Webkit : des résultats acid3 variables ?!

Certaines remarques sur le score passé par WebKit (la version de développement du moteur de rendu du navigateur d’Apple, à savoir Safari, logiciel libre) m’ont fait me poser des questions.

Un score de 95% (étant donné qu’il y a 100 « sous »-tests dans le test) pour une nocturne récente de la version MacOS du moteur, des versions très récentes (révision 31108 pour Windows et 31107 pour linux) donne des scores inférieurs quoique proche.

La seule différence entre les deux révisions datées d’hier ? Un bug de compilation sous Windows.

Révision 31108 sous Windows : 94%

94% avec Webkit pour Windows

Révision 31107 sous Linux : 90%

90% avec Webkit pour Linux

4 tests passés sous la versions Windows bloquent avec la version linux. Etrange, étant donné que c’est le MÊME code source utilisé pour le moteur sur les 3 plateformes. Et pourtant, je ne fais que suivre les infos proposées pour la compilation du code. L’utilisation d’autres options faisant planter la compilation avant son terme ! 🙁

J’avoue y perdre le peu de latin que j’ai jamais acquis. Des idées ?!

En tout cas, le score s’approcherait du mythique 100%, du moins si on en croit ce billet du blog des développeurs de Webkit…

Acid3 : bilan à Pâques 2008.

Il y a une quinzaine de jours, j’avais fait un bilan des versions de développement de Safari et Konqueror 4.x (WebKit), Firefox 3 (Gecko 1.9), et d’Opera 9.5 (en préversion béta 2).

Après avoir compilé le code de WebKit pour GTK, à savoir la révision 31232 en date du 22 mars 2008, j’obtiens un score de 89%. Soit 2% de plus.

Bilan de Webkit en date du 22 mars 2008 sous Acid3

En ce qui concerne Gecko 1.9, en pré-béta5, le score s’améliore légèrement, en passant à 71%.

Bilan de Gecko 1.9 pré-béta5 sous Acid3

Enfin, le bon le plus spectaculaire est celui d’Opera. La version hebdomadaire de Pâques – il ne faut pas demander beaucoup plus à ce logiciel propriétaire 🙂 – le score atteint 77%, soit un bond de 10%.

Bilan d'Opera 9.50 pré-béta2 sous Acid3

Le classement final évolue légèrement :

1er : Webkit, passant de 87 à 89%
2ième : Opera 9.5 pré-béta2, et remonte d’une place, passant de 67 à 77%
3ième : Firefox 3.0 pré-beta5.

Score qui ne risque plus de trop évoluer pour Firefox 3, peut-être un ou deux pourcent de plus.

Pourquoi je suis retourné sous Ubuntu Gutsy Gibbon…

Il y a quelques jours, j’ai quitté mon Archlinux et j’ai installé sur mon portable Acer 5520G (basé sur un AMD Athlon 64 X2 TK55) une Ubuntu Gutsy Gibbon, alias 7.10 en lieu et place de mon Archlinux.

Pourquoi ? Pour deux raisons principales :

  1. J’en avais assez de devoir trifouiller pour configurer la moindre option dans ma distribution linux
  2. Une envie de passer moins de temps à administrer ma distro et plus à l’utiliser 😉

Pour des raisons d’ordre pratique, j’ai été obligé d’installer une version 32 bits de la distribution en lieu et place d’une version 64 bits : l’installation de la connexion avec le circuit Wifi (un pourrissime circuit Atheros 5007eg) n’ayant un pilote natif qu’en 32 bits), et l’envie de ne plus utiliser un pilote windows 64 bits via ndiswrapper.

Je n’attends qu’une chose : un support en natif du pilote 64 bits pour utiliser enfin mon PC à sa pleine puissance !

Il est vrai que je perds environ 3% de vitesse pure et que les deux coeurs de mes processeurs ne sont pas employés dans leur totalité, mais au moins, je peux passer plus de temps à utiliser mon ordinateur sans trifouiller dans ses tripes.

Cerise sur le gateau ? Une gestion plus fine des fréquences des deux coeurs du CPU AMD m’a permis de passer de 1 h 45 à près de 3 heures d’autonomie hors secteur… Comme quoi, j’avais mal réglé les fréquences de mon ordinateur 🙁

De mes deux mois sous Archlinux, j’ai acquis plus de connaissances sur les tripes d’un linux. Mais j’ai aussi vu que ce n’était finalement pas la distribution ultime pour mes besoins. Il est vrai que que la non-sortie à la date de ce billet de Gnome 2.22.0 – soit 10 jours déjà depuis la publication – pour une distribution comme l’ArchLinux qui se veut à la pointe des versions, cela est un peu étrange 😉

Je tiens à remercier toute la fine équipe d’Archlinux.fr pour la bonne ambiance et leur conseil. Il est vrai qu’ayant du mettre une machine sous Linux pour une association auprès de laquelle je suis bénévole, mon choix a été une Ubuntu 7.10. Et ayant pu évaluer une version de test de la future Ubuntu Hardy Heron (alias 8.04 LTS) m’a donné envie de revenir dans le monde Ubuntuesque.

So long, Archlinux ! Et bon vent pour la suite !

Comment gagner quelques dizaines de Mo sur le disque sans prise de tête.

Sur mon Archlinux 64 bits, la partition /usr commençait à être un peu trop rempli : il est vrai qu’avec Gnome, OpenOffice.org, Gimp, Liferea et d’autres petites joyeusetés de ce style, on atteint rapidement 3 à 4 Go de données 😉

J’ai donc pris le taureau par les cornes, et j’ai utilisé LocalePurge, un petit script qui virent les traductions inutilisées sur le disque.

Un petit :

yaourt -S localepurge

Puis l’édition sous vi du fichier /etc/locale.nopurge en ne gardant que les fichiers francophones ont eu un effet canon… 324708 Ko récupéré, soit un peu plus de 317 Mo, soit environ 4,22% des 7500 Mo de ma partition /usr ! 🙂

L'effet LocalePurge !

Même sur les 120 Go du disque dur de mon ordinateur portable, ce n’est pas quantité négligeable 😉

Les codeurs de Firefox inspirés par Isaac Asimov et Philip K. Dick ?

En tout cas, on pourrait le penser. A partir de la future version béta 5 (la béta 4 étant déjà gelée au niveau du code) de Firefox 3.0, il y a un nouvel « oeuf de Paques » dans Firefox :

Il suffit d’entrer dans la barre d’adresse (sans les guillemets) « about:robots » :

Un nouvel about: !

Voici ce que donne une traduction du texte :

Bienvenue, humains!

Nous sommes venus à vous en paix et avec des bonnes intentions!

* Les robots ne peuvent blesser un être humain, ou par leur inaction, laisser un humain être blessé.
* Les robots ont vu des choses que vous ne voudriez pas croire.
* Les robots sont vos camarades de plastiques avec qui vous pouvez jouer.
* Les robots ont des postérieurs en métal étincellant qui ne peuvent pas être mordus.

Et ils ont un plan.

La première remarque me fait immanquablement penser aux lois de la robotique d’Isaac Asimov. La deuxième phrase me fait penser à une scène du film Blade Runner : cf la capture d’écran ci-dessous.

Blade Runner

Pour les autres, mieux vaut se reporter au bogue de cet ajout : le bogue 417302.