté à mes besoins.

Pour retrouver le mélange thème sombre (du système) avec la page blanche dans LibreOffice, je suis passé par un thème thiers, dénommé « Light Application Color ».

J’arrive à m’habituer à l’ergonomie générale de MS-Windows 11, surtout après des années de Gnome 3.38 à Gnome 48. J’ai encore le réflexe d’appuyer sur le bouton Windows comme je le faisais sous Gnome, et ça m’ouvre le menu démarrer que je trouve pas si mal que cela, même mieux que celui que j’ai connu jadis sous MS-Windows XP.

J’ai aussi constaté une prise en charge assez puissante des différents formats d’archivage et de compressions de fichiers, ce qui fait que j’ai encore pu sauvegarder des dossiers au format tar.xz sous MS-Windows. Plus j’avance dans la connaissance de MS-Windows 11, plus je suis étonné du progrès engendrés sur les 15 à 20 dernières années.

Les points laxatifs ? L’absence de son dans les machines virtuelles Linux lancée via Hyper-V. Il faut passer par un module sonore via le xrdp. Pas franchement des plus pratiques. Je n’ai pas encore installé VMWare Workstation, mais il y a des chances que je le fasse.

L’autre point laxatif ? Le tiling dans MS-Windows 11. Il suffit que je déplace une fenêtre un peu trop haut et boum, le tiling se met en action. J’en ai parlé dans l’épisode 41 de ma série de vidéos « Clash of Fredo ».

Archlinux ne manque pas autant que je le pensais. Il faut dire que j’ai une Archlinux installée dans une instance WSL2. Et j’ai toujours mon portable sous Archlinux installée en dur. Peut-être que j’arrivais un peu à saturation avec Archlinux et le bug ouvert sur le bugzilla de kernel.org ont été des facteurs qui m’ont motivé – en partie – pour migrer à la fin du mois de mars 2025.

Il y a aussi le fait que je ne fais plus recompiler Mozilla Firefox et Mozilla Thunderbird, me contenant des mises à jour officielles. Ce qui me fait gagner près d’une heure par jour. Autant je trouvais l’intérêt de compiler sous Linux, autant sous MS-Windows, je n’en vois plus trop l’intérêt.

Pour conclure, j’ai le meilleur des deux mondes à mes yeux : la logithèque libre et Archlinux dans une instance WSL2, avec la logithèque de MS-Windows. Je dois dire que j’ai du retard à rattraper en terme de ludique moderne. J’ai tout juste installé Doom (celui de 2016) et j’ai tellement perdu la main que je me fais maltraiter, même en niveau bleusaille ! Ouille 😀

Mon réapprentissage de MS-Windows, c’est parfois bizarre.

Il est important de ne jamais insulter l’avenir, et savoir utiliser MS-Windows 11 est indispensable, même si on est comme moi un vieux linuxien qui a arrêté l’utilisation de MS-Windows à l’époque de XP. Oui, ça fait bientôt une vingtaine d’années.

Dans le cadre d’un projet futur qui concerne ma vie personnelle et dont je n’étalerai pas les détails ici, j’aurai besoin de savoir utiliser MS-Windows 11 sans avoir à chercher toutes les 30 secondes comment faire telle tâche, que ce soit en mode graphique ou en ligne de commande. Car oui, dans mon réapprentissage de MS-Windows, j’utilise pas mal la ligne de commande. Même si je suis très loin de maîtriser les subtilités de PowerShell, certains outils qui y sont plus ou moins liés, comme winget me simplifie la vie au quotidien.

Cet outil qui fait penser à un mélange d’apt-get et de pacman est bien pratique si on n’a pas envie d’aller sur les sites officiels pour récupérer les installateurs. J’ai eu besoin récemment de rajouter Adobe Acrobat Reader, et une simple ligne de commande m’a permis de récupérer et d’installer le logiciel qui est devenu monstrueusement gros. En effet, plus de 600 mo pour un « simple » lecteur de fichiers PDF, ça pique !

La commande dans un terminal ? winget install Adobe.Acrobat.Reader.64-bit Ce qui est amusant, c’est que je gère mon MS-Windows 11 virtualisé comme j’utilise Linux : je le gère avec la ligne de commande pour l’ajout / suppression de logiciels.

Évidemment, je suis incapable de comprendre les subtilités des 13 trillions (soyons généreux !) de commandes, d’options, d’objets et de méthodes qui font la richesse de Powershell.

Mais au moins, même si le réapprentissage est dur, ça permet de rafraîchir mes connaissances qui se sont depuis près de deux décennies, limitées au monde linuxien. Savoir utiliser Linux et MS-Windows, c’est indispensable, surtout pour geeker tranquillement.

Sur ce, bonne fin de journée !

Même si ce n’est pas un projet officiel, Tiny11 risque de faire très mal aux distributions GNU/Linux bureautique.

Tiny11, c’est un projet pour dégraisser profondément MS-Windows 11 qui a tendance à prendre du poids. Le but est de fournir un MS-Windows 11 allégé, et le projet y réussit très bien.

Au lieu des 64 Go d’espace disque recommandé, un Tiny11 peut descendre à une grosse vingtaine de Go installés.

Ce qui en fait un grand danger pour le Linux bureautique dont les chamailleries entre communautés et choix techniques poussés malgré tout – Coucou les snaps ! – ne font que pourrir l’ambiance. Comme disait Sun Tzu dans son « art de la guerre » :

Connais-toi, connais ton adversaire, et cent batailles ne te mettront pas en danger. Si tu ne connais pas ton adversaire et que tu te connais, pour chaque victoire, une défaite. Si tu ne connais ni ton adversaire ni toi-même, à chaque bataille tu seras vaincu.

Cela a le mérite d’être clair. J’ai même enregistré une petite vidéo de Tiny11 en action.

Même si l’OS est assez réduit côté fonctionnalités, sa légèreté fait penser un peu à celle de MS-Windows 7. Maintenant, Tiny11 reste un projet de niche, mais qui sait, peut-être que Microsoft s’en inspirera et proposera quelque chose d’officiel. Ce qui serait alors le dernier clou dans le cercueil du Linux bureautique.

Ajout au 14 mai 18 h 00 : J’ai testé avec un Windows 11 complet, et le « debloatage » n’est pas si visible que cela, du moins en terme d’espace disque. La désactivation de pas mal de services permettent de gagner en souplesse.

C’est comme si l’équipe de Tiny11 ne pouvait pas enlever réellement tout le « bloat » qui caractérise une installation classique, mais simplement le désactiver.

J’atteinds une consommation d’espace équivalente, à savoir 25,4Go pour un MS-Windows 11. Donc deux petits gigas de moins.

Ajout au 15 mai, 9 h 00 : L’image ISO a été générée à partir du github du projet pour être directement en français.

En vrac de milieu de semaine…

Un très court billet, pour ce mercredi maussade du mois d’octobre 2021. J’ai pas mal de choses « sur le feu » en ce moment, donc le billet sera très léger.

Côté informatique :

Côté culture :

Rien pour aujourd’hui, désolé.

Pour finir, voici le dernier tuto à la con, en hommage à MS-Windows 11 qui est sorti en ce début octobre 2021.

Bonne fin de semaine 🙂