Doit-on être « imPUR » pour se cultiver cinématographiquement parlant ?

Une amie m’a donné récemment un paquet de vinyls. Parmi ceux-ci, j’ai pu trouver deux bande-originales : « Diva » et « Flashdance ». Ce qui m’a permis de compléter ma collection de bande originale au format vinyl : j’avais déjà « Hair » (un double vinyl) et « Midnight Express ».

Vinyls de bande originale

Je me suis dit, je vais surement pouvoir trouver ces vieux films (qui date de 1978 à 1983). Quand même, des films qui ont une trentaine d’années en moyenne, ça doit se trouver sur des plateformes légales.

Donc, j’ai voulu rester dans la légalité, et décidé de voir les plateformes recommandées. J’ai décidé de rajouter à ma liste le film culte « Blade Runner » (1982), et un autre plus ancien mais tout aussi culte, « La Grande Evasion » (1963).

Partons sur la page consacré à la vidéo sur le site http://www.pur.fr/

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Deux films vu récemment.

J’ai passé une période où je n’ai presque rien regardé. Après m’être procuré la bande originale du film « Ascenceur pour l’échafaud » du génialissime Miles Davis, j’ai eu envie de voir ce film sorti en 1957.

 

Dans ce premier film « classique » de Louis Malle (il n’avait fait que 3 documentaires auparavant, dont un qui s’appelle « Le monde du silence » avec un certain Cousteau), on trouve les ressorts de la tragédie classique, matiné de roman noir, et de crime presque parfait.

L’ascenceur, personnage central de l’histoire, joue le rôle du grain de sable qui bloque la machine. D’un crime parfait, on arrive à un bilan plus lourd.

Et revoir Jeanne Moreau aussi jeune, cela fait un choc, surtout pour les trentenaires qui n’ont jamais vu Jeanne Moreau dont les traits du visage était embellis par son âge.

Le deuxième film, c’est un film assez méconnu – malheureusement – sorti entre les deux premiers volets de Matrix (saga qui m’a toujours laissé indifférent).

Ce film, j’en avais eu connaissance, par le commentaire d’une personne sur mon article concernant un chef d’oeuvre de la SF des années 1980, « Blade Runner ».

Ce film, c’est Equilibrium. Film de science fiction à « petit budget » (seulement 20 millions de dollars), il nous place dans un monde dystopique, mélange savant de 1984 (pour l’endoctrinement des foules), du « Meilleur des mondes » (pour la drogue utilisée), de « Blade Runner » (des personnes autorisées à tuer à vue) et de « Farenheit 451 » (pour le coté destruction).

Dans ce monde dystopique, suite à une guerre nucléaire, une drogue « le prozium » est utilisée pour annihiler les sentiments, source des maux. Tout ce qui peut produire des sentiments, que ce soit l’art, la musique est impitoyablement détruit par des « religieux », des clercs de la religion du Tetragrammaton.

Affiche du film Equilibrium

L’histoire est centré sur le meilleur clerc de tous, zêlé qui est obligé un jour d’abattre son collègue car il avait commencé à avoir des sentiments. Ce qui le fait entrer dans un cercle qu’il ne peut briser.

Même si le film est assez violent par moment, l’ensemble est porté par un scénario largement mieux développé que les films à gros budgets actuels.

A découvrir donc, comme nombre de bons films qui passe inapêrçu à cause de productions plus commerciales :/

Film culte : « Blade Runner » de Ridley Scott

C’est en trollant papotant hier sur le canal IRC #frugalware.fr que je me suis aperçu à citer de mémoire certaines répliques du film « Blade Runner ». J’avoue que pour Noël, je me suis procuré le coffret 5 DVDs du film.

La première fois que j’ai vu ce film, c’était à l’époque des cassettes VHS. J’avais alors une grosse quinzaine d’années. Et bien sûr, c’était la VF, avec les pensées intimes de Deckard.

Ce fut d’ailleurs le premier DVD que j’ai acheté, vers 1998-1999. Cette fois, je découvris la version originale, avec le montage du réalisateur. Et j’avoue que c’est cette version que je préfère, surtout car la fin correspond aux désirs du réalisateur.

Film policier de science fiction, nous sommes projetés dans une vision polluée de Los Angeles en novembre 2019. Les unités Blade Runner (littéralement, les faucheurs) sont des policiers qui ont pour rôle d’éliminer les réplicants (des androïdes) qui n’ont plus droit de se trouver sur Terre.

L’histoire, basé sur le monde décrit par Philip K. Dick dans son « Do Androids Dream of Electric Sheep? » (Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques), nous sommes plongés dans une enquête où 4 gueules d’humains (un terme raciste employés pour désigner les réplicants) sont arrivés sur Terre.

