Il y a un sketch du trio Bernard Campan, Pascal Legitimus et Didier Bourdon, alias « Les Inconnus » datant de la fin des années 1980 qui commence ainsi, de mémoire : « La révolution, époque vachement troublée. Il y eu l’an I, puis l’an II et puis l’Empire. »
Si vous ne le connaissez pas, je vous le conseille, c’est un petit bijou, même si sur certains plans, il fait son âge.
Si on prend un parallèle avec la notion sociologique des générations, il y a eu la génération X (1960-1980), la génération Y (1980-2000) et la génération des « natifs du numérique » (2000 à 2020 ?). Né en 1974, je suis un exemple même de cette génération X qui a connu la fin de la guerre froide, l’avènement de la micro-informatique personnelle, et qui a commencé sa vie intime avec un morceau de plastique pour éviter de se chopper une saloperie du nom de VIH.
La génération Y, c’est celle qui a vu débouler Internet au milieu des années 1990, pile au moment où ses premiers membres arrivait à l’adolescence. C’est aussi une génération marquée pour sa fin par les Skyblogs et le mythique « Lache tes comms » à chaque érucutation écrite. C’est aussi, pour les enfants de la génération Y qui arrivent sur le marché du travail, un sacré boulet qui montre que le grand « nain ternet » a une mémoire d’éléphant… 🙁
Si on prend la génération des ados actuels, la plupart ont été biberonnés avec de l’informatique personnelle à peu près utilisable, et qui sont souvent des adorateurs des réseaux sociaux, que ce soit l’ancestral fesseur de caprins, le SMS à la mode 2.0 alias Twitter ou encore des services de vidéos comme Youtube.
Comme pour les skyblogs de la génération qui l’a précédé, ceux-ci ont une mémoire d’éléphant et dans quelques années, la génération des « Natifs du numérique » s’en mordront sûrement les doigts jusqu’au coude à cause des traces laissées.
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