Petit point sur Acid3 – Webkit… Le champion toute catégories ? ;)

Ce billet complète le précédent. J’ai pu compiler sans trop de problème la révision 30885 du moteur Webkit, et les résultats sont explosifs… 87/100 !!!

Webkit sous Acid3...

Pour compiler le moteur Webkit, je me suis basé sur cette page : http://trac.webkit.org/projects/webkit/wiki/BuildingGtk. Le code source étant récupérable sur cette page : http://nightly.webkit.org/

A noter que le support du svg soit désactivé… En effet, voici ce que donne le bilan de la commande ./autogen.sh :

Build configuration:
Enable debugging (slow) : no
Code coverage support : no
HTTP backend : curl
Optimized memory allocator : yes
Features:
HTML5 cross-document messaging : yes
HTML5 client-side storage support : yes
HTML5 video element support : no
Icon database support : no
SVG support : no
SVG animation support : no
SVG filters support : no
SVG fonts support : no
SVG foreign object support : no
SVG as image support : no
SVG use element support : no
XPATH support : yes
XSLT support : yes
GTK+ configuration:
GDK target : x11
Hildon UI extensions : no

Quoiqu’il en soit, il semble être certains que la future version stable de Webkit passera lui aussi le test acid3… Du moins, c’est bien parti pour 😉

Petit point sur le test Acid3 – les navigateurs en développement.

Acid3, la nouvelle forme de masturbation intellectuelle des geeks à tendance internetienne. Même, comme si l’a annoncé Tristan Nitot sur son blog, le test Acid3 est arrivé un peu trop tard car Firefox 3.0 (et sa base Gecko 1.9) sont en cours de finalisation, cela n’empeche pas de faire un état des lieux.

Je commence par un logiciel basé sur le même moteur de rendu que Firefox 3, j’ai nommé SeaMonkey 2.0 pré-alpha1. Avec une compilation effectuée ce matin, vers 7 h 30 (ben ouais, je suis un lève-tôt, même durant le week-end, le score obtenu est assez honorable : 69 /100 !

SeaMonkey pré 2.0 alpha1 sous Acid3

Continuons avec le très bon – mais trop fermé – Opera. Avec une préversion de la béta 2 d’Opera 9.50, le score est tout aussi honorable : 64 / 100. La version utilisé étant la dernière version hebdomadaire disponible, donc au moment où j’écris cette note, la version du 29 février dernier.

Opera 9.50 pré-béta2 sous Acid3

Pour info, le moteur de Firefox 2.0.0.x, Gecko 1.8.1.xx obtient un tout petit peu plus que la moyenne, comme le prouve cette capture d’écran d’Epiphany 2.20.3 :

Epiphany sous Acid3

Voila. La suite ? Dès que j’aurais pu obtenir une version utilisable de Webkit, coeur de Safari et du futur de Konqueror, navigateur du mochissime KDE 4 🙂

Une nouvelle page du « Mozilla Book » pour Firefox 3 !

Je ne m’en suis aperçu qu’aujourd’hui, mais depuis début janvier, la page « biblique » de Mozilla a changé son texte.

Quand on entre « about:mozilla » (sans les guillemets) dans la barre d’adresse, un texte « prophétique » est affiché. La dernière datait de la sortie de Firefox 1.0, donc en gros un peu plus de 3 ans.

Livre de Mozilla 11:9

Voici le nouveau texte :

« Mammon slept. And the beast reborn spread over the earth and its numbers grew legion. And they proclaimed the times and sacrificed crops unto the fire, with the cunning of foxes. And they built a new world in their own image as promised by the sacred words, and spoke of the beast with their children. Mammon awoke, and lo! it was naught but a follower.

from The Book of Mozilla, 11:9
(10th Edition) »

La traduction :

« Mammon dormait. Et la bête ressucitée se répandait au dessus de la Terre et ses adeptes devenaient légion. Et ils proclamèrent le temps et sacrifièrent les récoltes sur le feu, avec la ruse des renards. Et ils ont construit un nouveau monde à leur image comme promis dans les écrits sacrés et parlèrent de la bête avec leurs enfants. Mammon se réveilla et las! Il n’était plus qu’un suiveur.