Deckard est chargé de les retirer, terme employé pour parler d’exécutions de réplicants. Car les réplicants ont un problème : ils ont une durée de vie limité de 4 à 5 ans… Trop court pour qu’ils puisse développer ce qui les différencie des humains : des sentiments.

Certaines répliques sont cultes, comme celle de la bagarre entre Léon et Deckard, quand il lui dit : « Wake up, time to die ».

Ou encore, la tirade de Roy Batty, interprété par Rutger Hauer sur le toit de l’immeuble :

« I’ve seen things you people wouldn’t believe. Attack ships on fire off the shoulder of Orion. I’ve watched c-beams glitter in the dark near the Tannhäuser Gate. All those … moments will be lost in time, like tears…in rain. Time to die. »

La version française est moins poétique que l’anglaise. Le tout accompagné par la musique de Vangelis. Sans oublier les rôles interprété par Sean Young et Daryl Hannah.

C’est un des films que je peux regarder sans me lasser… Chacun son film culte, après tout 😉

Cinéma : le retour d’une rubrique à parution irrégulière.

Ma dernière chronique cinéma, c’était il y a 3 mois déjà

Pour faire un redémarrage en douceur, deux films… Dont une énorme déception. Et la déception est…

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Cinéma : boum, boum, boum !

Pour cette séquence culturo-cinématographique, j’ai décidé de parler de 3 films des années 1980 dans lesquels jouent Sophie Marceau : La Boum, La Boum 2, et L’Etudiante.

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Quand la culture libre est de bonne qualité…

Cela donne des résultats comme Sintel, les artistes de Jamendo, de Dogmazic, AlterMusique (dont le dernier album du compositeur Ehma), mais aussi des petits bijoux comme les films disponible sur la plateforme Vodo comme le petit film de synthèse « Legacy« .

Dans ce petit film de trois minutes, on est plongé dans le monde d’un extra-terrestre qui répond à un message venant de la Terre, et recherchant un spécimen humain… Même si le film n’est pas traduit, il est parfaitement compréhensible.

Autre oeuvre – pour laquelle j’attends avec impatience des sous-titres, même en anglais, même si j’ai compris le gros de l’histoire – est une sorte de « Taxi Driver » moderne, c’est « Person Of Interest« , qui nous mets dans la peau d’un vétéran de la guerre en Irak.

Enfin, et un peu plus « terre à terre », la version longue d’un documentaire sur les stars du yéyé lors de la tournée « Age Tendre et tête de bois », qui s’appelle « Etre et avoir été« .

Quelques créations du domaine de la culture libre que je ne saurais trop vous conseiller, pour changer un peu des machins proposés au cinéma actuellement qui ne valent pas franchement les 9 € qu’on paye pour les voir.

J’allais oublier… Un petit bijou d’une quinzaine de minutes, c’est l’album concept mis au point par Christopher Benett, et cela s’appelle « The Journey of the Starship Salvation ».

Album qui mélange musique de science fiction et musique d’ambiance, c’est idéal pour se relaxer.

Un peu de cinoche.

Je n’ai pas le temps de me voir beaucoup de films en ce moment, mais j’en ai vu deux récemment.

Le premier, le très connu « Gladiator » de Ridley Scott. En 2002, j’avais acheté le coffret collector, prété à une amie qui l’avait passé « à la tronçonneuse » tant le DVD était rayé et illisible…

Inutile de présenter ce film qui se passe au 2ième siècle de notre ère. L’histoire d’un général devenu esclave, puis gladiateur. Avec Joachim Phoenix qui joue un Commodus qu’on aurait envie d’étriper tant il est insupportable, et un Russel Crowe à la plastique impeccable et la barbe d’une semaine fraichement taillée.

Le film est excellent,  tout comme la bande originale, travail conjoint de Hans Zimmer et de la voix féminine de « Dead Can Dance », j’ai nommé Lisa Gerrard. A voir si vous ne connaissez pas.

Le deuxième film, je suis tombé dessus par hasard, au fil de mes pérégrinations sur la toile. Il s’agit du film de Jerome Bixby, « Man From Earth ».

Sorti uniquement en vidéo, il doit d’être célèbre à son mode de diffusion. Sorti uniquement aux Etats Unis, il a été largement dupliqué sur les réseaux de pair à pair et obtenu des sous-titres inexistants autrement.

