Fake86, l’émulateur de processeurs 8088/8086 tombé dans l’oubli… Et c’est bien dommage.

La plupart du temps, quand on veut lancer un jeu MS-DOS, la solution la plus pratique, c’est Dosbox ou un de ses nombreux forks, comme Dosbox-X. Il est vrai que sortir l’artillerie lourde du genre VirtualBox/Qemu/VMWare – pour installer un MS-DOS et les jeux qui vont bien, c’est un peu comme vouloir écraser une mouche avec une bombe thermonucléaire.

Au début des années 2010, il y avait un projet, Fake86 qui proposait justement d’émuler un processeur de la génération Intel 8088/8086 pour lancer MS-DOS et quelques jeux. En effet l’émulateur apportait le support des cartes sons comme l’Adlib ou encore la Sound Blaster 16.

Cependant, le projet s’est arrêté en 2013. Sur le site officiel de Fake86, la dernière publication date d’octobre 2012 et sur le dépot sourceforge, l’ultime version date de septembre 2013.

C’est en fouillant AUR que j’étais tombé sur la page de fake86. À cause de la vieillesse du code, il est impossible à compiler, le processeur s’arrêtant avec le message suivant :


/usr/bin/ld: /tmp/ccPgMTA6.o: in function `runconsole':
console.c:(.text+0xc4): warning: the `gets' function is dangerous and should not be used.
collect2: error: ld returned 1 exit status

En faisant des recherches pour trouver un fork, je suis tombé sur une page github avec du code récent et qui compile sans aucun problème.

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PCEm, le compagnon de route de DOSBox / DOSBox-X.

Quand on veut se plonger dans les jeux rétros, il y a deux options qui se présentent :

  1. Avoir un ordinateur d’origine, parfois aidé d’un lecteur de carte SD pour charger plus facilement et de manière plus fiable les jeux. Mais ça prend de la place…
  2. Utiliser un émulateur dédié. C’est ce que je fais personnellement.

Dans le domaine des jeux pour MS-DOS (et il y en a une sacrée tétrachiée), le roi incontesté, c’est DOSBox ou son fork amélioré DOSBox-X. Cependant, il peut être intéressant pour avoir certains rendus graphiques d’avoir un autre outil. Ou simplement, avoir un émulateur qui ne va pas trop vite pour le jeu codé à l’origine pour une machine qui avait un processeur qui tournait au grand maximum à 15 voire 20 Mhz.

PCEm est l’outil qui colle le mieux. On peut émuler des dizaines de modèles, allant du premier PC, l’IBM 5150 à une machine équipée d’un K6-3, en passant par les PC d’Amstrad ou encore la mythique gamme Tandy, comme le Tandy 1000 présentée par David Murray, alias « The 8-Bit Guy ».

Après avoir récupéré l’émulateur et le paquet de ROMs copiées à l’endroit qui va bien, on peut se faire des vieilles machines. C’est parfois un peu long, mais voir démarrer GEM dans un Amstrad PC1512 ou encore le Tandy DeskMate 2 sur un Tandy 1000HX (ou EX, j’ai un doute), c’est toujours plaisant.

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