Dans le livre de Mozilla 11:9 (10ième édition) »

Quelques clés :

  • Mammon = Internet Explorer
  • bête = mozilla, symbolisé par un dinosaure
  • écrits sacrés = le code source de Mozilla Firefox
  • 11:9 = 9 novembre, en 2004, date de sortie de Mozilla Firefox 1.0
  • 10ième édition = 10 ans que le code source de ce qui était le code de Netscape 5 a été ouvert

Quand au sommeil, cela doit être lié à la longue sieste d’internet Explorer, qui n’a pas bougé d’un iota entre sa version 6 (en 2001) et sa version 7 (en 2006).

Vers une cinquième béta pour Firefox 3 ?

Ce matin, ayant fait recompiler le code source fraîchement mis à jour du tronc de Firefox, j’ai eu une « mauvaise » surprise, à laquelle je m’attendais un peu : le tronc est maintenant étiquetté 3.0b5pre.

Capture d'écran d'un minefiled pré-3.0 Béta 5

Oui, une béta 5 a été rajoutée à la feuille de route de Firefox. J’ai trouvé le pourquoi de cette nouvelle béta sur le blog des développeurs : trop de bogues à très haute (P1) et haute (P2) priorité n’ont pas été corrigés…

Les niveaux de priorités allant de P1 à P5 pour les codeurs du logiciel.

En effet, au moment où je rédige ce billet, il y a encore près de 300 bogues P1 et P2 listés comme bloquant la sortie de Firefox 3

Apparemment – et si j’ai bien compris le billet du blog des développeurs – cette beta aurait un cycle de développement 15 jours, autant dire que seuls les bogues ultra-prioritaires seront dans la ligne de mire, avec les régressions éventuelles qui pourraient s’incruster.

Je pense – et je peux très bien me tromper – que cela risque d’influer sur certains autres logiciels libres, comme la future version LTS d’Ubuntu, je parle de la Hardy Heron.

Sans vouloir jouer les « Madame Irma », je sens que les développeurs d’Ubuntu, pour éviter de se retrouver avec une version trop ancienne de Firefox 3 dans leur version « finale », vont légèrement décalé la sortie, comme jadis pour la Dapper Drake qui était passée du mois d’Avril au mois de Juin 2006…

Seul l’avenir me dira si je me trompais ou pas… Car publier une distribution supposée être supporté au minimum durant 3 ans avec un navigateur en béta4… 😉

Que sont devenus mes anciennes distributions linux – Billet 4 sur 4 – Fedora 8

Dernier billet de la série, celui de la Fedora. Même si j’ai été déçu jadis par la version 6 de Fedora, j’ai décidé de voir ce que donnait la version 8 plusieurs mois après sa sortie.

Pour des raisons pratiques, j’ai utilisé le site Fedora Unity qui propose des versions officielles auxquelles ont été ajoutés les correctifs parus entre temps. Même dans ce cas, la version du 8 février dernier m’a demandé quelques 65 mises à jour 🙂

L’installation par défaut installe un gros millier de paquets (dont une centaine de paquets 32 bits en doublon avec les version 64 bits), dure une grosse demi-heure et prends 3,3 Go sur le disque environ.

Mise à jour de la fedora 8

Pour installer les paquets multimédias manquants (support du mp3, de logiciel comme VideoLanClient ou Mplayer), il suffit d’ajouter le dépot de Freshrpms, où on peut aussi trouver le pilote propriétaire Nvidia 😉

Cela change un peu de l’enfer qui était nécessaire pour installer les logiciels non-libre à l’époque des Fedora Core.

Et si on veut Flash, la documentation du site fedora-fr est bien faite

En positif :

  • Distribution qui viellit bien
  • Installation simple, et ajout simplifié des logiciels non libre
  • Enfin utilisable sans se prendre la tête.

En négatif :

  • Encore et toujours les fichiers rpms 😉
  • Les paquets doublons 32 et 64 bits 🙁
  • SeLinux 🙁

Sur les trois anciennes distributions que j’ai utilisé, je dois avouer que la Fedora m’a agréablement surpris. Mais sa lourdeur