Sans presque aucun effet spécial, ce film de science fiction part d’un postulat de base intéressant : le professeur John Oldman (interprété par David Lee Smith, des « Experts Miami », je ne saurais dire, ne regardant presque jamais Télé Bouy…TF1 ?) déménagent. Des amis viennent le voir, et il leur annonce – est-ce vrai ou faux ? – qu’il serait agé de 14000 ans.

Dans ce huis-clos, on se trouve à se poser des questions. Un excellent film que j’ai acheté sur Amazon, car il vaut le détour, sauf si – comme de nombreuses personnes – vous êtes allergique aux films non traduits.

A la prochaine !

Film vu cette semaine…

Comme la semaine dernière, je n’ai eu la possibilité de voir qu’un film, mais quel film… Une légende du cinéma fantastique et d’horreur : « L’Exorciste » de William Friedkin.

Je dois avouer que je n’avais jamais vu ce film, n’étant pas trop « fan » des films d’horreur. Et comme la semaine dernière, je suis tombé sur un chef d’oeuvre, qui nous emmène du nord de l’Irak à la banlieue de Washington DC.

Dans sa réalisation, ce long film (il dure 2 h 00) met petit à petit en place les pièces du puzzle qui s’assemblent. Si je devais faire une comparaison, il me fait penser au « Psychose » d’Alfred Hitchcock.

Il est vrai que les deux films partagent un point en commun : une bande son minimaliste. Le film n’est pas angoissant en lui-même, comme il ne fait pas vraiment peur. C’est juste l’ambiance qui est prenante et qui fait de ce film un chef d’oeuvre des années 1970 à voir… Si on a l’estomac solide cependant 😉

Et cela m’a donné envie de découvrir « Tubular Bells » de Mike Oldfield, dont le film se sert pour l’introduction sonore.

Film vu cette semaine.

Cette semaine, je n’ai pu voir qu’un seul film, et j’avoue que c’est du lourd. « Dracula » par Francis Ford Coppola.

J’avoue que je n’ai jamais été très friand des films de vampires. Mais cette adaptation, à ce que j’ai pu lire la plus proche du roman de Bram Stocker vaut largement le détour. Après une rapide traduction historique (on comprend comment l’homme chute pour devenir un vampyre), on est plongé dans un Londres de la fin du 19ième siècle, celui de Jack l’Eventreur et de Sherlock Holmes.

Sorti en 1992, ce film a des effets spéciaux qui ne mangent pas l’histoire, mais au contraire la serve au mieux. On y retrouve Keeanu Reeves, Wynona Ryder et un Anthony Hopkins encore plus déjanté que dans le « Silence des Agneaux« .

Je pense qu’après avoir fini « American Psycho » (que j’ai commencé à lire en début d’année, puis mis en pause durant 3 mois), « Dracula » de Bram Stocker sera mon prochain livre de chevet.

Quelques films vu récemment… Le retour :)

Depuis 3 mois, je n’avais pas fait de billets sur les films que j’avais vu récemment. Voici donc le retour de cette chronique que je vais essayer de rendre plus régulière.

Premier film : « Le plus beau métier du monde ».

Dans ce film de 1996, Gerard Depardieu joue le rôle d’un professeur d’histoire-géographie qui après avoir récemment divorcé, se fait muter d’un lycée d’Annecy en banlieue parisienne pour continuer à voir ses enfants.


Muté dans le collège « Serge Gainsbourg », il tombe sur la classe la plus calamiteuse, la « 4ième techno ». Entre son appartement à la cité des Muriers, où un caïd mène sa loi, un voisin (Daniel Prevost) qui se résume à un oeil dans l’entrebaillement d’une porte, son ex-femme (Michèle Laroque) et un principal dépassé par les évènements (Guy Marchand), on a droit à une succulente comédie, qui montrait des aspects bien sombre de l’enseignement en zone sensible.

Sur certains plans, on pourrait penser que le film a été tourné aux alentours des années 2004-2005…

Ce film fait rire, mais aussi réfléchir à la dure vie des professeurs, le plus beau métier du monde, selon le réalisateur du film.

Deuxième film, largement plus sombre : « La Chute »

Ce récit des dernières semaines de la vie d’Adolf Hitler dans son bunker de Berlin est impressionnant par le jeu d’acteur des différents personnages historique.

Bruno Ganz qui incarne Hitler nous montre un homme qui veut emporter dans sa folie destructrice le peuple allemand qui l’a amené au pouvoir 12 ans plus tôt.

On voit aussi l’enfermement idéologique des dignitaires du régime, comme l’empoisonnement des 6 enfants de Magda et Joseph Goebbels.

Un film très dur, mais aussi très intéressant pour le côté réalité historique de l’ensemble.

La semaine prochaine – ou la prochaine chronique – sera un peu moins sinistre 😉